LE CASTELLET, VILLAGE MEDIEVAL - DIMANCHE 11 JANVIER 2009
Il faisait si beau ce jour là, que j'eus grande envie de retourner dans ce village typiquement provençal !
Suivez moi au gré de l'objectif :
Entre Marseille et Toulon, à une enjambée de la Méditerranée, se trouve campé sur son piton rocheux à une hauteur de 300 mètres le village du Castellet.
De sa position dominante stratégique, tel un protecteur, le village nous offre un panorama hors du commun, allant de la Méditerranée aux vignobles de Bandol, en passant par la Cadière d'Azur et les oliviers depuis la place des Ormeaux ou encore le massif de la Sainte- Baume, depuis " le trou de Madame " au pied du château du XVème… Mais de tout côté, c'est la Provence, tout naturellement, qui s'exprime.
Les notions de défense, de protection et de stratégie se retrouvent dans les remparts protégeant le village des hordes ennemies au Moyen Age (seules 2 portes permettent encore actuellement l'accès au village).
Dès les fortifications franchies, l'on pénètre dans un dédale de ruelles ayant gardé tout son charme et toute l'authenticité de la construction médiévale provençale. Les maisons de pierre et les petites places où la végétation est luxuriante de verdure et de fleurs invitent à la flânerie et à la découverte.
Le Castellet possède une église d'architecture romane datant du XIème siècle, accolée au château dominant le village. L'église, bien que nommée " église Saint-Sauveur ", est placée sous la protection de Saint-Clair, fêté par les habitants le 2 janvier. L'église est d'architecture sobre et massive. Elle est constituée de nefs dont la principale se termine en une abside semi-circulaire, reposant sur la base d'une tour de construction romaine, preuve de la vocation défensive et protectrice du site depuis fort longtemps.
Le village du Castellet a également réussi le pari d'intégrer la vie économique tout en préservant l'authenticité du lieu. Ainsi, de nombreux commerçants, galeries d'art, restaurateurs et hôteliers, soucieux de ne pas rompre le charme indescriptible de ce site provençal, participent activement à la vie du village.
Quelle meilleure preuve du charme provençal du Castellet que le choix de ce village par Marcel Pagnol pour son film " la Femme du Boulanger "
http://musicastellet.free.fr/castellet.html
Quelle aubaine, des cartes postales ! Je cherchais quelques pandas pour Maëlia et nous en avons déniché quatre :
... dont une avec un hamster identique à celui de notre petite fille :
C'est sur cette charmante place déserte et devant ce panorama que nous avons pique-niqué face au soleil ... hmmm !
Des dimorphotécas éclatants ...
Sur cette place-ci, l'ancienne école primaire (à droite) et le logement des instituteurs (la maison rose). De bien bons souvenirs d'amis que j'ai perdu de vue.
En raison de la période hivernale, quelques boutiques étaient fermées ce jour là mais je me suis cependant régalée :
De bien beaux motifs pour ce coupon de tissu !
Violet ... violet ... violet ... J'AIME ! Lavandes séchées et ...
... bagues originales en améthyste et perles baroques ...
... un pied de mauve.
L’église paroissiale dédiée à Saint Sauveur fut construite dans le courant du XII° siècle. Le bas côté est de date plus récente, il fut édifié en 1753.
La façade dont le sommet sert de clocher se présente sur une placette ; les cloches sont placées dans des créneaux.
Un portail roman aux belles pierres en claveau, que borde une moulure ogivale permet l’accès à l’église ; elle fut l’objet d’un remaniement en 1677.
Au-dessus, on remarque une croix anglée attribuée aux Templiers, mais que certains attribuent aux Comtes de Provence.
L’histoire raconte que sous ces voûtes eut lieu un jour de l’an 1223 une entrevue entre le Comte de Provence Raymond- Bérenger et le Vicomte de Marseille Guillaume.
Qui dit "village perché" suggère une vue alentour magnifique ! C'est le cas. Jetons un coup d'oeil à 360° :
Percée, place du château, sur la Sainte-Baume enneigée.
La pointe du bec de l'aigle à La Ciotat.
La Cadière d'Azur ...
... avec, en toile de fond, la mer et ses voiliers !
Les restanques, les oliviers et, à l'horizon, l'extrémité du Gros Cerveau.
Mais, encore éblouis par ces beaux paysages, reprenons la visite des boutiques :
De superbes lampes Murano ...
... dont j'ai toujours rêvé !
Chez ma camarade aux doigts de fée, de nouvelles poupées habillées par ses soins. Je ne manque jamais de lui rendre visite. Quand je suis dans sa petite échoppe, je redeviens petite fille !
Mais ma préférée est celle-ci ! Le sosie de la poupée de mon enfance à tête de porcelaine "ISABELLE".
Oui, bon ... j'ai toujours une attirance pour ces fleurs là !
Quant à cette "cuisine" provençale aux murs ocrés et à l'évier de pierre, décorée de jolis bocaux gourmands et d'objet d'un autre temps ..., elle se trouvait chez le boulanger où nous avons acheté deux pompes anisées :
Cet étale coloré Baoulé était un clin d'oeil à l'été ...
... réchauffé en janvier par les flammes de cette cheminée !
Nous nous sommes donc attablés pour un thé !
... près de la fontaine "enchantée".
Et bien mes ami(e)s, c'est terminé et il ne me reste plus qu'à vous montrer ... (Héhéhé ... lol !) :
... ma trouvaille pour 2 sous en forme de sous ...
... une assiette gourmande vite préparée (des oeufs durs, des fonds d'artichauts, du thon mélangé à de la sauce tomate aux olives) pour un repas "rapide" le midi ...
... et le "trou à brûler" de Félix qui était bien rempli hier soir de tous mes travaux laborieux ! J'ai sué sang et eau de 15 h à la tombée de la nuit (pendant trois bonnes heures) à continuer mes nettoyages "furieux" et n'ai qu'une hâte : M'Y REMETTRE !
Je me "perds" littéralement quand je jardine et à genoux ou à quatre pattes, assise ou debout, je prends un pied d'enfer à fureter dans les moindres recoins pour débarrasser la terre de la moindre feuille. Je pense alors repiquage, semis, taille, transformations, fleurs, soleil, été, chaleur, ....... C'EST LE BONHEUR !
Et pour clore ce message, je voudrais tout particulièrement remercier PETITE FOURMI (Sonia) pour la jolie aquarelle reçue hier et qu'elle m'a offerte pour mes 60 ans, avec un peu de retard il est vrai (29 octobre).