SAINT-TROPEZ UN JOUR DE MARCHé
Megan, j'espère que cela va te plaire ?
UN CLIC !
64 kms de la maison en passant par le col de Gratteloup dans la forêt du Dom située dans le chaînon des Maures.
Le nom de "Maures" vient tout simplement du bois sombre qui couvre les flancs de collines, en provençal "maouro". Le pays des chainons se partageait jadis en grands domaines privés ou religieux qui exploitaient ou préservaient la forêt. Certains domaines, le Dom, les Mayons ou la Verne, ont conservé leur vocation forestière grace à leur acquisition par l'état.
UN CLIC !
Ce matin là MOINS 1° DANS LA FORÊT DU DOM, pas bien loin du village de La Mole !!!
Trois jours plus tard (avant-hier) = MOINS 2° chez nous !
Nous l'appelons "la maison de Saint-Ex." ...
A 1
km de La Mole. Ce domaine est d'origine très ancienne puisqu'il est
cité en 1008. En 1770, la famille Boyer De Fonscolombe l'acheta à
la famille de Suffren. C'est une demeure typiquement provençale avec
une façade à cinq fenêtres flanquées de deux grosses tours
rondes. Antoine de Saint-Exupéry aimait, dans son enfance, y passer
des vacances auprès de ses grands-parents (description dans "Le
Petit Prince"). Dans le parc, subsiste la chapelle du château.
Le château appartient toujours à la famille De Fonscolombe mais il
n'y a pas de possibilité de visite.
SAINT-TROPEZ :
La commune a été créée en 1793 sous le nom d' Heraclée et a été renommée Saint-Tropez en 1801.
Le phare et au loin les Alpes de Haute-Provence enneigées !
Sur la si célèbre Place des Lices, se tient le marché provençal le mardi et samedi matin.
CÔTE MARCHE :
Très coloré, il ressemble à tous les marchés de Provence avec un plus :
PAULETTE et ses truffes d'Ampus ! J'en ai acheté deux comme il y a deux ans ... J'ai déjà confectionné une omelette et une salade de céleri rémoulade à la truffe ... Hmmmm, quel parfum !
Des épices aux senteurs ennivrantes ...
Je n'ai acheté que de la fleur de sel au piment d'Espelette ...
Les grands chefs dans leurs cuisines
ont souvent pris l'habitude, dans le but de ne faire qu'un seul
geste, de mélanger le sel et le poivre.
Les chefs du Pays Basque
quant à eux mélangent sel et piment d'Espelette.
De cette façon, ils ragoutent leurs viandes
et poissons sans se soucier de proportions qu'ils ont déjà
sélectionné à la base.
Le piment d'Espelette, piment
basque par excellence donne aux mets un gout relevé mais surtout un
arôme très personnalisé.
Le piment d'Espelette (ou Ezpeletako biperra en basque) est un piment cultivé au Pays basque dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Il tire son nom de la commune d'Espelette.
Originaire d'Amérique du Sud, le piment a été introduit au Pays basque au XVIe ou au XVIIe siècle. La plante est d'abord utilisée en médecine puis très vite comme condiment et conservateur des viandes et du jambon.
En 1650, on commence à planter des piments à Espelette. Des graines sont sélectionnées donnant naissance à la variété Gorria, connue aujourd'hui sous l'appellation « piment d'Espelette ».
« Les maisons émergeaient ça et là des arbres. Et partout sur leurs balcons de bois, séchaient les citronilles jaune d'or, les gerbes de haricots roses ; partout sur leurs murs s'étageaient comme de beaux chapelets de corail, des guirlandes de piments rouges ! Toutes ces choses du vieux sol nourricier, amassées ainsi, suivant l'usage millénaire, en prévision des mois assombris où la chaleur s'en va. »
On trouve cette description pittoresque dans Ramuntcho de Pierre Loti, paru en 1897. Aujourd'hui encore on voit ainsi, dans de nombreux cafés et restaurants, des grappes de piments en train de sécher au plafond, occupant parfois tout l'espace disponible. À partir du mois de septembre, le village d'Espelette devient pittoresque avec des guirlandes de piments sur les façades et les balcons des maisons.
La fête du piment se déroule à Espelette chaque année le dernier week-end d'octobre. Elle rassemble 20 000 personnes, à comparer aux 1 800 habitants de la commune. WIKIPEDIA.
On y trouve de tout ! Sa brocante est très chouette ...
Pas moins de 600 Euros pour ce miroir qui m'a "tapé dans l'oeil" !
Des colliers en bois et pendant "écailles de tortue" ... Cela m'a donné une idée : remplacer les écailles de tortues par celles d'un oeuf (j'aime trop ces gentilles bêtes pour leur faire du mal et de plus, je doute que cela en soit !)....
Des couffins multicolores ...
Des serviettes de table avec monogrammes ... J'ai beaucoup aimé le porte-serviette "enlacé" mais le vendeur n'était pas sur le marché ... Dommage !
Des vêtements originaux customisés ...
Des mobiles de jardin vraiment chouettes et captant superbement les rayons du soleil ...
Mes tous petits achats ... dont ce couvercle ABSOLUMENT génial qui adhère à plusieurs diamètres de plats allant au micro-ondes d'un côté et, en le retournant à l'envers, au four !
CÔTE BOUTIQUES :
UN CLIN D'OEIL A MARIE-ANNICK, PATDEVERRE et VOUS TOUS/TOUTES ...
PÊLE-MÊLE DE LUXE ...
Maserati, eau Di Parma, champagne, côte de boeuf maousse, bateaux à quai pour la frime .....
Cette ruelle piétonne nous mène vers le port ...
LES MONUMENTS et divers :
Le clocher coloré de la plus célèbre église de Saint-Tropez ...
L’Eglise Paroissiale se signale par son clocher bâti en 1634, aux couleurs ocre et terre de Sienne. Emblème par excellence de Saint-Tropez, il est surmonté du campanile le plus épuré parmi la soixantaine que compte le Var.
Sur le Vieux Port, se trouve la statue de Pierre-André de Suffren érigée en 1866, coulée dans du bronze provenant de pièces d'artillerie prises à l'ennemi et offertes par Napoléon III. Partageant son temps entre la guerre de course (il était Bailli de l'Ordre de Malte) et la guerre contre les anglais (il était Vice-Amiral de France) , " Suffren de Saint-Troepz " fut un temps Commandant - en - Chef des armées navales.
Je n'ai malheureusement pas photographié LA PORTE, ignorant qu'elle avait UNE HISTOIRE !
A côté de l'office du tourisme, derrière "Sénéquier", la Porte de la Poissonnerie présente un joli décor en mosaïque. Elle marque l'entrée des halles de poissons et, surtout, du vieux Saint-Tropez. Tous les matins, sur les étals en marbre, on y trouve l'arrivage du jour, en provenance directe de la mer toute proche.
De belles arcades ...
C'est
depuis le Port de St-Tropez que vous accéderez à l'ancienne
Chapelle Notre-Dame de l'Annonciade, érigée en 1568.
Désaffectée à la révolution, elle fut aménagée en 1937 pour
recevoir les collections du "Museon Tropelen"... devenu
aujourd'hui le Musée de l'Annonciade. Cet édifice abrite l'un
des plus intéressants musées de peinture de la Côte.
Ce Musée
rappelle que le village de St-Tropez a été l'un des foyers les plus
actifs de l'avant-garde picturale au début du XXe siècle, grâce à
Paul Signac qui découvrit en 1892, le petit port de pêcheurs à
bord de l'Olympia. Séduit par le pays, Signac y acheta une
maison dont il fit son atelier, La Hune, et y invita de
nombreux peintres : Cross, Matisse, Derain, Marquet.
De bien jolies portes, une rosace sur le quai du port, ...
Et la citadelle.
La Citadelle : une première enceinte au tracé bastionné est édifiée au XVIème siècle autour de la ville, à la fois pour protéger le site d'éventuels envahisseurs, et pour assurer l'autorité du roi sur les Tropéziens.
En 1589, le Maréchal de Villars supervise les travaux d'édification d'un fortin sur la"colline des Moulins" surplombant Saint-Tropez. Cet ouvrage est détruit en 1595, mais de nouveaux aménagements défensifs sont entrepris sur le même emplacement par l'ingénieur militaire Raymond de Bonnefons, dès le début du XVIIème siècle.
En
1607 est achevé le donjon actuel de la citadelle, épaisse tour
hexagonale dissimulant une vaste cour intérieure, accessible par un
pont-levis, et puissamment défendue par une plate-forme d'artillerie
et trois tourelles circulaires de flanquement percées d'embrasures à
canons.
Quelques années plus tard, une enceinte bastionnée vient
ceinturer l'ouvrage circonscrit par un système de douves et de
contrescarpes. Entre Toulon et Antibes, Saint-Tropez devient une
escale stratégique dans la protection des côtes françaises, et
toutes ses défenses sont orientées vers la Méditerranée. En 1637,
les Tropéziens mettent ainsi en fuite une vingtaine de navires
espagnols venus surprendre le port et quatre vaisseaux de la marine
royale. La citadelle ne connaît pas d'aménagements majeurs jusqu'au
XIXème siècle au cours duquel les ingénieurs militaires donnent à
l'édifice sa silhouette actuelle : les façades extérieures sont
percées, les murs abritent désormais un magasin à poudres, et
l'entrée de la cour intérieure est rendue accessible aux véhicules,
via un pont-levis à bascule conçu en 1830. Pendant la première
guerre mondiale, la place forte devient un camp d'internement pour
prisonniers allemands, qui effectuent divers travaux d'utilité
publique aux alentours de leur lieu de détention. A partir de 1942,
la citadelle est occupée par les troupes italiennes, puis par les
Allemands. L'ouvrage est libéré avec la ville par les troupes
alliées et la première armée française, après le débarquement
d'août 1944 sur les plages de la Méditerranée, entre Saint-Raphaël
et Hyères.
Photo du Net
Le cimetière "les pieds dans l'eau" ...
De là haut, une vue à couper le souffle ! (Photos 2005)
Et de chez ma Belle-soeur, un déjeuner sur le balcon avec vue sur la mer ...
Pour terminer, une note d'humour ... :
... et de bien jolis petits chiens !
D'AUTRES PHOTOS SUR MON POST DU ... (CATEGORIE SAINT-TROPEZ) ICI.
QUELQUES NOUVELLES DE LA MERE JO :
Retama monosperma est également connu sous le nom Genista monosperma, et plus généralement sous le nom de genêt blanc. C'est un arbuste pouvant atteindre 6 m en tous sens, mais généralement de proportions plus réduites. C'est une plante considérée comme originaire d'Espagne et du sud de l'Afrique.
Ce genêt très agréablement parfumé, est assez peu résistant au froid, mais pourra résister à des froids occasionnels de l'ordre de -2°C à -3°C, voire légèrement plus bas. A noter que cette plante est considérée comme une espèce envahissante dans certaines régions et pays, comme en Californie, aux USA.
Il est en fleur en ce moment et j'en profite pour vous montrer quelques photos et vous raconter sa petite histoire !
Mon propriétaire, Félix m'a donné un petit pied en octobre 1993. J'avais donc choisi l'emplacement pour faire mon trou (il fallait qu'il soit assez profond) ... puis m'étais mise à creuser au béchard (pas facile car j'ai une terre à vigne avec plein de cailloux !). Arrivée à peu près au milieu de mon trou, bing , le béchard cognait quelque chose de dur ... J'y allais au couteau mais rien à faire ... il y avait "un rocher" en dessous ! Je m'escrimais pendant une heure, suant et tempêtant ... pour enfin dégager une ENORME PIERRE de plus de 55 kilos (mon poids à l'époque ... !). Aidée par fils aîné, nous avions réussi à la poser un peu plus loin, le long du grillage et j'avais enfin pu planter mon genêt ... OUF, il m'aura donné du mal celui-là mais est très "reconnaissant", le mignon, car il fleurit magnifiquement chaque année depuis ... 16 ans !
M'inspirant de Marithé, j'ai fait une macro-photo de l'un de mes crocus ... mais durdur pour y arriver car assez bas le sol (gnarf !) !
Et pour atténuer "L'HORREUR" de ma bouche édentée ..., j'ai "plâtrée la chose" ... lol ! Les séances sont longues (1h30) et très désagréables. J'en sors la tête comme une pastèque et malheureusement cela ne sera terminé que le 10 mars ... !!! Pour l'instant, je perds mon provisoire à chaque bouchée comme quelqu'un qui aurait des chaussures trop grandes et n'ose même plus rire à gorge "déployée" pour ne pas montrer mes HORRRRIIIIBLLLEEEES fausses dents !