Enfin un ciel bleu bien qu'un peu voilé de brume maritime ... Nous en profitons pour retourner (nous y étions allés il y a un an jour pour jour !) au lac de Dardennes au Revest-les-Eaux à quelques kilomètres de La Valette du Var. Sac au dos et casse-croûte dans le sac, chaussures de marche (vous comprendrez pourquoi plus tard), nous voilà partis Christine - mon amie -, mon Homme et moi, pour une jolie balade mais surtout des photos des photos des photos .....
Le barrage côté pont du Colombier (Compagnie des Eaux et de l'Ozone). C'est en partie grâce à lui que nous avons de l'eau à La Valette !
AUX PIEDS DU BARRAGE
Le pont du Colombier à une arche, ou "Pont Romain", sous lequel on aperçoit le deuxième pont à deux arches, appelé à tort Pont Médiéval car construit en 1826. ("Au fil du Béal" - Igor Fédoroff - Yvette Roché).
"La haute cascade apportant à la rivière les eaux des ruisseaux de collature et le trop-plein du barrage, se précipite de 30 mètres de haut en un assourdissant tumulte d'écume et de poussière d'eau. Il faut voir ce site, au lendemain d'un orage : il est d'une grande beauté." (L. Henseling - Zigzags dans le Var). Un livre à posséder quand on habite cette région car riche de souvenirs du temps passé et où j'ai trouvé moultes explications à mes questions .....
L'eau s'écoule sur les marches moussues, blanchie par sa course folle pour rejoindre son lit ...
LE LAC DE DARDENNES DANS SON ENTIER ...
UN CLIC (photos prises du haut de la tour du Revest en septembre 2004 alors que le lac est au plus bas).
Le bas niveau d'eau nous permet de voir ici deux des quatre regards de visite et d'entretien. D'autre part ces rectangles, bien délimités entourés de pierres et formant un amphithéâtre, ont été érigés en 1690 et servaient à capter l'eau des sources de la Foux et du Vallat des Roux pour alimenter le béal.
EN SAVOIR PLUS SUR LE BARRAGE ...
NOTRE CIRCUIT RIVE GAUCHE JUSQU'AU RAGAS
Bon, il est temps de laisser de côté les caractéristiques techniques pour s'abandonner au spectacle de la vue du bord du lac !!!
Nous dominons le barrage par la hauteur mais non par la force car rien que de penser à la pression des milliers de m3 d'eau sur ce mur, j'en frissonne !
Ah, soleil ... comme j'aime ta douce caresse +++ !!!
Le mont Caume
Le mont Caume est un des trois monts toulonnais. C'est aussi le plus haut avec une altitude comprise entre 800 et 804 mètres selon les sources. C'est une montagne calcaire entourée au sud par le Baou de Quatre Oures (560 m), au nord par le Grand Cap et le plateau du Siou Blanc (qui s'étale du mont Caume jusqu'à la vallée de Signes), à l'est par le mont Faron (584 m) et le mont Coudon (702 m) et à l'ouest par le Gros-Cerveau (430 m). WIKIPEDIA.
Le village du Revest-les-Eaux contemple son double ...
UN CLIC pour en savoir plus sur la TOUR-DONJON du Revest !
Le monstre du lac ... !
Pieuvre des rochers, ce pin tentaculaire puise l'eau qui lui est nécessaire en glissant ses racines au travers !
Immenses et envahissantes racines (sur 3 m de diamètre environ !)
Les arbres, noyés par la crue, semblent morts et pourtant ...
... ils bourgeonnent gaiement !!!
Aucune séparation entre l'arbre au soleil et son reflet à l'ombre ... Amusant !
Nous cheminons, "nez au vent" ...
Telle un miroir, le plan d'eau "sans frissons" reflète les montagnes de l'horizon.
Au-dessus de nos têtes, dans l'azur, plane un aigle de Bonelli ...
http://www.oiseaux.net/oiseaux/aigle.de.bonelli.html
L'Aigle de Bonelli (Aquila fasciata) se rencontre autour de la Méditerranée, au Proche et Moyen-Orient jusqu'en Asie. La France représente sa limite nord de répartition mondiale où il suit la limite de répartition de l'Olivier. On le trouve dans trois régions (Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes et PACA) où il occupe les habitats de garrigues, les escarpements rocheux mais aussi les vallées et plaines cultivées (vignes, etc.).WIKIPEDIA.
Témoin d'une tempête, ce bel arbre brisé ...
La brume envahit doucement le lac paisible ...
Barrant le chemin, cet énorme tronc m'a obligée à m'assoir dessus pour passer de l'autre côté !
Quelques vieilles restanques de pierres sèches abandonnées servaient dans le passé à la culture de fleurs .
Sur les hauteurs, le pigeonnier perché sur son bloc de grès dans le quartier des Arrosants.
Nous allons quitter ce charmant paysage pour nous enfoncer plus profond dans la broussaille et atteindre le Ragas.
Au bout du sentier qui longe les falaises, nous rejoignons le lit de la rivière où il nous faut marcher parmi les blocs de roches chaotiques ... DUR DUR (voilà pourquoi, en connaissance de cause, j'ai mis mes chaussures de marche !). UN CLIC !
Je regarde où je mets les pieds (!!!) et peux donc admirer les marmites et inclusions de végétaux dans certaines roches.
J'aperçois enfin l'entrée du gouffre du Ragas, ovoïde et sombre ...
Encore quelques roches à escalader et j'y suis ...
L'"ogive" formée par son entrée atteint 10/15 m de haut et 5/10 m de large et la profondeur visible du gouffre est de 25 m (117 m constatés par des spéléologues).
Au plus profond du gouffre ... (photo Christine)
Nos ombres donnent une idée de sa taille !
Sur ses parois de tuf calcaire, des stalactites se sont formées.
QUELQUES EXPLICATIONS SUR LE RAGAS
VIDEO A VOIR ABSOLUMENT
26 12 2010 :
LE RAGAS EN CRUE
JAILLIT DU GOUFFRE
La source du Ragas résurge lors des fortes pluies qui ne manquent pas de tomber une à deux fois par an sur notre belle région toulonnaise. Cette résurgence est une cheminée d'équilibre, regard sur le réseau noyé drainant une partie du massif de Siou Blanc. Lorsque les sept sources englouties au fond du barrage de Dardennes ne suffisent plus à évacuer le débit des eaux captées par le karts, le niveau d'eau augmente à l'intérieur du massif jusqu'à atteindre l'exutoire du Ragas situé environ 40 mètres au dessus du niveau du barrage. Un torrent impétueux se précipite alors dans le vallon en aval du gouffre pour se jeter dans le barrage à l'extrémité nord du lac. http://avenclub83.free.fr/le_ragas_de_dardenne.html
(http://avenclub83.free.fr/le_ragas_de_dardenne.html)
Pour reprendre le dernier paragraphe de L. HENSELING : nous sommes ici à la source même du LAS, la plus haute mais en réalité la véritable source était la FOUX, sous le village même du Revest.
Principal
cours d'eau de l'ouest toulonnais, le LAS traverse les communes du
Revest et de Toulon. Son bassin versant couvre 6.000 hectares. Il
prend sa source à l'ouverture du gouffre du Ragas, à 143 mètres
d'altitude, mais cette source vauclusienne ne s'active que très
rarement. Le Las est en fait alimenté par d'autres sources,
aujourd'hui captées par le barrage de Dardennes mis en eau en 1912.
Après un parcours d'environ 7 km, le dernier 1,5 km est canalisé
sous buse. WIKIPEDIA.
Mon Homme fait le fou et le pont branlant plie sous son poids, me faisant très peur ... Je lui crie "descends, tu vas tomber !" ...
Sur le retour, je clique sur ce trou d'eau limpide que le soleil illumine !
Sur les parois des rochers, à l'ombre des falaises, des buissons et des pins, toutes sortes de plantes s'épanouissent avec bonheur pour celui qui sait regarder. Ici des arums sauvages dont je ne connais pas le véritable nom ...
Fougères ...
... lichens et mousses ...
... s'agrippent à la moindre aspérité rocheuse.
Salsepareille (Smilax aspera L.)
Puis les cistes apparaissent en même temps que nous retrouvons le soleil et le lac.
Nous nous installons enfin sur une petite pointe bien exposée pour casse-croûter !
Je ne peux m'empêcher de cliquer ..., le sandwich d'une main et l'APN de l'autre !
ET C'EST A CE MOMENT là QUE =
... notre glouton entre en ligne de mire !
Zoom sur le fond du lac ...
La couleur de l'eau est IRREELLE et surtout non truquée ...
... ce qui donne des effets assez extraordinaires !
ONDULATIONS ...
La balade est presque terminée et nous retournons à la voiture pour visiter le village du Revest qui fera l'objet d'un post prochainement car IL LE VAUT BIEN +++
BONNE JOURNEE !
PS : je me suis servie de photos d'archives pour étayer mon reportages (2004), ce qui explique leur mauvaise qualité ...