LA DAURADE, LA GRAVE ET L'HOTEL D'ASSEZAT - TOULOUSE
Continuons notre balade toulousaine. Quittant la belle église de Saint Sernin, je me dirigeais sous une pluie battante, parapluie d'une main et APN de l'autre (...), vers le quai de la Daurade :
QUAI DE LA DAURADE
le quai de la Daurade avec à gauche les Jacobins et à droite la basilique de la Daurade.
BASILIQUE DE LA DAURADE
"L’EGLISE NOTRE-DAME DE LA DAURADE (ou Sainte-Marie de la Daurade) est une basilique toulousaine, qui se situe le long des quais de la Garonne, près de la place du même nom. Elle jouxte l'école des Beaux-Arts. C'est une église sans clocher, à la facade classique, dont on peut mieux apprécier l'architecture de l'autre côté du fleuve. Son nom provient d'une mosaïque en or qu'elle renfermait : "Deaurata" qui veut dire couverte d'or.
Tous les 3 mai, dans la matinée, a lieu en la basilique une messe au cours de laquelle sont bénis les trophées (fleurs en or et en argent) de l'Académie des Jeux floraux. Ces trophées sont déposés à l’église suivant une ancienne et religieuse coutume. Ils sont destinés aux lauréats de l'Académie des Jeux floraux. Ces fleurs sont ensuite apportées solennellement à la séance de l'académie pour y être attribués.
Une des particularités de la Basilique de la Daurade à Toulouse est d'abriter une vierge noire. La statue présentée aujourd'hui est pourtant la deuxième copie d'une vierge brune, connue au Xe siècle. Le culte de la Vierge Noire est particulièrement dédié aux femmes enceintes. L'original fut tout d'abord volé au XIVe siècle et reproduit à l'identique.
http://lieuxsacres.canalblog.com/archives/2008/06/13/9563231.html
La statue fut brûlée à la révolution, en 1799, sur la Place du Capitole. En 1807, une nouvelle statue fut sculptée d'après les souvenirs que l'on avait de l'ancienne vierge brûlée.
La statue actuelle mesure environ 2 mètres de hauteur. Afin de renouveler sa garde robe usée, les paroissiens de la basilique ont lancé un appel aux plus grandes maisons de haute-couture françaises." WIKIPEDIA.
LE PONT NEUF
Le pont Neuf
On voit bien ici mon parapluie (je l'ai fait exprès ...lol !) et si vous cliquez, vous verrez mieux la pluie sur la Garonne ...
Le ciel d'orage donnait des couleurs merveilleuses et faisait de ces prises de vue de vraies peintures (UN CLIC pour les amateurs ...)
LA GRAVE
Prise du quai de la Daurade : la Chapelle Saint-Joseph de la Grave
"L'hôpital de La Grave est connu aussi pour sa fameuse Chapelle Saint-Joseph de la Grave. Elle est un des monument les plus connues des toulousains car facilement identifiable depuis les quais de la Garonne.
La première pierre de la Chapelle de la Grave est posée en 1758 par Gaspard de Maniban, premier président au Parlement de Toulouse. Les travaux sont souvent interrompus et ne sont achevés qu’en 1845.En effet, elle connut d'important problèmes d'écroulements. Ses fondations ont été remplacées par du béton et le dôme présente la particularité d'être en bois, recouvert de cuivre car avec sa finition brique et sa couverture métallique, le dôme pesait plus de huit tonnes." WIKIPEDIA.
Je me suis demandée pourquoi ce panneau "ACIR COMPOSTELLE" était là ??? J'ai fait des recherches. L'ACIR est l'Association de
Coopération Interrégionale "Les Chemins de St-Jacques de Compostelle"
et son bureau toulousain siège par là tout simplement ! Pratiquement tous les panneaux de rues sont bilingues (français/occitan) à Toulouse.
LES BEAUX ARTS
Remontant les quais, je m'engageais dans la rue de la Daurade pour y admirer la superbe façade du bâtiment des Beaux Arts :
Puis je traversais le pont Neuf pour quelques clichés "autrement" :
... et un Bélouga est apparu soudain dans le ciel gris (je l'ai filmé mais ne sais pas trop comment mettre des films sur le blog).
Béluga, nom choisit pour sa ressemblance avec le "dauphin blanc" du même nom qui porte une bosse sur la tête !
"Le béluga fait partie de la famille des Monodontidae. Béluga (Delphinapterus leucas) ou Bélouga provient du russe "blanc", d’où son surnom de dauphin blanc. Le béluga est également appelé baleine blanche ou canari de mer en relation avec les étranges cris et sifflements qu'il pousse." http://www.dinosoria.com/beluga.htm
HÔTEL DIEU SAINT-JACQUES
Hôtel Dieu Saint-Jacques
"Siège des Hôpitaux de Toulouse, l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques abrite depuis les années quatre-vingt les directions centrales du CHU et, à ce titre, assure une mission politique, économique, sociale et stratégique. Dans ce contexte, l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques a pour vocation de développer des relations de partenariat avec de nombreux acteurs de la vie scientifique, économique et culturelle, au plan régional et international. L’Hôtel-Dieu Saint-Jacques est aussi le siège de l’Institut européen de télémédecine et abrite le Centre européen de recherche sur la peau et les épithéliums de revêtement CERPER (groupe Pierre Fabre). Emblème d’une histoire hospitalière et régionale à l’inépuisable richesse, l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques, au cœur de la vie toulousaine, est un site protégé et classé au patrimoine national." POUR EN SAVOIR PLUS CLIQUEZ ICI.
LE CHÂTEAU D'EAU
Le château d'eau abritant une galerie de peintures.
Prise du pont Neuf : la basilique de la Daurade toute entière.
HÔTEL D'ASSEZAT
Dans l'axe du pont Neuf, j'arrivais à l'hôtel d'Assézat :
"Pierre d'Assézat a donné son nom à l'hôtel et Nicolas Bachelier aurait été l'architecte de ce bâtiment, dont la construction a débuté en 1555. Deux des côtés de la cour comportent une élévation à trois niveaux superposant les trois ordres classiques (ordre ionique, ordre dorique, ordre corinthien) ; il s'agit, avec la Cour Carrée du Louvre construite par Pierre Lescot à partir de 1546, d'une des premières manifestations du classicisme français.
Pierre d'Assézat, riche industriel textile (pastelier), n'a pas pu en profiter. Il mourut ruiné en 1581 avant même que les travaux ne soient terminés. L'hôtel resta dans la famille Assézat jusqu'en 1761.
La banque Ozenne, qui acheta ce bâtiment au dix-neuvième siècle, le légua bientôt à la ville afin qu'elle y accueille des sociétés savantes. C'est toujours l'une de ses missions aujourd'hui. À partir de 1980, la ville commença la restauration des bâtiments anciens ainsi que la construction d'une extension moderne.
L'hôtel d'Assézat
accueille en particulier le musée de la Fondation Bemberg. En
1994, Georges
Bemberg, riche argentin
amateur d'art, prête pour 99 ans à la municipalité toute une
collection (tableaux, sculptures, meubles, livres) afin de la rendre
accessible au public. Parmi les objets exposés, la peinture occupe
une place privilégiée, avec par exemple un ensemble
unique de trente toiles de Pierre
Bonnard.(!) Et j'ai raté ça par manque de temps .............!!!
L'hôtel d'Assézat héberge l'union des académies et des sociétés savantes qui se compose de six compagnies :
L'Académie des Sciences Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse :
La société de médecine, de chirurgie et de pharmacie :
La société de géographie
L'académie de législation."WIKIPEDIA
Pénétrons dans la cour par la grande porte cloutée : des dizaines d'enfants attendaient leur car en compagnie de leurs maîtresses... Un mal fou à prendre des photos sans les bousculer ! De plus, il faisait sombre et le manque de lumière s'en ressent ....
Je me suis promis d'y retourner car l'intérieur doit être très beau (tout comme celui du Capitole) et surtout pour admirer les oeuvres du peintre Bonnard chez qui ma grand-mère a travaillé comme femme de chambre !
Cette photo a été prise du haut des marches du perron de l'entrée principale qui est "bornée" par deux lions allongés. Là encore, des gamins me "cernaient", s'interrogeant sur mes mimiques de photographe ... Je leur ai raconté un bobard : "Oh pardon de vous avoir bousculé mais c'est mon appareil qui m'a dit de reculer pour faire une plus belle photo !" - "Aaaah Booonnn ???!!!" ..... J'ai bien ri de leur yeux ronds et leur ai avoué mon gentil mensonge en partant !
A gauche de la porte d'entrée
Quelques photos intérieures prises "à la volée" :
Un dernier regard sur ces colonnes torsadées du plus bel effet et je continuais ma route pédestre vers la place Jeanne d'Arc pour y prendre mon bus en tournant "au plus court" par la rue des Changes. Encore un bon bout de chemin à faire ...
" ..... C’est au XIIe siècle que les faubourgs de Saint-Michel et Saint-Cyprien furent bâtis. Le pont de la Daurade permit en 1181 de relier Saint-Cyprien aux portes de la ville. Les faubourgs de Saint-Sernin et de Saint-Pierre des Cuisines connurent également une expansion notable. De nombreux artisans prennent possession des rues et ruelles de l'antique Toulouse entre la rue Saint-Rome et la rue du Pharaon. Toutes ces rues portent encore le nom des métiers des artisans : rue des Changes, des Filatiers ou des Couteliers. C'est aussi à cette époque que la muraille féodale est construite vraisemblablement le long des actuels grands boulevards de Strasbourg, d'Arcole, de Lacrosse et d'Armand Duportal." WIKIPEDIA
S'il n'y avait pas eu ces spots lumineux, je me serais bien crue au Moyen-âge !
Et j'ai carrément craqué pour ce balcon d'époque !!!
C'est au pied de "la pucelle" que se terminera ce post.
PROCHAIN ARTICLE : LA BASILIQUE SAINT-SERNIN.
BONNE SEMAINE A TOUS ET TOUTES