LE CARNAVAL A SAINT-TROPEZ
Tout d'abord, un grand grand grand MERCI pour vos gentils messages auxquels je n'ai pu répondre faute de temps mais surtout faute d'Internet que je n'ai récupéré que vendredi soir !
Pas mal de réglages "déréglés" dans tous mes utilitaires et de problèmes de boîte de réception qui ne "reçoit" pas mon courriel ..., m'ont fait perdre du temps ce matin et il est bien tard pour commencer ce post ! De plus, une grippassesinusitasse me donne la migraine et je me sens patraque : J'AI HORREUR de perdre la pêche ... GRRRRR !!!
Nous ne savions pas qu'il y aurait le carnaval ce jour là et croyez bien que j'en ai été ravie malgré la foule et la pluie ... Quelques photos seront floues en raison de quelques bousculades et je vous prie de bien vouloir m'en excuser.
Voici donc un tiers des photos prises ce jour-là (difficile de choisir ....!) :
Mais avant de vous les montrer, je me suis renseignée sur le Net et voici ce que j'ai trouvé se rapportant au CARNAVAL :
Mardi gras & Carnaval
Le carnaval vient du latin médiéval carne levare : enlever la viande (des repas). La viande désignant le gras que l'on mange les jours gras (Autrefois, on les appelait aussi les jours charnels). Le carnaval a le même sens que le carême-entrant ou carême-prenant qui désignaient, à l'origine, le début du carême. Ces termes ont ensuite désigné la fête clôturant les derniers jours avant le carême.
Aujourd'hui, le jeûne n'est guère pratiqué et se limite essentiellement au vendredi Saint, jour durant lequel les catholiques s'abstiennent de manger de la viande.
Avant le jeûne, il est bon de se défouler ! Ainsi la semaine des sept jours gras précède les 40 jours maigres de carême ! Le Mardi gras est le dernier des jours gras, celui qui est fêté avec le plus d'éclat ! Au jeûne et à l'abstinence s'oppose alors le carnaval.
Le Mardi gras est le dernier jour du Carnaval (20 février 2009) Le lendemain, le Mercredi des cendres, est le premier jour de Carême, 40 jours (les 6 dimanches non compris) avant Pâques
Le Carnaval, période de fête avant le Carême, a pour fonction de faire oublier les privations de l'hiver et d'annoncer le retour du printemps. Ce changement de saison, cette transformation de la nature est symbolisée par un autre changement, une autre transformation: les gens oublient leur condition en se travestissant et en jouant un autre rôle social.
Les origines d'un tel comportement sont très lointaines et datent de plusieurs millénaires: les auteurs racontent qu'à Babylone, il y a 2000 ans avant Jésus-Christ, on observait déjà les rites du Carnaval , les servantes devenaient les maîtresses, les maîtresses obéissaient pour un jour à leurs esclaves, un homme du peuple prenait la place du roi qui lui était traité comme un mendiant.
Chaque civilisation a donné lieu à des manifestations qui lui sont propres, mais on y retrouve toujours cette idée de bouleversement des rôles et des statuts sociaux.
Au Xlème siècle, en France, des bandes de garçons se formaient pendant la période du Carnaval , ils noircissaient leur visage à la suie, puis se masquaient avec une tête de cochon ou la peau d'un lapin. Les nuits de pleine lune, ils parcouraient la campagne, jetant des cailloux sur les portes et les volets des fermes ; ils entraient dans les maisons, sans rien dire afin de ne pas être reconnus, réclamaient un baiser aux filles et de la nourriture et de la boisson aux pères. Ils leur arrivaient également de voler un coq, qu'ils partageaient ensuite dans une cabane ou une grotte, tous ensemble.
A la fin du carnaval (le mardi gras ou le mercredi des cendres), ces jeunes gens masqués changeaient de comportement et de rôle : alors qu'ils s'étaient comportés comme des voleurs et des voyous, ils devenaient juges et représentaient l'autorité. Les personnes habituellement avares étaient dénoncées et devaient donner à manger aux garçons déguisés. Celles qui osaient travailler ce jour là étaient poursuivies, attrapées, juchées sur un âne et promenées dans les rues.
C'était aussi ce jour là que le mannequin qui incarnait le Carnaval (l'autorité suprême) faisait son entrée dans le village, accompagné par tous en chantant. Il était ensuite brûlé, et à la tombée de la nuit, les masques étaient jetés dans les flammes du bûcher du Roi.
Les garçons faisaient une ronde et chantaient: " Adiu paure Carnaval. Tu t'en vas e leu démon. Pu manjas as la sopa à l'al. " " Adieu pauvre Carnaval. Tu t'en vas et moi je reste pour manger la soupe à l'ail. "
… A Nice, on se raconte les carnavals du Moyen Age , ils étaient alors animés par des bals masqués et de joyeuses farandoles. Puis, petit à petit, les chars ont fait leur apparition et les niçois déguisés ont commencé à se bombarder de confettis, de farine et d'oeufs !
Les débuts de cette fête datent de 1294 , quand Charles Il d'Anjou, comte de Provence, vint à Nice pour assister à ces festivités, il découvrit une manifestation populaire licencieuse, où se mêlaient festins, danses, déguisements, dans la lignée des réjouissances païennes de l'antiquité (Fête d'Isis chez les égyptiens, Bacchanales grecques). Mais le premier grand carnaval fut organisé en 1822 en l'honneur de Victor Emmanuel ler, souverain du comté.
Aujourd'hui le rituel demeure : une foule d'artisans préparent le carnaval sur des thèmes différents chaque année. Les réjouissances commencent douze jours avant le mardi gras, jour fatidique où l'on brûlera Sa Majesté Carnaval, pendant un somptueux feu d'artifice.
http://pagesperso-orange.fr/petit.moulin.rombas/carnaval/histoire/pages/p01.htm
LES PERSONNAGES (sans chronologie ...) :
LES LOUPS
C'est ce loup que j'ai admiré en premier. Il essayait de faire peur aux enfants ... en vain !
Puis j'ai découvert qu'il avait un compère ...
LES PETASSOUS
Démon
de Carnaval, ancêtre d’Arlequin, le Pétassou
apparaît pour la Saint-Blaise, patron
des métiers du chanvre et maître des vents,
le 3 février. Son nom de Pétassou encore usité de nos jours n’est
attesté qu’en pays de langue d’Oc puisque le
mot vient de «
pétas
» (ou
pétaç),
c’est-à-dire : pièce d’étoffe de récupération pouvant servir
à raccommoder un vêtement. Le Pétassou est celui qui porte
l’habit rapetassé.
FARANDOLES ET PAS DE DEUX
Des dizaines d'enfants déguisés s'amusaient follement pour notre plus grand plaisir et dansaient au son des galoubets et tambourinaires :
GALOUBET : Le galoubet, flûtet ou flûte de tambourin fait partie de la famille des flûtes à bec à une main, à trois trous (accompagnées d'une percussion), dont on trouve des représentants dans le monde entier.
TAMBOURINAIRE : joueur de tambourin.. Les tambourinaires de Provence étaient jusqu'à la Première Guerre Mondiale des ménétriers (Ménétrier, autrefois ménestrier, est une déformation de Ménestrel) semi-professionnels, surtout actifs dans les zones urbaines, qui animaient les bals des transcriptions de pièces à la mode (contredanses, menuets, puis danses de salon...) et aimaient aussi jouer les grands airs des oeuvres lyriques ou orchestrales, comme en témoignent les nombreux carnets de musique manuscrits parvenus jusqu'à nous.
Pas pu faire mieux ... car devant moi la foule bouchait la vue !
LES FIELOUSES
Ha, quelle découverte pour moi que ces Fielouses !
Mais c’est dans
la danse des «
Fielouses »
que les traits primitifs semblent le mieux conservés. La
mascarade des Fielouses (des quenouilles) rassemble de nuit un grand
nombre de jeunes gens célibataires, habillés de chemise blanche
féminine, ils tiennent à la main une grande quenouille. Ces
quenouilles grotesques parodient celles que les filles utilisent pour
le chanvre ou le lin. Elles ont ici une signification phallique et
sexuelle évidente. Dans un des couplets qui accompagne la danse, les
garçons chantent finement : « La
quenouille et les grelots, c’est tout ce que nous avons de plus
beau ! »
Le visage enfariné ou barbouillé de suie selon les villages, ces
chie-en-lit progressent dans les rues la nuit en conduisant un
Arlequin qu’ils encerclent et servent selon la chorégraphie. Cet
Arlequin, ou « homme sauvage » est vêtu d’un justaucorps
billebarré, le visage mâchuré, il porte des grelots aux jambes et
aux poignets. Il tient à la main la « coustoulo », le grand
coutelas de bois qui sert à espader les tiges du chanvre, dont nous
avons déjà vu un exemplaire à la ceinture de l’Arlequin des
théâtres.
À chaque séquence de la danse des
Fielouses, le matassin chante un couplet satirique sur l’actualité
du village, en se livrant à des singeries au son des tambourins.
Le chœur chante aussi. Damase Arbaud a relevé pour l’année
1862 ce couplet que je traduis :
Examinez notre
Arlequin
Qui n’est fainéant et
libertin
S'il a son habit tout
rapiécé
Il doit remercier la
société
Chacun a mis
son morceau d’étoffe
C’est
ce qui le rend si beau.
Sont-y pas mignons ?!!!
Les "quenouilles"
Beau mec, hein ?!
LES CAVALIERS
Voulez-vous danser grand-mère ? Lalalalaire ....
Tout est prétexte pour coincer les jeunes et jolies filles !
Le Caramantran entre en scène !
CARAMANTRAN : nom masculin provençal signifiant carnaval. Issu de la contraction de carême et entrant.
... le gendarme, le maire, le bourreau et le magistrat l'accompagnent.
Un gendarme hilare accompagné du bourreau "cramoisi" ...
Un curé perplexe (?)
Son heure est proche ...
Nous n'avons malheureusement pas attendu la nuit pour le voir flamber !
LES AUTRES PERSONNAGES
Les arlequin(e)s ...
Les meunie(è)rs
Origines : XIVe siècle, quand les meuniers allaient payer leur dîme le jour de mardi gras, jetant farine et confettis sur leur passage. L'anecdote historique souligne que le bon grain a en quelque sorte précédé l'ivraie.
Le vin chaud a coulé à flot ... Bienvenu car un froid de "ca(r)na(val)rd !
FIN
Bientôt sur cet écran :
SAINT-TROPEZ, son port et son marché provençal.
Temps permettant : la fête des citrons à Menton le 22 février.
CARNA'VALETTE 2009
BIEN BONNE SEMAINE !