PESARO
Nous y avons retrouvé tous mes potes d'enfance pour une fête à "tout casser" le 15 juin 2008 (cf CATEGORIE ITALIE colonne de gauche - Post du 22 06 08 qui survolait seulement notre voyage).
Voici quelques photos de cette riche et belle ville balnéaire située au bord de la mer Adriatique où est né Gioacchino ROSSINI, le compositeur célèbre du Barbier de Séville !
"Gioacchino Rossini (ou Gioachino – à l'état civil Giovacchino Antonio Rossini)[1] né à Pesaro le 29 février 1792 et mort à Passy le 13 novembre 1868, est l'un des plus grands compositeurs italiens du XIXe siècle, tant par l'importance et l'étendue de son répertoire que par sa qualité. Avant tout, son nom se rattache à l'opéra. Aujourd'hui, son œuvre la plus populaire est Il barbiere di Siviglia (Le Barbier de SévilleBeaumarchais), suivie de La Cenerentola (d'après Cendrillon), La gazza ladra (La pie voleuse), L'italiana in Algeri (L'Italienne à Alger) et Guillaume Tell." WIKIPEDIA
Plages privées vides à cette période de l'année !
J'aurai bien fait un tour mais ...
Le port (construit en 1614) et en fond la falaise du Colle San Bartolo
La mer Adriatique est calme ... mais nous l'avons vue par temps d'orage et croyez moi, elle s'agite !
"Du latin Mare Hadriaticum (ou Mare Adriaticum), la mer Adriatique doit son nom à la ville d'Adria (ou Hadria ou Atria), fondée au VIe siècle av. J.-C. par les Étrusques, située jadis sur ses bords. Ce nom ne s'entendait primitivement que d’un petit golfe situé devant cette ville, et aujourd'hui comblé par les atterrissements du Pô. Sa surface est de 160 000 km².
La mer Adriatique est une partie de la mer Méditerranée, sorte de golfe très allongé fermé vers le nord. Elle est encadrée au nord et à l'ouest par l'Italie et à l'est par la péninsule balkanique. On fixe traditionnellement son extrémité sud au niveau du canal d'Otrante, l'endroit où les rives des Pouilles et de l'Albanie sont les plus proches. L'île de Corfou, qui a joué le rôle de poste avancé de Venise jusqu'à la disparition de la Sérénissime après le traité de Campo-Formio, est généralement considéré comme la clé stratégique de cette mer.
Dès le début de la colonisation grecque, elle joue à la fois un rôle de barrière et de passerelle entre les différentes civilisations : entre l'Empire romain d'occident et d'orient d'abord ; entre le monde germanique et Byzance ensuite ; entre l'Empire ottoman et le monde chrétien un peu plus tard ; entre l'Europe capitaliste et communiste enfin. Aujourd'hui encore, elle voit « s'opposer », sur ses deux rives, l'ex-Yougoslavie et l'Union européenne, alors que des démarches sont entamées des deux côtés pour une intégration des pays balkaniques. Elle reste aussi un carrefour religieux entre mondes orthodoxe, catholique et musulman.
Les États limitrophes, sont l'Italie, la Slovénie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro et l'Albanie.
Plusieurs ports importants y sont situés, et notamment Venise (Mestre) et Trieste qui fut longtemps le débouché de l'empire austro-hongrois vers la mer Méditerranée et qui permettait notamment d'acheminer les marchandises méditerranéennes ou coloniales en direction du sud de l'Allemagne. Il ne faut pas non plus oublier Ancône, la ville des États pontificaux, qui reprend sa place de grand port en 1734 avec l'édit de franchise après de longs siècles passés dans l'ombre de la République de Saint-Marc, et la République de Raguse, la petite enclave chrétienne vassale de l'Empire ottoman.
Pendant longtemps, elle a été dominée par Venise, à tel point que de nombreux contemporains appelaient cette mer « le golfe de Venise ». Au XVIIIe siècle, après le traité de Passarowitz en 1718, cet espace est complètement bouleversé politiquement. L'affirmation progressive des ports impériaux (Fiume, Trieste, Porto-Ré…), la concurrence acharnée du port franc d'Ancône et la renaissance de Raguse remettent en question l'hégémonie vénitienne.
Le négoce du port de Marseille s'y développe tout au long de la moitié du XVIIIe siècle. L'historiographie s'intéresse tout récemment à cette mer encore assez méconnue des historiens en dépit de nombreuses études sur Venise." WIKIPEDIA
Nous cherchions un restaurant avec les copains mais celui-ci était fermé (ou abandonné) ...
... Nous avons donc jeté notre dévolu sur celui là en forme de rotonde avec vue imprenable sur la mer.
Après un repas bien sympathique ..., nous avons regagné le centre ville pour une balade digestive.
Sur la piazzale della Liberta : el Villino (petit pavillon) Rugggeri (stile Liberty ou ART NOUVEAU)
"Si l'Italie est moins citée que d'autres pays pour ses artistes et ses réalisations Art nouveau, cela est sûrement dû à sa situation excentrée au regard du courant qui a traversé l'Europe beaucoup plus au nord. Mais l'art nouveau y est néanmoins présent sous le nom de Stile Liberty." WIKIPEDIA
Sur la droite de cette photo, vous apercevez un petit bout de la Grande Sphère :
Elle a été réalisée par Arnaldo Pomodoro.
Je me suis assise sur ce banc pour avoir cette vue :
Nous nous sommes ensuite dirigés vers la Piazzale Matteotti afin d'y admirer la forteresse Rocca Costanza (1474) :
Sur cette même place, nous avons été intrigués par une surface couverte et grillagée.
Nous nous sommes approchés ...
... et voici ce que nous avons eu la joie de découvrir :
... Des fouilles mettent en évidence deux maisons romaines et leur carrelage presque en parfait état !
Sur la place Matteotti, cette église (ou cloître ?) :
Nous avons pris le "chemin des écoliers" pour récupérer nos voitures. Voici quelques babioles amusantes et typiques rencontrées au passage :
Je regrette que le temps nous ait manqué pour mieux visiter cette ville riche et élégante. Peut être aurons-nous l'occasion d'y retourner un jour puisque c'est la ville natale de l'un de mes amis d'enfance ?