SAINT-MARTIN (CÔTE FRANCAIS) - ÎLE DES CARAÏBES
Le 3 avril 2008, mon mari prenait l'avion avec sa soeur pour rejoindre ses deux frères à Saint-Martin, île située dans la Caraïbe, afin d'y effectuer une croisière sur le catamaran de son plus jeune frère.
Je n'étais pas du voyage car je n'avais pas le droit de fumer à bord. Fumeuse, mon choix a donc été de rester à m'affairer à la maison. Malheureusement pour mon Homme, le voilier a fait naufrage la nuit même de son arrivée. Il n'y aura donc AUCUNE PHOTO de croisière en mer mais seulement la visite de l'île.
Je vous mets cette photo car la vitesse, l'altitude et la température extérieur sont autant de chiffres qu'on ne voit pas même dans le TGV ... lol !
Le voilà posé à PRINCE'S JULIANA AIRPORT
"Cette île très particulière (superficie 87 m²) car coupée en deux : le nord est français et s'appelle SAINT MARTIN ; le sud est néerlandais et s'appelle SINT MAARTEN. La frontière est représentée par des pointillés sur la carte. Une légende raconte que les frontières des deux gouvernements ont été établies en 1648 lorsque, au lieu de s’affronter en duel, un Français et un Néerlandais décidèrent de longer la côte dans des directions opposées jusqu’à ce qu’ils se rencontrent à nouveau. Le Français offrit au Néerlandais une bouteille "d’eau" qui se révéla être du gin, ce qui peut expliquer le fait que la partie française est aujourd’hui plus étendue !!! "
(http://www.lasamanna.com/web/omar/francais-hotel-la-samanna.jsp?pageNo=3)
LA MER DES CARAÏBES :
"La mer des Caraïbes, ou mer des Antilles, est une mer de l'océan Atlantique, située à l'est de l'Amérique centrale et au sud-est du golfe du Mexique. Elle s'étend sur environ 2 415 km d'est en ouest et en moyenne deux fois moins du nord au sud et couvre une superficie de 2 640 000 km² [1].
Le nom de cette mer trouve son origine dans celui du peuple Caraïbe, qui habitait cette région jusqu'à l'arrivée des Espagnols au XVe siècle.
Sa définition est vaste car elle englobe le golfe du Mexique, les sections de l'océan Atlantique qui comprennent les Bahamas et les eaux territoriales de la Guyane, du Surinam et du Guyana. Cette définition est donnée par la Convention pour la Protection et le Développement de l'Environnement marin de la région de la Grande Caraïbe, dite Convention de Carthagène, seul traité environnemental régional obligatoire, adoptée à Carthagène (Colombie) le 24 mars 1983 et entrée en vigueur le 11 octobre 1986. Cette Convention compte actuellement 21 États contractants sur les 28 compris dans la région, et ses protocoles constituent un engagement légal pour ces pays, en vue de protéger, développer et gérer les eaux communes, de façon individuelle ou conjointe.
Les principaux pays ou îles qui bordent la mer des Caraïbes sont :
Le Mexique, le Honduras, le Nicaragua et le Costa Rica à l'ouest ;
Les petites Antilles (Grenade, Martinique, Guadeloupe, etc.) à l'est ;
les grandes Antilles (Porto Rico, Hispaniola, la Jamaïque et Cuba) au nord.
Cette mer communique au nord-ouest avec le Golfe du Mexique par le canal du Yucatán, et avec l'océan Atlantique à travers l'archipel des petites Antilles. Elle communique aussi artificiellement avec l'océan Pacifique par le canal de Panamá. Le passage du Vent — nom donné à la zone située entre Cuba et Haïti — est une importante route maritime entre les États-Unis et le canal de Panamá."
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MAIS VISITONS LA PARTIE FRANCAISE DE L'ÎLE :
MARIGOT
L'Homme résidait sur la baie Nettlé dont voici la plage :
D'ici on voit le côté néerlandais juste en face.
Du bord de la piscine de la résidence, vue sur Marigot.
Et voici la "pêche" à la noix de coco ...
MAIS VISITONS UN PEU LE CENTRE :
J'aime beaucoup ces peinture sur les murs !
La place du marché "à sec" ...
... et "mouillée" pendant une averse subite comme il y en a souvent là bas !
Toujours le marché
EGLISE METHODISTE MARIGOT
EMBARCADERE PORT MARIGOT et LA NAVETTE
Le pont levant de SANDY GROUND qui permet le passage des bateaux entre la mer et le lagon de SIMPSON BAY (côté français dans la baie Nettlé de Marigot) .
Du marché de Marigot, vue sur le fort Louis où vous allez "grimper" ...
"C'est Louis XIV qui commanda la construction de ce fort à Saint-Martin.
Mais en réalité ce n'est qu'un siècle plus tard, sous le règne de Louis
XV en 1767, que les travaux débutèrent réellement. Il fut alors armé de
quinze canons chargés de défendre les entrepôts du port de Marigot où étaient notamment stockées les récoltes telles que le café, le sucre et naturellement le rhum. Au XIXème siècle le batiment est rénové et modifié. A maintes reprises le fort fut au coeur de violentes batailles contre les anglais et notamment celle de 1808. En réalité, à la suite du partage de l'île entre la France et la Hollande, la partie française subira trois occupations anglaises avant la fin des hostilités.De cette époque, il reste la poudrière construite en pierre et en chaux."
http://www.guadeloupe-fr.com/unSiteTouristique/256/
Vue sur le port de Marigot en montant au Fort
Vue des hauteurs du fort, Galisbay et une épave de bateau ...
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COCONUT GROVE
La plage Orientale et vue sur Saint Martin
De Coconut Grove, vue sur la l'isthme de Saint Martin
Aujourd'hui il ne reste quasiment plus d'autres mangroves que celle de Coconut grove renaissant lentement des dégâts du cyclone "Luis" (1995).
La mangrove est un groupement de végétaux principalement ligneux qui se développent dans la zone de balancement des marées appelée estran des côtes basses des régions tropicales. On trouve aussi des marais à mangroves à l'embouchure de certains fleuves. Ces milieux particuliers procurent des ressources importantes (forestières et halieutiques) pour les populations vivant sur ces côtes. Les mangroves sont les écosystèmes les plus productifs en biomasse de notre planète. Les espèces ligneuses les plus notables sont les palétuviers avec leurs pneumatophores et leurs racines-échasses.
Palétuviers mais ... hors de l'eau !
La dégradation rapide de certaines mangroves est devenue inquiétante parce qu'elles constituent des stabilisateurs efficaces pour certaines zones côtières fragiles qui sont maintenant menacées, et parce qu'elles contribuent à la résilience écologique des écosystèmes après les cyclones et tsunamis.
ET MAINTENANT QUELQUES ECHANTILLONS DE LA VEGETATION :
L'arbre du voyageur
L’arbre du voyageur ou ravinala (Ravinala madagascariensis) est une plante tropicale de la famille des Strelitziaceae.
Originaire de Madagascar, l'arbre du voyageur fait partie de la famille des Strelitziacées. Ce n'est pas un arbre, mais une plante herbacée au stipe lacunaire, ce qui le fait parfois ressembler à un palmier. Ses vastes feuilles sont disposées en éventail, leur base en forme de coupe retient l'eau de pluie et de par sa forme et sa taille il se repère de loin. Adulte, son tronc mesure environ dix mètres de hauteur, ce qui porte sa hauteur totale à environ 20 m. Lorsqu'il fleurit, il produit de grandes fleurs blanches.
Il fournit une matière grasse comestible, un peu comme l'arbre à beurre des pays tropicaux. Son nom vernaculaire vient du fait que l'eau conservée dans la gaine foliaire[1] à la base de ses feuilles permettrait au voyageur de se désaltérer.
Des Ixoras. Précision donnée par Marie-France du blog RECIF
TAPETE que je remercie ici.
Cet arbre s'appelle un banoir et donne de bien jolies graines. "Il a été importé à la Réunion, pour protéger les plants de caféiers . C'est l'Ebénier d'Orient, Albizzia lebbeck." MERCI à CLAUDE (Blog "C'EST MA NATURE") pour tous ces précieux renseignements !
Voyez plutôt celles que mon Homme m'a rapportées :