TOULOUSE SI BELLE ... MÊME QUAND IL PLEUT !
Beaucoup de photos prises lors des deux journées de balade mais en scindant en deux ou trois post, je devrais arriver à vous montrer quelques autres faces de cette ville "rouge" que je vous ai déjà présentée dans la catégorie "TOULOUSE" il y a un an. C'est ICI ...
J'ai quand même eu quelques difficultés techniques en raison de la pluie qui n'a pas cessé de tomber le premier jour et cliquer en tenant de l'autre main un parapluie avec du vent n'est pas aisé ! D'autre part, les photos n'auront pas la qualité d'un jour de ciel bleu .....
J'ai "débarqué" sur la place du Capitole à un peu plus de 10 heures ce matin là et est terminé ma marche à 17 heures ...., soit 7h30 de marche si l'on ôte le temps du transport et du repas !!!!..... Mais je suis rentrée ravie ++++
En ROUGE le premier jour et en VERT le second. UN CLIC ...
PREMIERE PARTIE
LE CAPITOLE
ET POUR MIEUX VOUS SITUEZ :
Le
fronton
est surmonté de plusieurs statues qui sont des copies des œuvres du
sculpteur Louis
Parant. Elles représentent au centre une allégorie
de la Justice et de la Force avec deux anges soutenant un écusson. WIKIPEDIA
Le capitole est construit en pierre calcaire et en
briques qui furent longtemps cachées par de la peinture blanche
suivant les plans de Guillaume
Cammas.
Sa construction a été décidée par les Capitouls en 1190 , (les capitouls étaient, depuis le Moyen Âge, les habitants élus par les six quartiers de Toulouse pour constituer le conseil municipal de la ville. Leurs attributions étaient non seulement administratives, mais judiciaires et militaires), afin d'y établir le siège du pouvoir municipal. Cette place est le cœur de la ville de Toulouse et du département de la Haute-Garonne. Il est l'emblème de la ville et c'est l'emplacement du pouvoir municipal depuis plus de huit siècles. Le Capitole est entouré par la rue Lafayette, la rue d’Alsace-Lorraine et la rue du Poids de l’Huile. Appelé autrefois la Maison Commune, il se composait d'un ensemble plus important de bâtiments achetés, construits et modifiés au fil des siècles selon les besoins. Aujourd'hui, seules subsistent la Tour des Archives ou Donjon datant du XVIe siècle, les galeries de la cour Henri IV du XVIIe siècle et la façade de l’hôtel de ville du XVIIIe siècle. WIKIPEDIA
Gris de gris ............
La croix occitane Moretti
Sitôt que vous êtes sur la place du Capitole, vous avez passé, sans le savoir, la porte nord de la ville. Lors de la construction du parking souterrain, les fouilles ont révélé une porte en pierre taillée qui marquait l'entrée de la cité, longtemps protégée par des remparts. Le plan de la place a été dressé par le peintre Antoine Rivalz en 1730.
Très fréquentée de jour comme de nuit, la Place du Capitole est un symbole de l'indépendance des toulousains. En effet, ce sont les Capitouls qui obtinrent du roi la destruction de tout un pâté de maisons pour construire une grande place donnant sur le Capitole. En contrepartie, en son centre devait être érigée une statue équestre de Louis XIV. La Place Royale n'a jamais vu de statue. Les maisons ne furent détruites que peu à peu, la place actuelle ne fut totalement déblayée qu'en 1792.
Au fil de l'histoire politique de la ville, la place a été nommée successivement Place Royale puis Place de la Liberté (sous la Révolution), Place Commune, Place de la Mairie, Place Impériale (à partir de 1812), et enfin Place du Capitole en 1848[1]. Elle a également porté le nom de place de l'Hôtel de Ville. Le nom de la la place d'Armes est daté d'une période troublée (les événements des années 1790-1800 et notamment l'insurrection royaliste). Des canons étaient placés sur la place ainsi que des centaines d'hommes et des cavaliers. On compta jusqu'à plusieurs milliers d'hommes sur la place d'Armes et ce, malgré une superficie plus faible que celle de la place du Capitole d'aujourd'hui.
La place n'est achevée qu'au milieu du XIXe siècle. Les travaux sont conduits par Jean-Pascal Virebent pour uniformiser les bâtiments entourant la place. Il achève la partie sud donnant sur la rue Saint-Rome en 1811, puis la partie nord sur la rue du Taur en 1823 et enfin la partie ouest avec ses arcades en 1851. Les trois ensembles de façades sont comme pour le Capitole enduite de blanc et ne retrouveront leurs couleurs briques d'origine qu'en 1951. Le parvis est quant à lui terminée en 1972 après la réalisation du parking souterrain.
La place a fait l'objet d'une rénovation récente et est ornée d'une croix occitane dessinée par Raymond Moretti. WIKIPEDIA
DONJON DU CAPITOLE
Bâti lors du XVIe siècle, le Donjon est l’ancienne Tour des Archives ou Tour des Consistoires qui date de l'époque où les Capitouls administraient la ville. Cette construction avait pour but de renforcer le rempart de défense de la porte Villeneuve et de mettre à l'abri les archives de la ville. il fut construit en quatre ans par Pierre de Naves puis Laurent Clary. En 1557, un arsenal ou chambre de l'Artillerie est construit à côté du donjon. Le donjon est restaurée par Viollet-le-Duc entre 1873 et 1887 car il menaçait de s'effondrer. Il ajoute lors de cette rénovation un beffroi flamand (en ardoise) avec un clocheton très original dans une ville où d'ordinaire s'expriment la brique sur les façades et sur les toits les tuiles, typiques du style méridional. Les archives y furent conservées jusqu'en 1946. WIKIPEDIA
Aujourd’hui ce bâtiment est l'Office du Tourisme de la ville de Toulouse.
A l'intérieur de l'Office du Tourisme (sans flash ...)
Mais faisons le tour ...
Derrière, la mairie.
Un petit coup d'oeil indiscret à l'intérieur du théâtre profitant d'une livraison de décors ...!
Le théâtre du Capitole est une salle d’opéra située dans l’enceinte du capitole de Toulouse et inauguré le 1er octobre 1818. La grande salle a une jauge de 1 150 places. Wikipédia.
Entrée du théâtre (WIKIPEDIA)
Le nom de cette cour vient du fait que les capitouls décident de faire construire une statue en honneur du roi Henri IV en échange de son argent pour accélérer les travaux retardés par les membres du parlement de Toulouse qui n'adhèrent pas à tous ces travaux. La statue d’Henri IV en marbre polychrome de Thomas Hurtamat datant de 1607 est installée au-dessus du portail de Nicolas Bachelier. Mais, elle est remplacée entre 1799 et 1800 par une Liberté puis retrouve sa place en 1815[3]. Elle est constituée d'un corps en armure noire et une tête blanche couronnée de lauriers verts placée dans une niche entre deux oculi et des blasons des capitouls. Sous la statue, une inscription datant de la Révolution demeure : "Vivant, le peuple entier l'aima. Il le pleura quand il fut enlevé. La postérité ne cessera de l'aimer d'un amour pieux." WIKIPEDIA
NOTRE DAME DU TAUR
Nous l'avions découverte lors de notre première balade toulousaine en novembre 2005. Coincée dans une ruelle étroite, les photos semblaient difficiles ... En voici quelques unes :
Selon la légende, l'église Notre-Dame du Taur, à Toulouse, a été édifiée à l'endroit exact où le corps de saint Saturnin s'est détaché du taureau qui le traînait derrière lui. L'église est située dans la Rue du Taur entre la Place du Capitole et la Basilique Saint-Sernin.
Cette église fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 1840. WIKIPEDIA.
Pas de chance, les horaires ne correspondaient pas à mon emploi du temps (UN CLIC). Je n'ai donc pas pu y entrer ...
Vous l'aurez vu sous toutes "les coutures" ....!
PLACE WILSON
Mais j'avais froid et faim ... Je prenais donc le chemin de la place Wilson pour le déjeuner.
La place du président Thomas Wilson
C'est à cet endroit que Simon de Montfort rencontra les consuls lors du siège de 1216 (voir XIIIe). Ce n'était alors qu'un pré à l'extérieur des remparts, fermés ici par la « porte villenouvelle ». Lorsque les protestants furent chassés de la ville par cette porte en 1562, les Toulousains installèrent une vierge, Notre-Dame des Remparts, afin de défier les bannis. La construction de la place telle que nous la connaissons aujourd'hui a débuté en 1806, et se termina en 1830. C'est un petit jardin rond, et autour duquel rayonnent plusieurs rues. En son centre, une sculpture et une fontaine honorent le poète Goudouli depuis 1898. WIKIPEDIA.
Je me renseignais au premier restaurant rencontré sur la place concernant l'heure d'ouverture du service et si, en attendant, je ne pouvais pas me réchauffer avec un thé. La réponse a été laconique et sèche : "nous n'ouvrons qu'à midi et ne faisons pas de service en terrasse !" VLAN, prends ça dans les dents mémère !
Et bien mes cocos, j'irai AILLEURS ! Bien m'en a pris car j'ai découvert un charmant restaurant un peu plus loin où les gens sont accueillants à l'extrême (allant même jusqu'à couper la viande à des personnes agées ...) ! Il s'agit du restaurant "LE BON VIVRE" (UN CLIC sur leur site) ... Ce nom résume tout !
Le personnel est très prévenant et veille au moindre de vos désirs et le décor est agréable.
Quoi de plus réconfortant qu'un bon pot-au-feu avec son os à moëlle ! Et pour information, les prix sont très raisonnables.
Merci à toute l'équipe et à Cathy pour son beau sourire !
La seconde partie de ce reportage concernera LES JACOBINS.
Mais durant mon absence, j'ai reçu des gentils courriers et je tiens à remercier les expéditrices tout particulièrement ici !
Un pot de confiture de fraise QUI VIENT DE LOIN : QUEBEC ! RENARD GOURMANDE tu es un amour, un grand MERCI !
LA CAVERNE DE l'ECUREUIL m'a envoyé une carte de Tunisie. Merci ma grande, je suis très touchée.
Quant à LA PETITE FOURMI, elle m'a fait parvenir un calendrier illustré de ses aquarelles (elle les vend si vous souhaitez en acquérir, cliquez sur le nom de son blog !). Mille bisous et mercis chère Sonia, je penserai ainsi à toi chaque jour de l'année ... !
Des remerciements également à vous tous et toutes pour vos gentils commentaires postés durant mon absence et auxquels je répondrai rapidement.
BON DIMANCHE !