DE TOULON A CAGNES SUR MER EN PASSANT PAR EZE ET JUSQU'A LA TURBIE ...
Je n'ai pas eu le temps de relire et le correcteur d'orthographe ne marche pas ... Donc j'espère que vous ne m'en voudrez pas s'il y a quelques erreurs ... !
J'espère que vous aimerez cette promenade en notre compagnie ? J'ai pris grand plaisir à la refaire pour vous, même si j'y ai passé plus de 10 heures ...
Une nouvelle ballade pour rendre hommage à notre ami Martin qui est avec les anges et à qui nous avons pensé tout le jour... Il aimait cette région et la connaissait "comme sa poche". Nous avons visité avec lui certains lieux que vous verrez plus bas.
LE HAUT-DE-CAGNES
« Le Haut-de-Cagnes, perché au sommet de la colline du Château Musée Grimaldi, est le quartier le plus ancien de l'actuelle ville de Cagnes-sur-Mer. L'histoire de la ville est étroitement liée à celle de son château. En effet, c'est en 1309 que Raynier Grimaldi, coseigneur de Monaco devient seigneur de Cagnes-sur-Mer. Il fait bâtir un château. Mais lors de la révolution française, la famille Grimaldi est chassée de la ville. Le château est laissé à l'abandon jusqu'à ce qu'un particulier le rachète et le restaure en 1875. Le château est acheté par la municipalité en 1939 et transformé en musée en 1946. Chaque été le musée propose des expositions temporaires dans le cadre du Festival international de la peinture. Outre ces tableaux, il abrite le musée etnographique de l'olivier.
Le peintre Renoir fait l'acquisition en 1903 d'une propriété où il vivra juqu'à sa mort en 1919. Actuellement, cette maison est devenue un musée qui montre l'atelier du peintre mais également des tableaux de la « période nacrée » (1889 à 1919), des sculptures, ... »
Puis route vers Eze en traversant Nice où nous avons vu la Tour Bellanda où nous étions montés il y a quelques années avec notre ami Martin. J'avais peiné en gravissant les nombreuses marches qui mènent au sommet mais n'avais pas regretté car la vue de la haut est superbe.
La Tour Bellanda et le parc du Château sur la colline
« Promenade obligée pour qui désire découvrir la ville dans son écrin de collines ou encore apprécier sa fraîcheur estivale, n’est devenue cet îlot de verdure qu’au cours du XIXe siècle. Aujourd’hui, seuls son nom et de discrets vestiges rappellent le rôle défensif qui fut le sien durant près d’un millénaire de l’histoire de notre cité. Surplombant le panorama de la baie des Anges, à la pointe sud du parc du château, bâtie sur les vestiges des fondations d'une acropole, la Tour Bellanda remplaça en 1825 une tour militaire médiévale, comme simple belvédère. Consacré à l'histoire maritime de Nice et de sa région, le musée naval évoque aussi la plaisance française. Actuellement elle abrite le Musée de la marine. Le parc possède une cascade, construite en 1885 sur le site de l’antique donjon et alimentée en eau par les différentes adductions d’eau modernes ajoute aux attraits naturels du site. »
La voici de dos plantée sur son rocher qui domine les alentours et le port de Nice.
Outre les merveilleuses villas accrochées à la colline, des palais "déchus" font peine à voir au bord de la route !
L'immense baie de Villefranche sur Mer
VILLEFRANCHE SUR MER est le premier port de croisière de France. Sa rade célèbre accueille des milliers de touristes qui arrivent dans d'énormes bateaux.
La rade de Villefranche-sur-Mer abrita la 6 ème flotte de guerre américaine à l'issue de la seconde guerre mondiale.
« Jean Cocteau, enfant du pays, aimait revenir à Villefranche, il y retrouvait ses amis pêcheurs à qui il a dédié et décoré spécialement à leur attention la Chapelle Saint-Pierre... »
ET VOICI EZE, CELLE QUE VOUS ATTENDIEZ !
Nous y sommes allés pour la première fois le 8 mai 1998 et les photos argentiques que je possède sont beaucoup plus ensoleillées car nous y étions à l'heure de midi... Hier, nous avons commencé notre visite à 15 h 30 et le village étant cerné de hauts murs et les ruelles étroites laissant peu de place aux rayons obliques ... les photos sont donc assez "sombres" ... DOMMAGE !
Notre premier regard ...
L'église Notre Dame de l'Assomption consacrée en 1772.
L'entrée du village fortifié qui a résisté à l'assaut multiple des sarrazins ...
Des campanules muralis (qui portent bien leur nom) fleurissaient presque tous les murs du village !
Le superbe jardin "suspendu" du prestigieux hôtel de la Chèvre d'Or.
Et l'une des voitures garée dans leur parking ... Une lamborghini dixit Homme mais nous n'en sommes pas certains car ce n'est pas dans cette gamme que nous achetons nos voitures (hihihi !).
Au gré de nos pas ...
Les bas-reliefs de la maison des Riquier. Eze fut le plus ancien fief de cette famille de seigneurs niçois.
Bon, là je fais une pause et je vous conseille d'en faire autant ... ! Nous avions soif et faim ... Je rêvais de retourner au "Château Eza", hôtel restaurant réputé dont la porte n'est pas fermée aux gens "lambdas" (hihihi) qui désirent consommer un café en admirant la vue de leur terrasse magique et je les en remercie ici !!!
CLIQUEZ SUR LA PHOTO ET VOUS VERREZ OU NOUS ETIONS ASSIS ...
Le château Eza, connu
jusqu'en 1983 sous le nom de "Château du Prince de suède"
fut, de 1920 et pendant plus de 30 ans, la résidence de son
Altesse Royale le Prince Guillaume de Suède. C'est dans ces
vieilles pierres chargées d'histoire que se trouve maintenant
l'hôtel restaurant, blotti dans la roche du village médiéval,
il domine toute la Côte d'Azur à 427 mètres
au-dessus de la Méditerranée.
Le Château Eza a été
bâti il y a 400 ans à l'intérieur de l'ancienne
cité de pierres du 9ème siècle du village d'Eze.
Dans les temps modernes, le Château Eza servait de résidence
d'été au Prince Guillaume de Suède de 1923 à
1953. En tant qu'auteur, il a rédigé la plupart de ses
oeuvres dans cette demeure. Son père Gustav V, et son frère,
Gustav Adolf, ont été tous deux rois de Suède.
Actuellement, le roi de Suède est Carl Gustav, le neveu du
Prince Guillaume. La modernisation du confort du Château Eza
n'est pas venu facilement et sans investissement. André
Rochat, le propriétaire suisse des années 1976 à
1993 n'a pas mis en valeur. Avant d'accueillir des invités en
sa demeure en 1985, il a modernisé et rénové.
Toutes les constructions matérielles ont été
montées par les escaliers de pierre, 427 mètres au
dessus de la mer, à dos d'ânes, lesquels sont toujours
présents pour accueillir nos invités. Le résultat
d'"Enchanted Escapes" a été dans l'intention
d'honorer et préserver les siècles d'histoire et de
travail qui nous ont précédés.
Nous étions "sur le toit du monde" du haut de nos 429 m ! Et les nuages étaient "à portée de main" ...
En dessous, la terrasse restaurant où des anglais chantaient, égayés par le bon vin de notre pays. Leur joie était communicative (enfin, pour moi ... car certaines personnes sont repartis trouvant leurs ébats trop "bruyants" ...).
Entre deux parasols, un petit port tranquille tout en bas !
Vue sur le jardin éxotique où poussent dans la roche toutes sortes de cactées mais doté récemment d'un jardin contemplatif et d'un itinéraire artistique fait de quinze sculptures en terre (cf. le reportage ci-dessous). Nous n'avons malheureusement pu le visiter car il se faisait tard ...
Les ruines du château d'Eze
« Après
la seconde guerre mondiale des dizaines d'hommes transportent sur
leur dos des sacs remplis de terre et de moellons vers les ruines du
château où subsistent toujours quelques pans de murs.
C'est là que André Gianton, le maire de l'époque,
avec le concours de Jean Gastaud père du Jardin exotique de
Monaco, a décidé de créer un jardin exotique.
Le
site est bien abrité des vents du nord par le plateau
de la Revère
et sa déclivité assure un drainage efficace. Car il
s'agit d'implanter ici des plantes adaptées à la
sécheresse : des cactus, des agaves, des aloès ..."
Un charmant jeune homme de l'âge de fils Cadet, nous a servi avec grand style des sorbets "maison" délicieux mais le petit plus : une présentation très rafinée qui m'a ravie !
L'intérieur de la chapelle de la Sainte Croix (ou chapelle des Pénitents Blancs). Cet endroit serait l'édifice le plus ancien de la commune d'Eze (1306). Lieu où l'ordre des Pénitents se réunissait pour porter assistance aux pestiférés.
En passant, les cristaux brillaient de mille feux et je n'ai pu résister !
Un petit clin d'oeil pour mes copines aimant les chats (vous savez de qui je parle ?!)
Et au détour d'une ruelle, cet ébéniste sculpteur sur bois d'olivier en pleine création. En entrant dans son atelier, une merveilleuse odeur "huilée" parfumait la petite pièce et je l'ai regardé travailler un court instant. Ces mains habiles donnaient déjà, en quelques coups de ciseaux, forme à cette chouette !
Vieille enseigne et fausse fenêtre ...
La mère (20 ans d'âge) et la fille étaient toute deux "grosses" et bien lourdes ! C'est pour bientôt je l'espère pour elles car leur dos ployait sous le poids !
De l'église s'échappait une douce musique (de la flûte de pan) et nous y sommes entrés ...
La nef et le coeur de style baroque et peintures en trompe l'oeil.
Une chaire enluminée.
Le soleil jouait avec ce lustre de cristal ...
... et la vierge à l'enfant étincelait de lumière !
Homme l'a vu avant moi, caché par un bouquet de rose : cet hommage à Saint Martin ! Curieuse coïncidence ou message de Dieu ??? Nous avons eu tous deux les larmes aux yeux et des frissons m'ont envahies ...
Et puis nous avons pris la route du col d'Eze pour monter encore plus haut (508 m) ! Regardez bien ces photos, nous "tournons" autour du rocher que nous voyons sous un autre angle à chaque virage !
« Le
nom d'Eze viendrait soit du port d'Avisio, situé dans la baie
de Saint-Laurent d'Eze mentionné dans l'itinéraire
maritime d'Antonin OU comme le rapporte la tradition orale, de la
déesse Isis que les Phéniciens auraient vénérée
sur le rocher. »
« ....
Xe s Occupation d'Eze par les Sarrasins.
1075
première mention du nom "Eze" dans un document de
l'Abbaye Saint-Pons de Nice (aujourd'hui l'hôpital Pasteur).
1229 Le
Château est confisqué au seigneur du lieu par le comte
de Provence, Raymond Béranger V. Il appartient ensuite à
la couronne d'Anjou-Provence de 1246 à 1388
1306 Fondation
de la Confrérie des Pénitents
Blancs
d'Eze dans la chapelle de la Sainte-Croix. Les pénitents
seront, à Eze, plus spécialement chargés de
subvenir aux besoins des pestiférés et les lépreux.
La lèpre subsitera à Eze jusqu'au début du XXe
siècle.
1388 Rattachement
du village à la couronne de Savoie.
1414 Les
Ezasques se libèrent de leurs seigneurs et se forment en
"communautas".
1543 Occupation
du village par les troupes de Soliman Le Magnifique.
1706 Destruction
du château par les troupes françaises.
1713 Création
de la Confrérie du Rosaire dans la chapelle
des Pénitents Blancs.
1764 Début
de construction de l'église
N.-D. de l'Assomption.
1792 Rattachement
d'Eze à la France. Scission de la commune de la Trinité.
1807 Réalisation
de la Grande Corniche.
1814 Eze
retourne à la Maison de Savoie.
1860 Rattachement
définitif d'Eze à la France.
1928 Inauguration
de la Moyenne Corniche.
Le
24 Juillet 1986, un incendie embrase les trois corniches pendant
plusieurs jours. »
D'AUTRES DETAILS SUR LE SITE DE L'OFFICE DU TOURISME, TRES BIEN DOCUMENTE CE DONT JE LES REMERCIE ! http://www.eze-riviera.com
Nous avons poussé jusqu'à la Turbie d'où nous avons pris l'autoroute pour le retour ...
Un épais brouillard gâchait le paysage ...
Le Trophée d'Auguste et l'église Saint Michel (XVIIe s).
Le casino et l'opéra
LA TURBIE
« Surplombant la Principauté de Monaco à 1.150m, l'ensemble du territoire de La Turbie est « un vaste et superbe balcon » suspendu au dessus de la Méditerranée. La Turbie possède de nombreux vestiges du passé : portails de l'enceinte du XIII°, et le fameux Trophée d'Auguste. qui une superbe tour romaine de 35 mètres de haut, elle est unique et date de l'an 6 av. JC.
De
par sa position dominante à plus de 500 mètres
au-dessus de la mer, permettant l’observation de dizaines de
kilomètres de côtes, La Turbie, zone frontalière,
a toujours été considérée comme un lieu
stratégique, et a longtemps servi de place forte.La
Turbie doit son nom au monumental Trophée des Alpes.
Il fût
édifié il y a 2000 ans par les Romains pour glorifier
l’Empereur Auguste, vainqueur des dernières tribus rebelles
des Alpes..Grâce
aux victoires d'Auguste, les Romains succèdent aux différentes
peuplades qui se sont installées sur le territoire turbiasque
depuis 3000 ans. A la chute de l’Empire Romain, les barbares se
jettent sur la région et s’acharnent sur le Trophée.
A
partir du 11ème siècle, le Trophée est
transformé en forteresse, entourée par l’enceinte des
premières maisons.
La
forteresse de La Turbie est finalement minée par ordre de
Louis XIV en 1705, et le Trophée en grande partie détruit.
Après une première annexion à la France sous
Bonaparte en 1793, la Turbie est définitivement rattachée
à la France en 1860. A la fin du 19ème siècle,
les Turbiasques voient arriver les premiers touristes de la "Belle
Epoque". Le
Trophée, après avoir été classé
Monument Historique en 1865, est enfin restauré à
partir de 1909. »