DIMANCHE 31 AOUT 2008 - MATIN
« Solliès-Pont est une commune française, située dans le département du Var de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, situé à 12 km au nord de Toulon. Ses habitants sont appelés les "Solliès-Pontois". Elle est chef-lieu de canton et regroupe les villages de Belgentier, la Farlède, Solliès-Toucas et Solliès-Ville dont elle est aussi le centre administratif et commercial.
Solliès-Pont
est aussi la capitale de la figue.
Solliès-Pont
se situe à l'ouest de la vallée du Gapeau, au pied de
la Forêt de Font-Blanche, et à l'est du Massif
de la Sainte-Baume. La ville de Toulon au sud-ouest est éloignée
de 12 km, et la ville de Hyères
au sud-est est éloignée d'environ 20 km.
La ville est traversée par le fleuve Le Gapeau qui permet l'irrigation des terres cultivables se trouvant tout autour de la commune
Solliès
Pont est aujourd'hui le chef lieu du canton des villages de la vallée
du Gapeau . A la fin du moyen âge , les premières
maisons se construisent autour du pont sur le Gapeau
; C'est au XVI° siècle que les Forbins firent bâtir
le château
; En 1668 l'église
St Jean Baptiste
fut édifiée , puis reconstruite en 1729 , après
son écroulement . A voir aussi la chapelle St Maur (XII°
siècle) et la chapelle Ste Christine (XI° siècle).
Solliès
Pont est également le premier exportateur Varois de Figues ,
une fête y est consacrée fin Août .
Au XIVéme
siècle
Guillaume de Soliers
est propriétaire de la moitié du fief et Fouque de
Soliers
de 1/16 de cette moitié. Vers 1340, la part de la seigneurie
possédée par Guillaume de Soliers passe en l’avoir
d’un seigneur d’une région des Alpes : Rimbaut Féraud
de Piégut et celle de Fouque de Soliers advient à un
autre seigneur d’une région voisine : Hugues Riquier, de
Nice. Guillaume de Soliers et Fouque de Soliers sont les derniers
membres de la famille de Soliers, possesseurs du fief, issus des
Vicomtes de Marseille. » WIKIPEDIA
Sur la grande place, l'église de Sollies-Pont :
Son campanile ...
... au-dessus de la porte centrale ...
St Jean-Baptiste sculpté sur bois (en latin, je porte son prénom).
Au-dessus de chaque porte latérale :
le Christ ...
... et la Vierge.
Sur la Grand Place,
Un monde fou fou fou ! Tout en haut, Sollies-Ville nous "regarde" !
Tout était sur le thème de la figue SAUF :
... ces merveilleuses fleurs de nénuphars (la couleur était si vive que je les ai touchées, croyant qu'elles étaient en plastique !
... ces bouquets de marjolaine ...
« La marjolaine (origanum
majorana), famille des lamiaceae, originaire du bassin
méditerranéen...
Plante
aromatique
annuelle (parfois bisannuelle), sauvage ou cultivée, à
tige ramifiée, poussant souvent en touffes, portant des
feuilles opposées ovales; les fleurs, petites et blanches
poussent à l'aisselle des feuilles.
On la confond souvent
avec l'origan
(origanum vulgarae), plante dressée
dont les fleurs sont rose violacé et la tige rougeâtre.
Parlons
cuisine...
La marjolaine est utilisée pour les
daubes, ragoûts, pizzas, sauce tomate, sauce de poissons,
soupe, marinade, vinaigrette, pizzas. Il est préférable
de l'ajouter en fin de cuisson afin de lui conserver son
arôme.
Associations
: aubergines,
courgettes,
agneau,
porc,
veau,
oeufs.
Choisir
: sans feuilles flétries.
Conservation
: Quelques jours, les tiges coupées, dans un verre
d'eau.
Congélation
: c'est la méthode qui lui conserve le plus le goût. En
sachet plastique, par branches entières.
Séchage,
avant la floraison...
-
Faire un bouquet en formant une boucle aux deux extrémités.
-
Suspendre dans un lieu sec, aéré, sombre, pendant deux
ou trois semaines.
- Pour les protéger de la poussière,
couvrir
d'un sac en papier que vous percerez de trous.
Pas de plastique !
- Quand
les feuilles s'émiettent, frotter le bouquet entre les mains
en plaçant une feuille papier
cuisson
- Avec un robot
ou un mixeur,
réduire
en poudre.
- Conserver
dans des flacons de verre avec couvercle. dessous.
Il
est possible de faire sécher au-dessus d'un radiateur ou dans
un four entrouvert réglé au minimum.
Santé,
régime...
Les
feuilles et les sommités fleuries s'emploient fraîches
ou séchées. L'infusion est efficace contre les troubles
digestifs.
Remèdes
d'autrefois : en infusion,
elle combat les insomnies. En compresses, elle dissipe les maux de
tête. En inhalation, elle dégage le nez. »
http://www.supertoinette.com/fiches_recettes/fiche_marjolaine.htm
... et le SELLOU dont voici la recette :
"Pour 4 personnes
500 g de
farine
250 g d'amandes mondées
250 g de graines de
sésame
100 g de beurre
125 g de miel
1 c. à s.
d'anis grillé et pilé
1 c. à s. de
cannelle
Sucre glace pour la décoration
Faire griller les amandes à la
poêle ; en réserver une poignée pour la
décoration.
Faire griller au four ou à la poêle
les graines de sésame, puis faire de même avec la
farine, en remuant jusqu'à ce qu'elle soit dorée.
Hacher
grossièrement les amandes au robot. Les mettre dans un grand
plat.
Y ajouter la farine dorée, les graines de
sésame,l'anis, la cannelle et la gomme arabique.
Bien
malaxer le tout puis incorporer le beurre fondu et le miel, petit à
petit, en remuant, jusqu'à ce que tout soit bien mélangé
et le beurre bien absorbé.
Le disposer dans un plat, de
manière à former une pyramide. Saupoudrer de sucre
glace et décorer avec le reste des amandes grillées."
http://www.guide-maroc.net/cuisine-24-sellou.html
Je vous le disais, je suis sensibilisée à présent ! ... D'ailleurs, l'un des talentueux dessinateurs de BD de Sollies-Ville a eu la gentillesse de m'envoyer un mail de remerciement ("Le Grec").
« Gaspard Bouis fils de Jean Baptiste Ménager et de Thérèse Roux est né le 9 février 1757 à 2h de l'après-midi. Son parrain a été Gaspard Bouis. Un an après, son père mourrait, sa mère Thérèse se remariait en 1760 avec François Mourian et donna à Gaspard une demi-sœur Marie-Anne dont il fut le parrain à l'âge de 16 ans. Ce qui prouve que notre Gaspard eut une jeunesse sans histoire puisque seule son escapade au sommet de l'horloge nous est parvenue.
C'est ici que se mêlent intimement l'histoire et la tradition orale. Gaspard était un solide garçon avec une belle prestance et la faconde méridionale qui le poussait vers les galéjades, farces et attrapes qui étaient les amusements les plus prisés de ce temps et que l'on rappelait le soir à la veillée au coin de l'âtre, au moulin, au cercle ou sur les bancs au frais l'été. Remarqué par les sergents recruteurs, il aurait signé inconsidérément son engagement dans l'armé du roi. En aidant une personne évadée du bagne il prit le maquis et devient son complice avec d'autres. D'abord soutenue par la population, celle-ci se lasse rapidement, et alors cette petite troupe vivra d'expédients et de rapines tout en respectant ceux qui les avaient aidés.
La bande à Gaspard émigra aux gorges d'Ollioules beaucoup plus fréquentées, puis leurs exploits s'étendirent de Marseille à Nice grâce à un réseau d'indicateurs. Arrêté dans les Maures en juin 1779, il s'évade moins d'un an après grâce à la tendre complicité de la fille du geôlier de la prison de Draguignan. On lui impute aussi la libération d'une colonne de galériens qui s'unissent à la bande avec quelques-uns de leurs gardiens.
Astucieux, rigolard, parfois débonnaire, il s'ingénie à ridiculiser le parlement "les deux fléaux de la Provence le parlement et le mistral". Il s'applique à détrousser les agents du fisc et les voyageurs, les plus riches mettant de son côté les rieurs et surtout les petites gens à qui il distribue parfois des subsides. Ce qu'il aime par dessus tout c'est monter des farces et galéjades qui font le bonheur des conteurs.
Sa fière allure, le soin qu'il prend de sa personne lui assure un succès certain auprès des dames et pas seulement celles du peuple, même celles qu'il détrousse garde un bon souvenir de lui.
Reconnu par hasard dans une auberge, à la Valette du Var, alors qu'il était en visite chez son ami Augias évadé des galères, il fut arrêté. Cela mit un terme à la carrière de notre bandit Gentilhomme. Son procès, long et douloureux, eu l'issue fatale que nous connaissons. "Le supplice de la roue" bien qu'il n'ait jamais tué personne d'après la légende mais paraît-il en ce temps-là "le ridicule tuait plus souvent que le meurtre".
http://www.provenceweb.fr/83/besse/gaspard.htm
ET VOICI LES THEMES SUR LA FIGUES :
« ... Bien qu'originaire d'Asie, la figue s'est parfaitement adaptée au climat méridional avec, entre autres, la célèbre "Violette de Solliès" et son goût inimitable qui a fait la renommée du savoir-faire de Solliès-Pont (Var).
Il existe deux types de figuier: le mâle (caprifiguier) et le femelle (figuier domestique). Seul ce dernier produit des figues comestibles, et se répartissent en deux groupes de variétés:
- unifères: qui ne portent que des figues d'automne;
- bifères: qui portent des figues de printemps (figues-fleurs) et d'automne.
Les figues sont en réalité des "réceptacles" qui portent à l'intérieur les vraies fleurs, d'où découlent les vrais fruits, ces minuscules graines qui craquent sous la dent.
Le mode de reproduction du figuier est une extraordinaire curiosité de la nature. En effet, il ne peut être pollinisé que par le blastophage (insecte parent des abeilles) qui, lui-même, ne peut se reproduire que grâce à la fructification du figuier: aucun des deux n'existerait sans l'autre.
Les fleurs femelles, fermées hermétiquement dans les figues, n'ayant aucune chance de recevoir le pollen via le vent, les figuiers mâles fabriquent donc aussi -à des millions d'exemplaires- ces petits insectes ailés qui vont s'y introduire pour apporter leur précieuse marchandise.
Il existe quelque 750 variétés de figues, réparties suivant leur couleur: blanche (peau jaune verdâtre), noire (violette à noire), grise (gris violacé) et bicolore (allant du vert jaune au brun).
La plus célèbre des figues françaises est donc la "Violette de Solliès" (ou "Bourjasotte noire"). C'est un fruit arrondi et aplati à la peau épaisse, résistante, violet-noir avec des rayures. Sa chair est de couleur fraise clair à rouge grenat. Elle est peu juteuse, sucrée et savoureuse. Elle est commercialisée du 15 août au 15 septembre. La "Boule d'or" (ou "Dauphine"), variété précoce (juin-juillet), est une figue verte à chair rose. La "Noire de Caromb", elle, est violette et allongée à la chair couleur fraise, bien sucrée et légèrement farineuse.
Si la figue n'est pas très riche en vitamine C, elle est par contre remarquable par ses apports en fibres et sa concentration élevée en calcium (quatre fois plus que les agrumes) et en minéraux (1.200mg/100kcal: une figue pèse environ 45g pour 25kcal). Contrairement à une idée reçue, elle n'est guère plus sucrée que les autres fruits (13 à 15g aux 100g). »
http://web.ifrance.com/actu/france/26479
Un bonnet pas ordinaire !
Ah, mes ami(e)s, il manque vraiment l'odeur sur les blogs ... Si vous saviez à quel point le parfum de ce pain d'épice embaumait !!!!!!!! Je n'ai pu résister et en ai acheté une belle tranche pour Pasqualine et son époux.
Quant à cette délicieuse tarte aux figues, j'en ai mangé une sur place et ai acheté un pain farci des mêmes fruits :
Un peu trop sucré à mon goût ...
Pour ce qui est de cette pizza aux figues ... je n'ai pas essayé !
Des chouquettes ... hmmm (elles n'avaient pas trop le goût de figue mais la couleur y était).
Je l'ai goûté ... il arrache !
L'orchestre "Leï Ginesto".
Deux charmantes provençales en tenue bourgeoise du XVIIIe siècle devant une figue géante en carton pâte (?)
Et comme lors du 20ème festival de la BD à Sollies-Ville, une enveloppe "complément" avait été éditée. Je trouve l'idée géniale et bien que je ne sois pas philatéliste, je possède de bien beaux timbres que j'ai récoltés au fil des ans et pas mal d'enveloppes "complément" que mon Parrain, grand collectionneur, m'avait achetées.
En rejoignant ma "Chipie", je suis passée devant le château des Forbin (voir mon post ICI) où se tenait une exposition de voitures de collection :
Que la paix soit dans vos coeurs et ce n'est pas si facile parfois ......................................
J'ignorais le mode de reproduction du figuier - Voilà, tu as comblé cette lacune - merci JO
Rien que la vue du pain d'épices à la figue donne une petite idée de son délicieux gout...