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JO TOURTIT
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JO TOURTIT
22 janvier 2009

HYERES-LES-PALMIERS = "LA RIVIERA" DU VAR (DU PASSE AU PRESENT)

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L'origine du mot « hyères » est difficile à définir. Sur les trois supputations, il semblerait que EYRAS, mot grec signifiant « les aires », soit la bonne en se référant  aux aires des salins dont le sel aurait pu être récolté pour le commerce dès cette époque ? Le site OLBIA en serait la preuve ?

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Fondée par les Grecs au IVe siècle avant notre ère, la ville fortifiée d’Olbia, qui signifie « la bienheureuse », fut un comptoir maritime. De nombreux vestiges grecs et romains ont été mis au jour : des thermes, des commerces, des sanctuaires et des habitats. Les vestiges d’une abbaye médiévale, Saint-Pierre de l’Almanarre, ont également été découverts sur le site. Ce site est situé face à l'Almanarre-plage à Hyères.

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Ville balnéaire par excellence dès la fin du XVIIIe s, Hyères-les-Palmiers attire les curistes et le « beau monde » qui y viennent pour la saison hivernale. En effet, la mode est à la publicité touristique sur la Côte d'Azur et vante les bienfaits du climat méditerranéen et des bains de mer !
Pour recevoir ces personnalités, de beaux et grands hôtels sont construits.

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Le Grand Hôtel

Son succès durera jusqu'en 1929, période de la démocratisation du tourisme.

Si je devais « raconter » l'histoire de la ville d'Hyères, il me faudrait des heures tant il y a à en dire ! Je me cantonnerai donc de la « survoler » et de vous faire faire «une visite à pied» telle que je l'ai faite à maintes reprises : le nez en l'air, les yeux partout... Bien souvent acrobate en raison de la privatisation de lieux « magiques» dotés de hautes enceintes, gênée par les voitures et les fils électriques ... et certaines photos scannées font que, malheureusement, la qualité des images n'est pas "parfaite" et je m'en excuse !

Voici donc, en tout premier un "jardin d'hiver" bienfaisant : le "Château" San Salvadour transformé en "hôtel de curistes" par une femme pas ordinaire : Soeur Candide (Jeanne Forestié) qui fit beaucoup parler d'elle (tant en bien qu'en mal ...) mais je n'en "dirai" pas plus !

Un livre très documenté avec de nombreuses photos : San Salvadour - Enigmes et réalités - Par Vincent Borel - Ed. Champflour, raconte divinement bien en 127 pages (!) cette longue histoire !

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Aile droite de l'hôtel de curistes San Salvadour.

Dès 1903, il accueille les enfants malades.  Aujourd'hui l'hôpital est rattaché aux hôpitaux de Lyon

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Aile gauche

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La façade est si longue qu'une seule photo ne suffit pas !

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L'intérieur est tout aussi beau que la façade !

Vincent Borel, cite dans son livre un très joli poème de C. Dupont, curiste, (avril 1863), qui résume ce que lui inspirait cet endroit :

Dans le pays d'Olbie
Aux parfums d'Arabie,
Au ciel riant et pur
Une côte qui penche
Sur une grève blanche

Que baigne un flot d'azur ...

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La source de San Salvadour, tarie aujourd'hui.

Est-ce la source "Yvonne" dont on voit la petite maison de protection au Site Olbia ??? Vincent Borel cite dans son livre "SAN SALVADOUR, énigmes et réalités" : "Cette source, connue de tous, devait alimenter autrefois les Thermes d'Olbia ..."

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Maison protégeant la source "Yvonne" 1906 sur le site "Olbia"

Enfin, douce harmonie,

Pour rêver d'Ionie,

Des pins, luths d'alentour :
Et le chant de la brise
Et la vague qui brise,
Voilà San Salvadour.

Pour ma part, ma préférence va au quartier d'Alexis Godillot, l'inventeur des chaussures du même nom, situé à l'Ouest de Hyères.

Monsieur Godillot découvre Hyères dans les années 1860 et acquiert de nombreux terrains. Il participe à son extension et sa modernisation : fontaines...

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... rues bordées de palmiers, ... (d'où le nom de Hyères-les-Palmiers !).

Les plus beaux édifices qu'il ait fait bâtir restent les « joyaux » de cette belle ville dont la grande majorité ont été réalisés par l'architecte Chapoulart.

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La Tour Jeanne (1880) fut construite pour abriter l'English Bank :

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La Villa Mauresque (1881) inspirée de la mode orientaliste (Delacroix) où il organise ses réceptions et qu'il loue aux hivernants.

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La maison St. Hubert (1882) dont il fera sa résidence principale. Assez pittoresque, elle mélange plusieurs styles d'architectures (normande, mauresque,...) et attire le regard.

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Les Ecuries et le Manège (1882) réalisés pour le fils de l'industriel, amoureux des chevaux. Pour la petite histoire, ce bel édifice devint dans les années 1930 une manufacture d'aluminium (on peut encore deviner l'inscription sur le fronton). Actuellement, les bâtiments ne sont plus entretenus et c'est vraiment dommage. Ils sont loués à usage de bureaux.

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L'Eglise Anglicane St Paul's church (1883 – Style néo-gothique). Mr. Godillot offre à la ville un terrain afin que soit bâtie cette église destinée à la communauté anglaise, nombreuse jusqu'en 1950. De nos jours, elle abrite un lieu culturel municipal.

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La Villa Tunisienne (1884) siège de son agence.

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L'Ecole Anatole France (1888). Architecture inspirée d'une basilique antique et de l'arc de triomphe sous l'impulsion de Jules Ferry.

Et encore bien d'autres qui ont été construites à cette période faste ...

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Une fontaine "parisienne" ...

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Maison située au Rond Point Beauregard.........

Je consacrerai un post tout particulier au vieux centre de cette si belle ville une autre fois !

QUELQUES CHIFFRES AU PRESENT =

Hyères

53 300 hab. (Hyérois) dont 2 000 à part, 13 238 ha dont 4 300 de bois, chef-lieu de canton du département du Var dans l'arrondissement de Toulon, 19 km à l'est de la préfecture. Hyères a eu 10 000 hab. de 1831 à 1866, puis sa population a augmenté bien que la commune ait été successivement amputée de La Crau en 1863, Carqueiranne en 1894 et La Londe-les-Maures en 1901. Elle était de 20 000 hab. en 1927, 30 000 en 1965, 40 000 en 1985. Elle est estimée à 53 700 en 2005 (sdc). Une partie de la commune relève du canton de La Crau; le reste est divisé en deux cantons. La commune est très étendue et se déploie sur 34 km d'ouest en est et 24 km du nord au sud, en comptant les îles bien entendu.

Son territoire est complexe, multipliant les attraits d'Hyères en dépit de la perte des trois communes mentionnées. Le centre-ville est à 4 km de la mer et la ville s'est développée au pied du massif de collines des Maurettes, séparé des Maures par la vallée du Gapeau. Tout au nord, le territoire communal s'étire dans la vallée viticole et fruitière de Sauvebonne, drainée par le Réal Martin, qui rejoint le Gapeau à l'entrée même de la commune. Le Gapeau traverse le territoire communal au nord-est de la ville et de sa colline, en longeant le massif des Maures. De celui-ci, Hyères contient l'extrémité occidentale, sur 10 km nord-sud et 4 km de profondeur, de part et d'autre de la large vallée viticole des Borrels, dans un ensemble encore très peu touché par l'urbanisation.

Le Gapeau aboutit à la rade d'Hyères à l'est de la ville, y dessinant un petit delta occupé par les maisons de Berriau Plage rive gauche et des Cabanes du Gapeau rive droite. Vers l'est au-delà du Gapeau le long de la côte s'étendent sur 4 km les anciens salins et la petite urbanisation balnéaire des Salins d'Hyères et du port Pothuau. Vers l'ouest la plaine s'étend sur 5 km de largeur, drainée par le petit Roubaud qui débouche au ras de l'urbanisation balnéaire de l'Ayguade, la plus proche de la ville, prolongée au sud par le Ceinturon-Plage et qui dispose d'un port de plaisance de 480 places. L'aéroport y a pris place, sous le nom d'Hyères-le Palyvestre puis de Toulon-Hyères; il dispose de deux pistes bitumées de 2 100 et 1 900 m, et a vu passer 640 000 voyageurs en 2007, dont plus de 150 000 en vol international. Il est entouré de jardins et de serres, et de quelques sites attractifs, dont un parc de loisirs au sud.

De l'autre côté de la ville, une assez large plaine s'ouvre vers La Crau et la Garde; la voie ferrée et l'autoroute A 70 s'y engouffrent; un centre commercial a pris place près de l'échangeur autoroutier; les serres abondent et l'urbanisation y progresse, surtout au pied des Maurettes; à la pointe nord-ouest, un piton de ce petit massif, le Fenouillet, porte une chapelle mariale. Vers le sud-ouest, la plaine de Palyvestre est fermée à l'ouest par les reliefs du mont des Oiseaux, qui montent à 304 m et sont partagés avec Carqueiranne; les pentes se sont couvertes de villas cossues, notamment à Costebelle. Au-dessus de la plaine se dresse la butte qui porte la chapelle mariale de Consolation et offre un large point de vue. Plus au sud, les pentes sont occupées par des installations hospitalières qui donnent sur le site archéologique d'Olbia, fondation portuaire des Grecs massaliotes. La plage de l'Almanarre est à la racine de la presqu'île de Giens et ajoute par son nom une touche sarrasine à ce vieux site maritime.

Ici commence le monde de la presqu'île et des îles qui ont fait la célébrité du site d'Hyères. L'ancienne île de Giens, à 4 km de la terre ferme, a été reliée naturellement par les courants côtiers, qui ont édifié deux cordons de sable, l'un très étroit à l'ouest, l'autre plus large à l'est, formant ainsi la presqu'île de Giens et ce que l'on nomme un double tombolo, le plus bel exemple en France de cette forme littorale. Entre les deux cordons nord-sud, sont au nord les salins des Pesquiers, au sud l'étang des Pesquiers. Le cordon oriental commence par l'urbanisation d'Hyères-Plage, dotée d'un grand port de plaisance de 1 350

places et d'un hippodrome. Il porte des villas, ainsi que la route d'accès à l'ancienne île de Giens. Deux autres lotissements y ont pris place, à la Capte au milieu du cordon, qui a un port de plaisance de 125 places, et à la Bergerie plus au sud, chacin doté d'un établissement de balnéothérapie.

L'ancienne île de Giens est un rocher au rivage escarpé et très contourné, long de 6 km d'est en ouest, large tout au plus de 1 000 m et souvent moins. Un village perché et un ancien château se voient au centre à la hauteur du cordon occidental, qui se branche par une réserve biologique; ils dominent l'ancien petit port de pêche de la Madrague, qui donne au nord-ouest sur le golfe de Giens. Sur la côte sud, la rade de Niel a fixé un port de plaisance. Plus à l'est, l'ancien fort de la Tour Fondue s'avance en mer près d'un petit port et de la plage du Pradeau. Au-delà, la longue pointe du cap de l'Estérel s'avance sur la rade d'Hyères et s'est couronnée d'immeubles. Giens est entourée d'îlots surtout vers l'ouest: la Redonne, l'île Longue, la Ratonnière, et plus loin les îlots des Formigues (les fourmis). Au sud-est, l'île du Grand Ribaud est plus grande et porte un phare et une vieille tour. La commune d'Hyères inclut aussi l'archipel des îles d'Hyères, que la publicité nomme souvent îles d'Or.

Hyères cumule ainsi de nombreux attraits. Elle a des restes anciens d'un château médiéval et d'une tour des templiers, une collégiale, et de nombreuses villas cossues de l'époque de la villégiature hivernale, comme le castel Sainte-Claire du milieu du 19e s., ou la célèbre villa de Noailles de 1933 dessinée par Mallet-Stevens, acquise par la municipalité en 1973 et qui devient un centre d'art depuis 1995. Hyères s'orne de trois parcs botaniques Sainte-Claire, Saint-Bernard et, vers la plaine, le superbe jardin Olbius Riquier. Hyères est en outre depuis 1867 un centre de culture du palmier (phœnix), se dit décorée de 7 000 palmiers, et vend plus de 100 000 plants par an. Elle a un théâtre et un musée municipal avec galerie d'exposition (Park Hôtel), et tient depuis 1986 un festival international des arts de la mode. Le casino des Palmiers (140 sal.), au groupe Partouche, se classe 29e en France avec un produit de 25 M€; parc d'attractions La Ferme enfantine (30 sal.).

http://tresordesregions.mgm.fr/Mdir.php?p=cant.php&region=93&cl=Hyeres

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Commentaires
J
Excusez-moi.<br /> <br /> La ville fortifiée d’Olbia, qui signifie « la bienheureuse », a été fondée par les Grecs, au IVème siècle avant notre ère. Ce fut un comptoir maritime grec.<br /> <br /> Bien sûr, au IIème siècle, les Romains sont arrivés. Mais ce ne sont pas les fondateurs du port.<br /> <br /> Les vestiges visibles sur le site d'Olbia sont pour la plupart des vestiges grecs, des vestiges romains avec des ré-emplois de construction grecque et les vestiges d’une abbaye médiévale, Saint-Pierre de l’Almanarre, avec des ré-emplois grecs et romains.
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C
C'est par hasard que je suis tombée ici, et à ma grande surprise, c'est ma ville qui est là! Je ne suis pas Hyèroise, mais j'y habite depuis maintenant 7 ans et demi et j'avoue être très attachée à cette ville dans laquelle j'ai grandi et bien appris. Mes arrières grands parents étaient d'ici, travaillant dans les salins au bord de l'Almanarre. Au nom de tous, je vous remercie pour cette si belle page, ces magnifiques photos, et ces commentaires si agréables. Merci du fond du coeur et une très bonne continuation à vous.<br /> <br /> Ps: Il y a bien des endroits magnifiques que vous n'avez surement pas découvert, si vous revenez par ici, n'hésitez pas à m'envoyer un email et je me ferai un plaisir de vous donner de bonnes adresses :)
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F
Belle présentation de Hyères une ville que je connais bien, c'est vrai elle est magnifique, pour le plateau de Beille c'est non loin de Ax les thermes, Foix est beau plus haut....<br /> <br /> Bisous<br /> Françoise
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B
hier c'est avant aujourd'hui du ciel bleu du soleil tout ce qui manque chez moi<br /> bon le pot au feu est pour lundi chez moi<br /> bisous
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A
Tu sais nous montrer les beaux aspects de cette magnifique ville ! Superbe reportage encore !<br /> Bises du samedi<br /> Alain
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