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JO TOURTIT
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JO TOURTIT
6 octobre 2006

SOUVENIRS D'ENFANT - Chapitre 4 -

AYANT RE-DIMENSIONNER LA PAGE DE MON BLOG, ME VOILA OBLIGÉE DE REFAIRE LES CHAPITRES DE "SOUVENIRS D'ENFANT" QUI SONT ILLISIBLES ! Toutes mes excuses !

ENTETE_DEF_SOUVENIRS_ENFANT

JULES et AUGUSTE


Certains jours Mémé emmenait la petite fille "au jardin". Chargées de paniers pour ramasser les fruits du moment, on coupait par les champs et les orties piquaient fort. Mémé lui avait appris à faire du jus avec de l'herbe bien verte (à défaut d'oseille) et à frotter ses jambes avec cette préparation : elle ne sentait plus la piqûre au bout d'un court instant. Au fond du jardin, il y avait une cabane en bois sans eau ni électricité. Mémé disait qu'elle y avait habité avec un homme qu'elle avait beaucoup aimé : Jules. C'était un original, érudit passionné de lecture et philosophe à ses heures. Il avait été maire de la commune. Elle savait que la merveilleuse boîte à musique et les gros livres convoités par toute la famille étaient les siens. Le pauvre homme s'était fait assassiner pour de sombres histoires politiques dans la "forêt noire" toute proche.

M_m__et_Jules_1948

Sur le chemin du retour, elles s'arrêtaient toujours chez Auguste, un vieil ami de Mémé. C'était un grand vieillard avec de grosses moustaches jaunâtres. Il portait une casquette et des "mimiles" qui laissaient voir de grandes balafres sur ses bras et son torse (cicatrices de guerre ?). Il avait été camionneur toute sa vie et en avait gardé une bonhomie et une jovialité bien sympathique ! Quand il l'embrassait, elle ne pouvait supporter le piquant de sa moustache ni son odeur de fumeur (!)... Elle avait droit à un doigt d'eau-de-vie servi sur la toile cirée puis elle courait observer les lapins dans leur clapier.

Auguste

MADEMOISELLE MARETTE

Il n'y avait qu'un Docteur au village et c'était une vieille demoiselle. Elle ne se souvient plus de son visage mais seulement de son allure un peu masculine et de sa grande mallette noire. Elle prescrivait des cataplasmes à la moutarde mais malgrè cela la petite fille l'aimait bien. Quand il fallait aller chercher un médicament pour sa grand mère (il n'y avait pas de pharmacie au village), elle ne se faisait pas prier pour y aller malgrè la longue route. La fillette était impressionnée par la "grande maison". Il y avait une véranda avec des vitres colorées représentant des dessins où passait le soleil et plein de plantes vertes. Elle aimait l'odeur de cire fraîche qui émanait des meubles "magnifiques" de la salle d'attente.

LES ENFANTS DU GARDE-BARRIÈRE

Il s'appelaient TOCQUEK et elle avait une préférence pour André le blond, plus doux et tendre que son frère. Ils allaient pêcher pour elle des têtards à l'étang de la "Forêt Noire" et creusaient un petit bassin dans la terre glaise, jaune et collante, où ils déversaient de l'eau et "élevaient" leurs têtards. Elle était fascinée par la transformation de ces "petits poissons noirs" auxquels il poussait des pattes ! Ils jouaient aux petits soldats et construisaient des "forteresses" sur plusieurs mètres derrière la maison pendant des heures. Quand il pleuvait, ils se réfugiaient dans la guérite vitrée au bord de la voie ferrée pour y lire les premières BD ! Parfois, on lui faisait tourner la manivelle pour relever la barrière du train et elle était toute fière ! Ils jouaient aux "indiens" qui posent l'oreille sur le rail pour entendre le train arriver : elle avait peur mais faisait comme les garçons ! Ils marchaient entre les rails, à grandes enjambées et allaient voler des prunes en grimpant aux arbres ou montait sur la rampe du pont et redescendaient sur les fesses en glissade. Ils jouaient à cache-cache dans les champs et gare à Mémère le soir car elle rentrait toujours en retard, crottée, les vetêments déchirés et la figure sale !

Copie_de_LA_GUERITE_DU_GARDE_BARRIERE

TEDDY

Ponette était rousse et chassait le rat. Elle était méchante et elle ne l'aimait pas. Teddy était une vraie boule de poils blancs, vif, l'oeil taquin et la langue toujours dehors à force de transpirer. Elle l'aimait beaucoup. Il la suivait partout, même derrière son vélo. C'était le premier chien de sa vie !

Copie_de_1954_TEDDY_MAREIL

LES AUTRES CHAPITRES SERONT CORRIGES UN PEU PLUS TARD !

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Commentaires
J
Tu y viens certainement (à La Bayorre)? Je vais aller sur ton blog pour "faire ta connaissance" ! A bientôt donc et bon WE !
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R
bin lala je viens de lire ton com chez meghan...et j'apprends que tu as des "amies" sur l'almanarre..trop drole ma famille habite a la Bayorre depuis plus de 40 ans...;o)...alors je passais par chez toi...
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