LA GALERIE DES GLACES A VERSAILLES
Nous avons passé, Fiston et moi, de bien beaux instants au château de Versailles et avons visité =
- Le Grand Trianon
- Le Petit Trianon
- Le Hameau de la Reine
- Admiré les Grandes Eaux
- ... et, au soleil couchant, la Galerie des Glaces.
C'est par la fin que je vais commencer, d'autant plus que j'ai déjà posté en décembre 2008 sur les trois premiers sujets avec moultes documentations explicatives. Malheureusement à cette saison, j'avais eu de la pluie et de la grisaille durant ma visite. MAIS CETTE FOIS, VOUS VERREZ TOUT CELA AVEC UN BEAU SOLEIL !
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LA GALERIE DES GLACES - VERSAILLES
Magnifique et royale vue (encore un peu dans le brouillard matinal ...) de l'entrée du château.
La Cour Royale
La Cour de Marbre en haut et en bas, une partie de l'aile nord où les ors étincelaient au soleil.
Et à l'heure avec ça !
18h02 ! Nous voilà sur place in-extremis (le château ferme l'accès au public à 18h15). Après la journée de marche speed que nous venions de passer, cette course folle pour admirer le soleil jouant avec les ors et les cristaux de la Galerie a été un final "douloureux" mais réussi !!!
En passant, un coin du plafond ...
C'est la seule photo que j'ai "trafiquée" afin que vous puissiez admirer le plafond ... Toutes les autres sont à l'état "brut".
La Galerie des Glaces
La Grande Galerie, comme on la nommait au XVIIeme siècle, servait quotidiennement de lieu de passage, d’attente et de rencontres, fréquenté par les courtisans et le public des visiteurs. Elle ne fut le cadre de cérémonies qu’exceptionnellement, lorsque les souverains voulurent donner le plus grand éclat à des réceptions diplomatiques ou à des divertissements (bals ou jeux) offerts à l’occasion de mariages princiers. Le trône était alors installé sur une estrade tout au bout de la galerie, du côté du salon de la Paix dont l’arcade était fermée.… C’est également ici que fut signé le 28 juin 1919 le traité de Versailles qui mettait fin à la Première Guerre mondiale. Depuis, les présidents de la République continuent à y recevoir les hôtes officiels de la France.
Après la victoire sur les trois puissances liguées, représentées au salon de la Guerre, la galerie exalte tout au long de ses soixante-treize mètres le succès politique, économique et artistique de la France. Succès politique : les trente compositions de la voûte peinte par Le Brun illustrent l’histoire glorieuse de Louis XIV durant les dix-huit premières années de son gouvernement personnel, depuis 1661 jusqu’à la paix de Nimègue. Ainsi, victoires militaires et diplomatiques aussi bien que réformes en vue de la réorganisation du royaume y sont traitées sous forme d’allégories à l’antique.
La Galerie des Glaces a été restaurée en 2007 grâce au mécénat de compétences de la société Vinci, Grand Mécène du Ministère de la Culture et de la Communication.
http://www.chateauversailles.fr/decouvrir-domaine/chateau/le-chateau/la-galerie-des-glaces
Ha, le scintillement des pampilles, quel bonheur pour la photographe amateur que je suis mais je n'ai pas trop eu le temps de m'éterniser .... DOMMAGE !
On voit même une toile d'araignée ... Un peu poussiéreux les lustres !
Ouverture sur le jardin et le Grand Canal
Diane sculptée par Frémin. Tout autour, les marbres verts et noirs et le porphyre rose mettent en valeur la blancheur de la déesse.
Par leurs dimensions et par leur nombre, les trois cent cinquante-sept miroirs qui ornent les dix-sept arcades faisant face aux fenêtres attestent que la nouvelle manufacture française de glaces est capable de ravir à Venise le monopole des miroirs, alors objets de grand luxe. Réussite artistique : les pilastres de marbre de Rance s’ornent de chapiteaux de bronze doré d’un modèle nouveau dit de « l’ordre français » ; créé par Le Brun à la demande de Colbert, il présente des emblèmes nationaux : une fleur de lys surmontée du soleil royal entre deux coqs français.
Une partie des magnifiques plafonds peints par C. Le Brun
Le plafond est décoré de près de 1 000 m2 de peintures de l'atelier de Charles Le Brun illustrant les réalisations du règne de Louis XIV, mettant en scène le roi lui-même en 30 grandes compositions. La moitié de la surface se compose de toiles marouflées (c'est-à-dire collées sur la voute après avoir été exécutées). Ces dernières concernent les scènes les plus prestigieuses et ont été peintes par Le Brun lui-même, âgé de 60 ans au début des travaux. L'autre moitié est peinte directement sur la voûte. WIKIPEDIA.
POUR VOIR LES DETAILS DU PLAFOND, UN CLIC SUR LE LIEN CI-DESSOUS =
http://www.galeriedesglaces-versailles.fr/html/11/collection/galerie.html
La chambre de la Reine
Il ne reste pas beaucoup d'éléments de la Chambre de la Reine telle qu'elle fut décorée sous Louis XIV pour Marie Thérèse. À partir de 1783, Marie-Antoinette la remit entièrement au goût du jour : mobilier, tentures et boiseries sont changés. Seul le plafond est épargné. Cette chambre, comme la Grande Chambre du Roi sur la Cour de marbre, est un lieu de théâtre : Coucher de la Reine, mais aussi adoption publique des Enfants de France, etc. Comme le reste du château, la Révolution française a conduit à ce que la Chambre soit vidée.
ANECDOTE = 19 enfants royaux sont nés dans ce lit, devant les courtisans comme l'exige l'étiquette ...
Dans l'antichambre du Grand Couvert, la magnifique tapisserie de "L'automne ou Le triomphe de Bacchus et d'Ariane" d'après un dessin de Pierre Mignard.
La tapisserie face aux fenêtres, L’Automne ou Le Triomphe de Bacchus et d’Ariane, provenant de la tenture de la Galerie de Saint-Cloud sur des cartons de Pierre Mignard, a été déposée par le Mobilier National.
La Galerie des Batailles
Le couronnement de l'Empereur - 02 12 1804
En avril 1804, le Conseil d’Etat suggéra officiellement la création de l’Empire, et le Sénat adopta le 18 mai 1804 la nouvelle constitution confiant le « gouvernement de la république » à Napoléon Bonaparte, empereur héréditaire. Ce sénatus-consulte fut validé par plébiscite. Il convenait alors de donner à la nouvelle dynastie la protection divine du sacre et du couronnement : la cérémonie eut lieu à Notre-Dame de Paris le 2 décembre 1804, en présence du pape Pie VII qui, en échange de l’adhésion des évêques de France au Concordat et de leur soumission au pape, accepta de procéder aux deux cérémonies. Sur la façade de Notre-Dame, on dressa pour l’occasion un arc triomphal reposant sur quatre colonnes dont deux symbolisaient les dynasties mérovingienne et carolingienne et deux autres les « bonnes villes de France ». On oublia sciemment les Capétiens. Auteur : Jérémie BENOÎT http://www.histoire-image.org/pleincadre/index.php?i=175
Les protagonistes de la scène =
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Napoléon Ier (1769-1821) est debout, en tenue de sacre.
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Joséphine de Beauharnais (1763-1814) : est agenouillée. Elle reçoit la couronne des mains de son mari, et non du pape. Sa robe est décorée de soieries d'après des dessins de Jean-François Bony.
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Maria Letizia Ramolino (1750-1836), mère de Napoléon, a été placée dans les tribunes par le peintre. En réalité, elle n'a pas assisté à la cérémonie pour protester de la brouille de Napoléon avec son frère Lucien. Maria Letizia demanda au peintre de lui attribuer une place d’honneur. En 1808, quand Napoléon découvrit la toile achevée dans l’atelier de David, il fut transporté, et dit toute sa gratitude au peintre qui avait su rendre hommage pour la postérité à l’affection qu’il portait à une femme qui partageait avec lui le fardeau de sa fonction.
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Louis Bonaparte, (1778-1846) ; au début de l'empire, il reçut le titre de grand connétable. Roi de Hollande en 1806. Il épousa Hortense de Beauharnais, la fille de Joséphine.
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Joseph Bonaparte (1768-1844) : après le couronnement, il reçut le titre de prince impérial. Puis il fut roi de Naples en 1806 et d'Espagne en 1808.
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Le jeune Napoléon-Charles (1802-1807), fils de Louis Bonaparte et d'Hortense de Beauharnais.
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Charles-François Lebrun (1739-1824) : troisième consul aux côtés de Napoléon Bonaparte et de Cambacérès. Sous le Premier Empire, il occupe la place de prince-architrésorier. Il tient le sceptre.
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Jean-Jacques-Régis de Cambacérès (1753-1824) : prince-archichancelier de l'empire. Il tient la main de justice.
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Louis-Alexandre Berthier (1753-1815) : ministre de la guerre sous le Consulat puis maréchal d'Empire en 1805. Il tient le globe surmonté d'une croix.
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Talleyrand (1754-1838) : grand chambellan depuis le 11 juillet 1804.
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Joachim Murat (1767-1815) : maréchal d'empire, roi de Naples après 1808, beau-frère de Napoléon et époux de Caroline Bonaparte.
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Le pape Pie VII (1742-1823), se contente de bénir le couronnement. Il est entouré par les dignitaires ecclésiastiques, nommés par Napoléon depuis le Concordat. Afin de ne pas compromettre le nouvel équilibre entre l’Église et l'État, le pape accepta bon gré mal gré d'assister au couronnement, ce que David représente clairement dans le tableau : on reconnaît quelques évêques à leurs mitres et, au premier plan, l’archevêque de Paris tenant une croix dans la main. Pie VII est à peine visible, assis sur son faldistoire derrière Napoléon, sa main droite esquissant un geste de bénédiction. Il ne porte ni mitre ni tiare, mais le pallium sur les épaules, cette bande de laine blanche brodée de six croix noires qui était l’un des attributs de la souveraineté des métropolites de l’Église romaine. C’est à cela qu’on l’identifie.
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Le peintre Jacques-Louis David se trouve dans les tribunes. WIKIPEDIA.
La Bataille d'Aboukir par Antoine Gros (photo Jo)
Dans ces scènes militaires Napoléon est souvent représenté à cheval au milieu de ses maréchaux, dans une attitude qui rappelle la statue de Marc Aurèle. On ne le voit jamais combattre, ni même brandir une arme à la différence de Murat peint par Gros dans la bataille d'Aboukir sabre à la main, en train de fondre sur ses ennemis. Au contraire il adopte une attitude posée, même sur des lieux de combat l'empereur est en représentation. WIKIPEDIA.
La même chez WIKIPEDIA
Napoléon donne des ailes à l'armée 05 12 1804
Un dernier regard par les fenêtres joliment rosies par le couchant ...
... et je descends les marches en me tenant à la rampe comme l'a certainement fait l'impératrice et bien d'autres belles dames en robes à crinolines ... Pffff, cela fait rêver !