MOLSHEIM (ALSACE) = SUITE DU VOYAGE A STRASBOURG
Voilà déjà plusieurs jours que je prépare ce post qui était en attente "brouillon" ... Le voici enfin !
AU PROGRAMME AUJOURD'HUI :
- LE NOUVEL OEIL DE PAT DE VERRE
- MOLSHEIM
- LES CHATS AIMENTS LES SACS
- PANNE INTERNET PENDANT DEUX JOURS ...
De ce voyage à Strasbourg, nous en étions restés au Parc de l'Orangeraie où nous nous sommes promenés le mardi 25 décembre 2007.
Le lendemain, nous prenions la route pour aller à Mulhouse afin de visiter la Cité de l'Automobile Schlumpf où nous avons pu admirer près de 550 voitures anciennes absolument magnifiques. Ce Musée fera l'objet d'un post SPECIAL ces prochains jours.
Aujourd'hui je vous emmène à MOLSHEIM et en Suisse (très peu ...).
JEUDI 27 DECEMBRE 2007 - MOLSHEIM
Il fait +3° !!! Tout est blanc et le réchauffement (!) a engendré une brume épaisse. On signale à la météo du verglas sur toutes les routes. Nous qui souhaitions passer par "la route des vins" (cliquez pour en savoir plus), nous ne pourrons pas. Trop dangereuse par ce temps car étroite et à l'hubac des collines sous-vosgiennes. Nous avons donc raté de merveilleuses découvertes dont le château de Koenigsbourg ...
Ce n'est que partie remise !
Il est un peu plus de 11 heures quand nous entrons dans Molsheim, la ville où Ettore BUGATTI a installé sa première usine en 1909.
Ettore Bugatti est un ingénieur d’instinct plus que de formation animé par une incessante quête du beau, qui donne naissance à de nombreux chefs-d’œuvre. Inventif et visionnaire de génie avant-gardiste au goût de grand luxe artistique, il dessine des plans qui constituent les bases pour ses ingénieurs qu'il choisi parmi les meilleurs et les plus talentueux. Il dépose avec son fils plus de 1000 brevets. La devise de sa vie : " Rien n’est trop beau, rien n’est trop cher ".
En 1909 son fils unique Jean Bugatti naît le 15 janvier. Ettore fonde sa propre marque Bugatti en décembre à Molsheim-Dorlisheim en Alsace (alors sous occupation Allemande) à 20 km à l'ouest de Strasbourg et s’installe dans une somptueuse villa...... WIKIPEDIA
A notre droite, une belle et imposante église pourvue de
deux clochers. Il s'agit de l'église des Jésuites (1615 - 1617), l'une des plus importantes du pays.
Déjà mon oeil est attiré par un autre clocher particulier :
Il s'agit de la porte des Forgerons (Scmiedtor), le plus important vestige des fortifications du XIVe siècle. Précédée d'un pont-levis qui enjambait le fossé rempli d'eau, elle était munie d'une herse. La partie supérieure de la tour fut endommagée en 1783 lors d'un incendie. Derrière le sapin, à droite, on aperçoit la maison du corps de garde datant du XVIIe siècle et garée tout à côté ma titine qui a bien roulé ...
Au dessus de la porte, une statue de la Vierge Marie, protectrice de Strasbourg (1808).
Sous l'arche, on devine la belle maison ci-dessous, de style typiquement alsacien :
Il s'agit des Grandes Boucheries ou "Metzig" (1525) vues de dos.
Voici la place de l'Hôtel de Ville avec sa fontaine du XVIe siècle et le "Metzig" (Grandes Boucheries) de face.
Les "Grandes Boucheries" ou "Metzig" de 1525, de style Renaissance avec façades à pignons, double escalier extérieur, gargouilles, horloge à jaquemart, cadran lunaire. "Altorferhof" cité administrative, ancien grenier des comtes du 17ème siècle, avec belle pieta.
Un énorme sapin m'empêchait de la prendre réellement de face ...
Et un joli sourire pour vous !
Détail de la photo ci-dessus ...
Vue dos au "Metzig" sur la place et les maisons à colombages du XVI et XVIIe siècles.
Ce vieil homme (au moins 90 ans ...) sur son vélo, pédalait courageusement malgré le froid !
Nous avons ensuite suivi le circuit découverte BUGATTI à Dorlisheim (proche banlieu de Molsheim) marqué par des bornes numérotées :
L’Hostellerie du
Pur Sang : nous
commençons notre visite par l’Hostellerie du Pur Sang. Cet
hôtel particulier fut racheté par Ettore Bugatti dans
les années 20, pour y accueillir ses amis et quelques clients
de prestiges. Les cuisines se trouvaient au sous sol, la salle à
manger et le bar au rez-de-chaussée, et 3 chambres et 2 salles
de bain à l’étage. Après le retrait de la
famille Bugatti, les différents directeurs d’usine occupent
les lieux. Actuellement, cette bâtisse est le siège de
différentes associations Bugatti.
http://www.leblogauto.com/2008/01/molsheim-bref-passage-chez-bugatti.html
Le
Bogie d’Autorail : la
crise économique frappe de plein fouet les constructeurs de
voitures de luxe dans les années 30. Bugatti tente alors de se
diversifier et lance un projet d’autorail en utilisant 2 ou 4
moteurs de la Royale. Un modèle à 4 moteurs et près
de 1000ch battit le record du monde de vitesse avec 196 km/h. Entre
1934 et 1939, 86 exemplaires d’autorails sortiront des chaines de
l’usine.
http://www.leblogauto.com/2008/01/molsheim-bref-passage-chez-bugatti.html
La «
Hardtmulhe » : l’usine Messier-Bugatti
En
1909, Ettore Bugatti rachète une ancienne teinturerie, et
l’année suivante, les 5 premières voitures (type 13)
sortent de l’usine. A son apogée, l’usine occupe 150 000
m2 couverts et comprend une fonderie, une forge, des ateliers
d’usinage de précision, des halls d’assemblage, des bancs
d’essai moteur, un atelier de carrosserie et de sellerie. Après
la seconde guerre mondiale et la disparition d’Ettore, la mécanique
de précision prend peu à peu l’ascendant sur la
production automobile. Après plus de 7800 véhicules
produits, la dernière voiture (type 251) sortit des chaines en
1956.
En 1963, Hispano-Suiza reprend les activités, et
l’usine se spécialise dans la production d’éléments
aéronautiques. C’est cette usine que nous voyons
actuellement.
http://www.leblogauto.com/2008/01/molsheim-bref-passage-chez-bugatti.html
Le Château
St Jean : le
manoir original fut construit en 1857 par les Wangen de Geroldseck, à
l’emplacement d’une commanderie datant du 12e siècle.
Cette commanderie, dont il reste un portail, fût érigée
par les Chevaliers Hospitaliers de l’Ordre de St Jean de Jérusalem.
En 1929, Ettore acheta le château et 6 hectares de terrain
attenant. Cependant, il n’y vécu jamais, le château
servait à accueillir les clients prestigieux. Le château
fut racheté par Volkswagen en 1998 et, entièrement
restauré, sert à nouveau à l’accueil des
heureux clients …
http://www.leblogauto.com/2008/01/molsheim-bref-passage-chez-bugatti.html
Le nouvel atelier
d’assemblage : après
le rachat de la marque et du château St Jean, Volkswagen pose
en 2002, la première pierre du nouvel atelier. La première
Bugatti Veyron sort des chaines en 2006. Derrière les rideaux,
on devine les silhouettes de Veyron en phase finale d’assemblage…
http://www.leblogauto.com/2008/01/molsheim-bref-passage-chez-bugatti.html
En 1998,
Volkswagen AG achète la marque Bugatti et prend une décision
sans appel:
"Les prochains
modèles de cette marque légendaire seront fabriqués
à Molsheim, en Alsace, berceau de la marque. La petite ville
au pieds des Vosges, peut, indépendamment des ateliers
Bugatti, s’enorgueillir d’un riche passé: à
l’époque de la réforme et contre-réforme, elle
fût longtemps le siège des évêques de
Strasbourg. De plus, elle hébergea une université
jésuite très renommée qui toutefois, au début
du 18° siècle, s’exila dans la grande ville voisine.
Aujourd’hui, le site industriel occupe une part
importante de la superficie de l’époque. Alors, jusqu’à
1.200 personnes travaillaient au montage des modèles
légendaires. L’administration est située dans le
Château Saint Jean qui a été restauré. La
production de la Veyron 16.4 est localisée dans le nouvel
atelier de forme ovale. Ajoutons le dépôt sobre et les
deux remises restaurées. L’orangerie et le vieux portail
demeurent deux témoins épargnés de l’époque
où opérait Ettore Bugatti."
http://www.bugatti.com/fr/tradition/histoire.html
C'est ici qu'a été conçue la superbe et rapide BUGATTI EB 16.4 VEYRON que nous avons pu admirer à Mulhouse à la Cité de l'Automobile :
Et Bugatti créa
la Veyron
Essai – 8/9/2006
Par Christophe Jausaud
« Depuis septembre 2000, la Veyron n'en finit pas de défrayer la chronique. Après bien des péripéties, elle fait enfin le bonheur de riches passionnés. Cette Bugatti, voulue par Ferdinand Piëch, va marquer l'Histoire. Rencontre.
"Enfin ! Le
10 mars dernier, alors que le Salon de Genève bat son plein et
que la Veyron y est exposée pour la 6e fois, le premier
exemplaire de cette fantastique automobile est livré à
son riche et heureux propriétaire. Bugatti est de retour. Et
quel retour ! 1 001 chevaux, le 0 à 100 km/h abattu en 2,5
secondes, plus de 400 km/h en pointe, voici quelques chiffres
hallucinants, mais il y en a tant d'autres. Rendez-vous à
Molsheim,
enfin à Dorlisheim, pour un galop d'essai fin août.
Malgré les multiples rencontres depuis sa révélation
au Mondial de Paris en 2000, la Veyron impressionne toujours autant.
Il s'agit plus de respect, voire de crainte, avant de prendre le
volant d'une automobile exceptionnelle, qui plus est, facturée
1,1 million d'euros hors taxes ! La barrière de sécurité
s'ouvre sur le domaine du Château Saint-Jean, acquis par Ettore
Bugatti
en 1933. Pas de Veyron à l'horizon, mais un bâtiment
moderne, fait de verre et d'acier, où elle est assemblée.
Le château et ses remises apparaissent ensuite sur la droite.
Un patrimoine immobilier que Volkswagen a fait revivre après
avoir racheté la marque en 1998. Dans la remise sud, où
les clients sont habituellement reçus, Georges
Keller,
directeur de la communication, et Pierre-Henri
Raphanel,
ancien pilote de F1 et du Mans, aujourd'hui officiel Bugatti,
m'accueillent. Direction l'usine. Après les vérifications
d'usage, Pierre-Henri Raphanel lance les seize cylindres de la
Veyron. Le
bruit est rauque, sourd, captivant. A
bord, l'ambiance est luxueuse et chaleureuse. Contrairement à
d'autres supercars, le carbone n'a pas pris le pouvoir, la Bugatti
reste fidèle au cuir. Les premiers hectomètres, afin de
quitter l'usine, se font au ralenti mais surtout accompagné
d'une douceur que l'on n'aurait pu imaginer. La boîte DSG fait
une nouvelle fois des merveilles. Une boîte qui a d'ailleurs
longtemps été le talon d'Achille de la Veyron car il
fallait qu'elle encaisse les 1 250 Nm de couple. Plus que l'Audi R10
TDi du Mans ! Les ingénieurs de Wolfsburg, associés à
l'équipementier anglais Ricardo, ont donc trouvé la
solution avec cette boîte qui peut même accepter jusqu'à
1 400 Nm. La contrepartie de cette performance est son
prix : environ 100 000 € !
Les premiers kilomètres sont avalés à un train
de sénateur. Un tour de chauffe où j'écoutais
attentivement les indications de mon professeur d'un jour. Puis
soudain, la belle se transforme en bête !"
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