CARNET DE VOYAGE 03 - DE LA PTE DU GROUIN AU CAP FREHEL
LUNDI 28 mai 2007 APRES-MIDI - 13° - Pluie , vent et ciel gris de gris.
Après ce sympathique repas, nous avons repris la route pour Saint-Malo. La ville portuaire était envahie de touristes (comme nous ...) et nous avons eu un mal fou à nous garer ! Le vent soufflait très fort et le ciel était vraiment un peu trop gris !
J'ai retrouvé Saint-Malo avec plaisir (j'ai étais en 1999 seule) et suis toujours fascinée par ses murailles d'enceinte !
Le sosie du phare au Cap Frehel !
Histoire de l'usine marémotrice sur la Rance
Un premier chantier d'usine marémotrice commença à l'Aber-Wrac'h (Finistère) en 1925, mais fut abandonné, faute de financement en 1930. Les plans de cette usine servirent d'ébauche pour ceux de la suivante. L'utilisation de l'énergie des marées n'était cependant pas nouvelle, puisque de longue date des moulins à marée ont existé en des lieux touchés par la marée, et en particulier le long de la Rance.
L'idée de construire une usine marémotrice sur la Rance revient à Gérard Boisnoer, en 1921. Les premières études visant à la conception d'une usine marémotrice sur la Rance remontent à 1943, par la Société d'étude pour l'utilisation des marées (SEUM). Cependant, les premiers travaux ne commencèrent qu'en 1961.
Sa construction qui dura deux ans, exigea l'assèchement de la zone où est construite l'usine et nécessita la construction de deux barrages. La construction de l'usine put débuter le 20 juillet 1963, lorsque la Rance fut entièrement coupée par les deux barrages.
Les travaux durèrent trois ans et furent achevés en 1966. Charles de Gaulle, alors Président de la République, inaugura l'usine le 26 novembre de la même année. L'inauguration de la route franchissant l'usine eut lieu le 1er juillet 1967 et le raccordement au réseau EDF, le 4 décembre 1967.
Description
Le barrage s'étend sur 750 mètres, entre la pointe de la Brebis à l'ouest et la pointe de la Briantais à l'est, au sud de Dinard et Saint-Malo, à l'embouchure du fleuve côtier de la Rance.
Au total, l'usine a coûté à l'époque 620 millions de francs (ce qui correspond à environ 730 millions d'euros de 2007).[1]
Le barrage de l'usine mesure quant à lui 332,5 mètres.
L'électricité est produite par 24 groupes bulbes (turbines).
Elle constitue 90% de la production électrique de la Bretagne. Cette production d'électricité ne représente que 3 % de l'électricité consommée en Bretagne, soit 600 millions de kWh.
Les turbines Bulbes
Chaque groupe bulbe comprend une turbine et un alternateur de 10 000 kW.
Ces turbines utilisent à la fois la force des marées et celle du courant de la rivière. Elles tournent donc dans les deux sens. Elles peuvent fonctionner en turbinage (le mouvement créé par le courant est transformé en électricité) ou en pompage (la turbine est alimentée par le réseau afin de remplir plus vite le bassin).
SOURCES WIKIPEDIA
DINARD
J'ai passé un sacré bout de temps l'oeil rivé sur l'objectif pour ces quelques instantanées amusantes et ces grandes vagues furieuses m'ont rappelé notre Atlantique marocain et tous les bons moments passés à jouer avec l'océan déchaîné !
Peu avant notre arrêt sur la presqu'île de Saint-Jacut, j'ai pris ces photos :
Presqu'île de Saint-Jacut : MAGNIFIQUE !
Puis un peu plus loin, sur la pointe Saint-Cast, le château en ruine du Guildo :
Et pour terminer notre belle promenade, les deux phares (l'ancien et le nouveau) du Cap Frehel :
CAP FREHEL
Site légendaire, réserve ornithologique, dominant une mer au bleu teinté d'émeraude, le Cap Fréhel offre un spectacle dont on ne se lasse jamais. Le cap Fréhel, merveille de la nature, est l'un des sites les plus impressionnants de la Bretagne avec des falaises dominant la mer de 70 mètres. Le tour du cap constitue une magnifique promenade entre les bruyères et les ajoncs. Il s'étend de la pointe du Grouin à l'Est, jusqu'à l'île de Bréhat à l'Ouest. Par temps clair les îles Anglo-Normandes sont parfois visibles.
A droite du cap, se dresse l'illustre silhouette du fort la Latte. Le vieux phare, ou Tour Vauban, fut édifie en granit sous Louis XIV, sur les plans de Simon Garangeau. Il fonctionna d'abord au charbon, puis avec des becs à réverbères qui brûlaient à l'huile de poisson. Le phare actuel, dont le feu porte à 110 km, domine la mer de 103 m a été construit en 1950. Du haut de ses 145 marches on domine la pointe de Paîmpol (à l'ouest) à celle du Groin (à l'est). La nuit, il est même possible d'apercevoir l'éclat du phare de la Corbière, à la pointe sud-ouest de Jersey, à 50 km au large.
L' Esplanade Saint-Vincent est la plaque tournante de la circulation qui permet d' arriver à la vieille ville (Intra-Muros).
La Chaussée du Sillon qui longe la mer depuis Paramé et la Chaussée des Corsaires qui, elle, longe le bassin Duguay-Trouin en venant de la gare sont, avec la chaussée Eric Tabarly qui vient de Saint-Servan en passant par l' écluse du Naye, les trois artères qui permettent l' accès Intra-Muros.
SOURCES WIKIPEDIA