STRASBOURG = LE PARLEMENT, LE RHIN, LES CYGNES, LE CENTRE ...
NOUS N'AVONS QUE DEUX JOURS POUR VISITER STRASBOURG CAR MON HOMME SOUHAITE ALLER VOIR LA CITE DE L'AUTOMOBILE (BUGATTI) A MULHOUSE LE MERCREDI 26 DECEMBRE AVANT NOTRE DEPART POUR LA SUISSE ET L'ITALIE ... AINSI DONC? ... NOUS AVONS FAIT UN PEU VITE ET N'AVONS PAS PU TOUT VOIR MAIS NOUS REVIENDRONS AU PRINTEMPS 2009 AÏN SHA ALLAH CAR J'AI DES COUSINS SUR PLACE QUI NOUS ONT PROPOSE DE NOUS LOGER.
VOIR CETTE VILLE A LA BELLE SAISON EST NOTRE RÊVE ! AINSI DONC, JE VAIS SCINDER LA JOURNEE DU LUNDI 24/12 QUI EST TRES LONGUE EN DEUX PARTIES. LA SECONDE PARTIE COMPRENDRA TOUTES LES PHOTOS DE LA CATHEDRALE ET DE NUIT.
LUNDI 24 DECEMBRE 2007 - (- 4°) - PREMIERE PARTIE
Une neige fine tombe doucement ce matin. L'air est très sec cependant ...?! Le ciel est "cotonneux" et, biens couverts, nous n'avons pas froid. Ma voiture démarre au premier tour de clé ! La journée s'annonce bien ...
Après un petit déjeuner copieux nous partons à la découverte du Parlement Européen noyé sous la neige :
"Le Parlement européen est le corps parlementaire de l’Union européenne (UE) directement élu par les citoyens tous les cinq ans depuis 1979. Avec le Conseil des ministres, il compose la branche législative des institutions européennes. Le parlement a son siège à Strasbourg en France ; ses commissions, ainsi que certaines séances plénières additionnelles se tiennent à Bruxelles ; son secrétariat général est installé à Luxembourg. Il y a actuellement 785 députés." Wikipédia
"Panoramique" pris en Batorama !
Cette photo aérienne trouvée sur le Net donne bien les proportions du Parlement !
http://www.fileane.com/laurie/laurie01/strasbourg_parlement_europeen.htm
La passerelle relie le Parlement à la Cour Européenne
Au fond, le Palais l'Europe abrite les salles de réunion et bureaux du Conseil de l'Europe et l'hémicycle de l'Assemblée parlementaire.
"La Cour européenne des droits de l'Homme (aussi appelée CEDG ou Cour de Strasbourg, par opposition à la Cour de justice des communautés européenne) est un organe juridictionnel supra-national créé par la Convention européenne des Droits de l'Homme dans le cadre du Conseil de l'Europe. Elle a été créée en 1959 et siège depuis le 1er novembre 1998 à Strasbourg dans un bâtiment conçu par l'architecte Richard Rogers."
A force de tourner-virer ... nous avons trouvé ce petit chemin pour une autre vue !
Les premières émissions d’Arte sont diffusées simultanément en France et en Allemagne par satellite (TDF 1-2 et DFS1-Kopernikus) ainsi que par câble le 30 mai 1992. La même année, suite au dépôt de bilan de La Cinq, le CSA attribue à Arte, à la demande du gouvernement français, les fréquences hertziennes laissées vacantes sur le cinquième réseau hertzien national français. À partir du 28 septembre 1992, la chaîne culturelle est diffusée sur ce réseau entre 19h et 1h. Ce créneau de diffusion est étendu de 19h à 3h le 11 décembre 1994. Les chaînes régionales ORB (Potsdam) et MDR (Leipzig), membres de l’ARD depuis le 13 mars 1991, rejoignent Arte Deutschland TV GmbH le 1er janvier 1995. Le 9 novembre 1996, les cinq « nouveaux » Länder est-allemands adhèrent au "Traité inter-étatique" du 2 octobre 1990. » Wikipédia
L'Homme a envie de pousser jusqu'à l'Allemagne toute proche et le Rhin :
Une certaine émotion nous étreint en passant le Pont de l'Europe (Pont de Kehl) et toute cette zone pleine d'histoiressssss tristesssss que son papa nous racontera dans quelques jours puisqu'il y était !
« La prise de Strasbourg
Dans
cette ambiance de victoire, Leclerc anticipe de nouveau sur la prise
de Saverne qui est son objectif principal et il inscrit déjà
sur la carte la manœuvre vers le Rhin et le déploiement
logistique qui le conditionne, déploiement qui doit
s'effectuer sur des itinéraires peu nombreux du fait des
destructions. La décision du 21 prépare la charge sur
Strasbourg et ordonne le nettoyage du col de Saverne, artère
vitale des opérations dans la plaine d’Alsace.
L’ordre
que donne Leclerc pour le 23 précise :
Intention
:
prendre Strasbourg et si possible Kehl,
continuer à surveiller la trouée de Saverne,
se garder face au sud, empêchant toute réaction ennemie venant en particulier de Molsheim.
Consignes particulières :
ne pas s’attarder, mais charger au maximum,
contourner les résistances et éventuellement ne pas hésiter à modifier les axes prescrits sous réserve de ne pas encombrer les axes voisins,
ne pas assurer la garde des prisonniers, mais les désarmer et détruire leurs armes,
aussitôt qu’un élément aura franchi le pont de Kehl, détruire les défenses et assurer la neutralisation des destructions préparées.
Laissons maintenant le général Rouvillois raconter cette journée mémorable. "Dans l’aurore tardive du 23, débouche la charge. Strasbourg 35 kilomètres, la pluie cingle les visages des chefs de char dressés hors de leurs tourelles et aveugle les tireurs derrière leurs périscopes. Les sous-groupements Massu, Putz, Cantarel sont rapidement sur la ligne des forts où ils se heurtent à une solide défense couverte par un fossé antichar. Tandis que Putz franchit de vive force le fossé antichars, le sous-groupement Rouvillois sur l’axe nord avance sans rencontrer de résistance sérieuse. Accélérant encore le rythme, le détachement arrive en vue de la ligne des forts. Les véhicules ennemis qui se profilent sur la crête, les tirailleurs qui gagnent en courant les tranchées pleines d’eau, sont traités au canon et à la mitrailleuse. La résistance adverse est de courte durée. Sous la pluie battante, la course continue et, très vite, c’est le déboulé à travers les rues de Strasbourg. La surprise est totale. Sans tarder, la réaction ennemie s’amorce : de certaines fenêtres, de quelques coins de rue, puis des casernes transformées en points d’appui, partent des coups de feu sur les équipages peu nombreux dans la capitale alsacienne."
"Renforcé par Massu qui a contourné la ligne des forts par le nord, tout en commençant des pourparlers pour obtenir la reddition de la kommandantur, le sous-groupement de tête fonce vers le pont de Kehl. Derrière arrive l’artillerie que Langlade a lancée sur l’axe nord dès qu’il l’a su libre. Arrivé en vue du Petit-Rhin, le sous-groupement de tête bouscule les soldats allemands chargés de garder le pont. Au total 180 prisonniers qui, s’ils n’avaient été paralysés par la surprise, auraient pu constituer un point d’amarrage pour les détachements et les isolés refluant en désordre à la recherche d’un refuge. Entre le Petit-Rhin et le Rhin, la surprise ne joue plus et la résistance devient farouche. Attaqués dans leurs tanières au canon, les héroïques défenseurs du dernier redan tombent sur leurs armes mais ne capitulent pas. Renforcés à temps, ils brisent l’ultime assaut vers la terre allemande."
"L’ennemi cependant ne reprendra pas pied dans Strasbourg car la division s’y concentre. Avant la tombée de la nuit, le général Leclerc dont les forces tiennent tous les quartiers de Strasbourg et bordent le Rhin fait hisser les couleurs sur la flèche de la cathédrale. Le serment du 2 mars 1941 après la prise de l'oasis de Koufra est tenu ! (Jurer de ne déposer les armes que lorsque nos couleurs, nos belles couleurs flotterons sur la cathédrale de Strasbourg !)"
Ainsi, Strasbourg, capitale symbolique fut, de fait, prise à 80 kilomètres de sa cathédrale par l’entreprise secondaire d’une troupe mineure, immédiatement élargie par un chef prestigieux à la dimension politique et stratégique. »
Chef
de bataillon Jean-Louis Thebault
35e Régiment
d'infanterie (France)
Cet article est basé sur le récit (extraits en italique) du général Rouvillois, commandant le 12ème RC en 44-45, récit paru en 1969 dans Historia magazine N° 84
http://www.checkpoint-online.ch/CheckPoint/Histoire/His0016-2eDBChargeStrasbourg.html
-°-°-
Retour à Strasbourg où nous nous "perdons" volontairement pour découvrir la proche banlieu et VOILA CE QUE CELA DONNE :
De bien jolies maisons décorées pour Noël et aux toits blanchis de neige ...
Les arbres plient sous le poids du givre !
Les bords de l'Ill ...
... et un couple de cygnes familiers quémandant un peu de nourriture ... Ils ont tout autant apprécié mon Panettone que le corbeau !
Ce bel oiseau est vraiment élégant ! J'ai pensé à toi Megan ...
Vous pouvez voir la neige tomber sur cette photo !
Après s'être restaurés, ils descendent le courant en aval
MAIS VOUS N'AVEZ PAS TOUT VU ... CAR EN AVAL DE L'ILL ...
... une colonie entière de cygnes se réchauffent sur les berges. Ni une ni deux, je fonce leur donner à manger, bravant courageusement leurs becs et ma peur ... (MDR !)
Voyez le déploiement des ailes de ce bel oiseau !
Un moment MAGIQUE car les cygnes ne m'ont nullement mordue et que j'ai même pu en caresser un !
Nous nous dirigeons à présent vers le CENTRE VILLE pour retrouver la place de la Gare si belle sous sa coupole :
La gare avant l'installation de la Coupole par Jean-Marie
Duthilleul, architecte
« La structure de verre, qui conserve intact l’ancien édifice, a permis de presque doubler la surface de la gare de Strasbourg (François Bouchon/Le Figaro).
Le 10 juin 2007, le TGV partait à la conquête de l’Est. Une trentaine de villes devaient alors se préparer à accueillir des voyageurs supplémentaires arrivant à grande vitesse. Trois nouvelles gares ont donc été construites : un parallélépipède translucide pour Lorraine TGV, une stricte façade de pierre pour Champagne-Ardenne et un étonnant campanile de bois pour Meuse-Voie sacrée.
... A Strasbourg où était prévue une augmentation de trafic de 40 000 à 60 000 voyageurs par jour on s’est donc efforcé d’adapter un édifice ancien mais étroit à cette affluence annoncée.
Après 24 mois de travaux, le chantier qui a coûté une soixantaine de millions d’euros est désormais achevé. Lundi, c’est une gare historique désormais mise sous verre qui sera inaugurée.
Construite par les autorités allemandes, la gare de Strasbourg avait à l’origine été inaugurée le 15 août 1883. L’édifice classique, œuvre de l’architecte Johann Jacobsthal, se devait d’impressionner la population et arborait un caractère monumental. Sa façade donnait alors sur un jardin qui a par la suite disparu sous la pression notamment des voitures.
« .... La gare de Strasbourg a donc pris de l’épaisseur, mais avec légèreté, grâce à une très grande halle de verre. Dressée le long de sa façade côté ville, elle a abouti au quasi-doublement de la surface d’accueil de l’établissement. Et sa forme courbe permet une illusion d’optique : «C’est comme si on avait mis tout le bâtiment sous globe », remarque en effet Jean-Marie Duthilleul.
Cette impressionnante mutation n’a pas été sans susciter de polémiques. Certains Strasbourgeois n’ont ainsi guère apprécié de voir leur gare avalée par le verre. Jean-Marie Duthilleul, architecte, souligne, lui, la grande transparence du verre comme la finesse de l’ossature métallique. «Il y a très peu d’acier pour soutenir le globe. Les arcs sont très fins et soutenus par des câbles. De face, on ne voit quasiment pas cette structure. Selon les heures de la journée, on voit plus ou moins clairement la gare historique qui, elle, a été rénovée.» Ainsi, de nuit, l’éclairage permet d’éclipser les courbes de la verrière mais, sous d’autres cieux, c’est la façade de pierre qui s’efface sous les reflets. »
Marie-Douce Albert.
31/10/2007 |
Mise à jour : 22:19 |
Nous quittons la Gare pour nous diriger vers la Place de la République :
Cet ancien omnibus à chevaux absolument magnifique !
L'opéra national du Rhin place Broglie (ancienne place du Marché-aux-Chevaux) et ce "cheval de Troie" !
Fontaine de Janus, réalisée par Tomi Ungerer pour les 2000 ans de la ville en 1988
Photo de la fontaine entière (Wikipédia)
Une grande partie des photos "de ville" ayant été prises en roulant en raison de la circulation dense de cette veille de Noël ... je vous prie d'en excuser la piètre qualité !
Palais de justice (Palais du Rhin) - Photos prises en roulant
Le palais universitaire (Kaiser-Wilhelms-Universität Strassburg) édifié en 1884 sous le contrôle du jeune architecte Otto Warth, accueille aujourd'hui encore certaines filières universitaire
"Bien que d'apparence ancienne (style
gothique), l'église Saint-Paul
date seulement de 1897. Construite durant la période de l'annexion germanique,
par l'architecte Louis Muller, l'édifice sert de lieu de culte aux soldats
de la garnison allemande, de confession protestante (les catholiques se font
bâtir l'église Saint-Maurice). Avec ses 76 mètres, Saint-Paul est l'une des églises les plus
élevées de Strasbourg." http://www.visiter-strasbourg.com/Liste_Totale/culte/paul.htm
Le Tramway place de l'Homme de fer que nous n'avons même pas vu faute de savoir qu'il existait !
« L'homme
de fer" qui a donné le nom de la place est toujours
visible : c'est l'enseigne d'une pharmacie représentant un
homme en armure du 17e siècle (l'original est conservé
au Musée Historique).
Avec la mise en service du tramway en
1994, la place acquiert son identité grâce à la
rotonde de verre de 700 m2. Elle caractérise le point central
des transports en commun de la ville : carrefour entre les lignes de
tram et les bus. »
http://www.ardep-alsace.com/journeespro_photos_stbg_gare.htm
NOUS ATTEIGNONS ENFIN LA PLACE KLEBER ET SON IMMENSE SAPIN SI CELEBRE !
« Anciennement
nommée Barfüsserplatz (place
des va-nu-pieds en allemand
en raison de la présence d'un monastère
franciscain),
elle devient la Waffenplatz au XVIIe siècle
(place d'Armes en allemand),
puis
la place Kléber le 24
juin 1840,
lors de l'inauguration du mausolée à la gloire du
général strasbourgeois Jean-Baptiste
Kléber, statue le représentant en pied, sous
laquelle un caveau renferme son cercueil depuis 1838
. De 1940 à 1944, la place est renommée Karl
Roos Platz, d'après l'autonomiste alsacien tué par
les soldats français en 1940.
Après
avoir été le cœur du réseau de l'ancien tramway
(1886 - 1960),
puis vaste parking de surface, traversée d'une voie routière,
la place a été réaménagée de
manière controversée en 1994
par l'architecte
Guy
Clapot.
Cette transformation s'est faite dans le cadre de la piétonisation du centre historique de la ville, ainsi que dans le cadre du retour du tramway dont les lignes A et D traversent la frange ouest de la place, dans le prolongement de la rue des Francs-Bourgeois.
Jusqu'en
2003, la place Kléber
accueillait l'un des principaux marchés de la ville, les
mercredi et vendredi.
En
2007, la Place Kléber
est entièrement réaménagée. » Wikipédia
"Le 14 juin 1800, au Caire, Soleyman el-Halaby, un jeune étudiant syrien, assassine le général Jean-Baptiste Kléber. Le commandant suprême de l’armée d’Égypte est alors au faîte de sa gloire : il a remporté, trois mois plus tôt, la victoire d’Héliopolis, reprenant la Haute-Egypte aux Turcs et aux Anglais. La gloire de Kléber surpasse alors celle de Bonaparte. Son assassinat le fait passer de la gloire à la légende. La mort de Kléber est donc un souci pour Bonaparte. Pas question donc de lui célébrer des obsèques nationales, ni même de lui donner une sépulture qui pourrait devenir très vite un lieu de pèlerinage républicain. Au Caire, on embaume le corps, on le dépose dans un cercueil de plomb, disposé lui-même dans un cercueil de chêne et on l’enterre au fort Ibrahim. Finalement, en 1818, Louis XVIII ordonna qu’on transfère les cendres de Jean-Baptiste Kléber à Strasbourg, sa ville natale. Le corps de Jean-Baptiste Kléber repose depuis le 15 décembre 1838 dans un caveau situé sous sa statue au centre de la place Kléber. La statue, œuvre de Philippe Grass de 1840, représente le général en pieds, tenant la lettre de l'amiral Keith qui demandait la capitulation des troupes françaises. Kléber s'adressa alors à ses troupes : « Soldats, on ne répond à une telle insolence que par des victoires. Préparez-vous à combattre ». L'armée turque acheminée par les Britanniques fut écrasée par les troupes de Kléber. L'inauguration de cette statue fut faite avec une certaine gêne par les autorités de l'époque. C'était en effet le temps de la Monarchie de Juillet et de la réconciliation et l'oubli des conflits passés. La ville organisa donc une grande fête pour l'inauguration de la statue de Gutenberg, sujet consensuel et rassembleur, alors que l'inauguration de la statue de Kléber se fit beaucoup plus discrètement 10 jours plus tôt en juin 1840. » Wikipédia
À l'occasion du traditionnel Christkindlmärik, le célèbre marché de noël de Strasbourg, un sapin de Noël monumental venu des Vosges et richement décoré est planté dans l'angle sud-est de la place.
Détails des "chiens assis" sur les toits
L'Aubette
« La
place est bordée sur son flanc nord par l'Aubette,
bâtiment néo-classique construit au XVIIIe siècle
dans le cadre du plan
d'embellissement Blondel. Construite
en 1778, l'Aubette
(abri ou aube car c'était à l'aube que les ordres
militaires étaient donnés ?!) grand
et splendide palais de style classique fut tout d'abord un corps de
garde, point duquel étaient transmis les ordres à
l'aube, d'où son nom.
Conservatoire
de musique vers la fin du XIXe siècle,
le bâtiment abrite ensuite un complexe de loisirs décoré
en 1928 par les
artistes Theo
van Doesburg, Hans
Arp et Sophie
Taeuber-Arp, et très vite considéré par
certains les experts comme la chapelle
Sixtine de l'art
moderne.
Aujourd'hui,
l'Aubette
est au centre d'un projet de reconversion et de réhabilitation
qui verra la naissance de boutiques et de restaurants haut de gamme
sur près de 6000 m² de surface. » Wikipédia
Et bien oui ... mon Homme bois son vin chaud parfumé de cannelle ! J'y trempe mes lèvres et le goût parfume mon palais durant tout le reste de la balade ! Les gens se retournent sur notre passage alléchés par l'odeur ...
Une belle flamme, symbole de paix, brûle au coin de la place
Cette belle façade où apparaît gravé "ERBAUT 1906" reste pour moi une "inconnue" ?????
PLACE GUTENBERG - MARCHE DE NOËL QUEBECOIS :
La place Gutenberg est la place de Strasbourg qui accueille chaque année en période de Noël, l'édition du livre. Des contes y sont lus pour les petits et grands mais cette place accueille également le marché de Noël du pays étranger mis à l'honneur par Strasbourg.
La grande bâtisse à droite sur la photo est le Neubau (Chambre de Commerce et d'Industrie)
« L’histoire de ce bâtiment est à la fois peu connue des strasbourgeois et des autres et peu commune; Le Neubau, un véritable prototype immobilier;Le Neubau sera en effet, pour ses 'promoteurs', le Magistrat de Strasbourg, et pour ses architectes, une initiative audacieuse. L’originalité de ce bâtiment réside dans son architecture classique de la Renaissance qui tranchait avec l’architecture locale à colombage et ceci jusqu’au 17 ème siècle. Au 15 ème siècle, l’Alsace montre peu d’enthousiasme pour la welsche manier, donc pour une architecture structurée par des motifs antiques. Il s’agit là d’une exception pour l’époque. D’où tous les débats autour de sa construction. Peut-être, à Strasbourg, se méfie-t-on de trop d’ostentations ? En 1498, du haut de sa chaire de la Cathédrale, Geiler Von Kaisersberg avait d’ailleurs critiqué sévèrement le luxe apparent de certaines demeures bourgeoises. Le prédicateur trouvait que beaucoup ne construisaient pas seulement pour leur besoin mais uniquement pour leur gloire. Aussi, faut-il du courage au Magistrat, le pouvoir exécutif de la République de Strasbourg, pour décider de la construction de cet hôtel à la fois spectaculaire et onéreux, avec des façades toutes réalisées en pierre de taille et avec un ordonnancement ”antiquisant”. A la fin du 16 ème siècle, il fallait se rendre à Bâle ou à Heidelberg pour trouver une architecture aussi révolutionnaire. Le Neubau sera ainsi le premier édifice strasbourgeois construit en pierre de taille.A l’instar de tous les prototypes, il véhiculera à la fois les ambitions architecturales et urbaines des membres du Magistrat mais sera aussi le témoin des indécisions de ce même Magistrat. Le Neubau sera ainsi édifié à la rencontre des deux principales artères de la cité médiévale : d’une part, l’axe du commerce, qui part de l’Ancienne Douane : le port de Strasbourg au Moyen-Age, passe par la place du Marché aux Poissons également dénommée place Saint-Martin. D’autre part, l’axe principal de la ville, la Grand-Rue, qui débouche presque à ses pieds, sur l’une des entrées de l’antique Argentorate, la rue des Hallebardes. »
« Jean Gensfleich
zum Gutenberg
est né à Mayence vers 1399. Des ennuis de justice
l’oblige à quitter sa ville natale. Il arrive à
Strasbourg en 1434 et s’établit comme orfèvre et
graveur. Il perfectionne l’imprimerie en mettant au point les
caractères typographiques de métal mobiles. L’invention
qui l’a rendu célèbre est un nouveau type
d’imprimerie, à base de 25 caractères en plomb et
d’une presse à bras équipée d’un châssis
à vis. A la suite de démêlés avec ses
créanciers, la presse est saisie en 1440. Gutenberg quitte
Strasbourg en 1444. Il remonte son atelier à Mayence. Ce
dernier est de nouveau saisi en 1454. Gutenberg meurt en 1468.
L’oeuvre majeure de Gutenberg est l’édition de la fameuse
bible en latin "à 42 lignes"
Cette statue a
été réalisée en 1840 par David
d'Angers. Gutenberg est représenté debout tenant
dans ses mains un feuillet de la Bible qu’il vient d’imprimer
avec une presse placée sur sa gauche. Sur cette feuille sont
placés quelques mots de la Genèse « Et la
Lumière fut ».
Les quatre faces de son piédestal
portent des bas-reliefs en bronze représentant les plus grands
hommes de l’humanité dont la gloire est directement liée
à l’invention de l’imprimerie. Chaque plaque est dédiée
à une partie du Monde et à ses plus illustres
représentants.
A la fin du XVe
siècle, l’imprimerie connaît un formidable essor à
Strasbourg, profitant de plusieurs facteurs : le tout nouveau
commerce du papier, les progrès de la métallurgie, le
développement de l’illustration par la gravure sur bois et
l’intense vie religieuse et intellectuelle en Alsace.
En 1480,
Strasbourg compte une dizaine d’ateliers d’imprimeurs.
A la
Montagne-Verte, il ne reste aujourd’hui aucun vestige du lieu
qu’habita Gutenberg.
En 1530, le magistrat de la ville ordonna sa destruction, craignant
que l’ennemi put s’y fortifier aux portes de la ville. Quelques
années auparavant, un moulin à papier avait été
installé à proximité. Et durant plus de deux
cents ans résonnait à cet endroit le bruissement de ses
grandes roues, mêlé au clapotis de l’Ill. »
http://www.jmrw.com/France/Strasbourg/pages/20040708-130448_jpg.htm
Oui, oui, oui, je regarde également les étales des marchés de Noël ... mais il y a tant d'autres choses à voir et la nuit tombe ... Nous y reviendrons !
LA MAISON KAMMERZELL :
« La
construction de cette maison, en face de la Cathédrale
Notre-Dame, dont les colombages
comptent parmi les plus richement décorés de la ville,
remonte à l'année 1427.
Cependant, l'édifice ne prendra son aspect definitif qu'en
1589.
Construite
par le célèbre négociant de fromages Martin
Braun, dans ce style Renaissance
très particulier, le rez-de-chaussée est en pierre et
les étages supérieurs en bois sculptés avec des
fenêtres en cul-de-bouteille. Les sculptures des poutres
représentent des scènes sacrées et profanes. Sur
le pignon, on voit encore la poulie qui servait à faire monter
les réserves au grenier.
Après
de nombreux propriétaires, l'édifice est acquis par la
Communauté
urbaine de Strasbourg, via son organe la fondation de l'Œuvre
Notre-Dame. Elle fait partie, comme le centre historique de
Strasbourg, du patrimoine mondial de l'humanité. C'est
aujourd'hui et depuis le dix-neuvième siècle un
restaurant, ce qui en fait le plus vielle édifice encore
exploité de Strasbourg. » Wikipédia
Et je conclurai, pour cette première partie, que cette ville si belle aujourd'hui a été très âbimée par la dernière guerre mais que toutes les merveilles que nous avons vues ont été reconstruites à l'identique, à ma plus grande admiration. Voyez plutôt :
Le quartier de la cathédrale et en bas à droite la place Guttenberg
http://www.witzgilles.com/strasbourg_23_novembre_1944.htm