SAINT-JEAN-DE-BUEGES (HERAULT)
PROCHAIN POST = LES GROTTES DE CLAMOUSE
Pour voir d'autres photos de notre week-end :
CHAPITRE 1 =
LE PONT DU DIABLE ET ... LA RETENUE D'EAU SUR L'HERAULT
CHAPITRE 2 =
SAINT-GUILHEM-LE-DESERT (HERAULT)
CHAPITRE 3 =
NOTRE GÎTE "LE MAS DE COULET" A BRISSAC (HERAULT)
Saint-André-de-Buèges à quelques kilomètres de St Jean-de-Buèges
La Vierge à l'Enfant : monument aux morts
Situons-nous = nous sommes à 11 km de Brissac dans la vallée de la Buèges, affluent de l'Hérault, juste au sud des Cévennes. A notre droite, au détour d'un virage en venant de Brissac, nous découvrons la falaise altière du Roc du Midi qui fait face au village =
Le Roc du Midi
Nous apercevons enfin le village SAINT-JEAN-DE-BUEGES "adossé" au flanc d'un pic rocheux impressionnant, le Roc Tras Castel (Roc Blanc), point culminant de la montagne "La Séranne" (longue d'environ 25 k).
Le petit village médiévalde Saint-Jean-de-Buèges *, en occitan, Sant Joan de Buòja, estsitué dans la zone du site"Causses et Cévennes" classé au patrimoine mondialpar l'Unesco.
* Le nom de Buèges vient du mot bauge qui signifiait terre inculte et plus tard gîte fangeux de certains animaux tel le sanglier, par extension terre marécageuse. Ses habitantssont appelés les Saint-Jeannais.
Ce beau villageest doté d'un environnement varié et riche de biodiversité. Ses maisons traditionnelles, son église romane et son château fortlui confèrent un charme très attrayant.
Au pied du Roc Tras Castel (Roc Blanc) propice à l'escalade (site conventionné, 46 voies), ce village, qui s'anime en maintes occasions, grimpe à l'assaut de la pente, protégé par le château de Baulxorné de belles tours. Plus bas, l'église romane (MH) joue de la pierre froide et de la chaleur du tuf.. Les ruelles, étroites, bordées de maisons traditionnelles hautes et étroites, évoquent le souvenir des activités du passé.
Dans le paysage alentour, les petits chefs-d'oeuvre d'architecture que sont calades et faïsses(terrasses), puits et capitelles... témoignent d'une vie agricole jadis bouillonnante, marquée par la pugnacité des paysans. La Buèges se prélasse entre vieux murs et garrigues, puis disparaît mystérieusement, laissant deviner un sous-sol peuplé de mille galeries que le spéléologue averti sera tenté de parcourir.(cela nous amènera au message suivant = LES GROTTES DE CLAMOUSE !)
D'une quiétude surprenante, ce village ne pourra que vous enchanter ! UN CLIC ICI...
LA SERANNE
Visible des plages et de Montpellier, la montagne de la Séranne est un rempart naturel haut de 700 à 900m derrière lequel s'étend le causse du Larzac. Longue de près de 25km, cette barrière de calcaire atteint son point culminant au Roc Blanc (ou Roc Tras Castel), à 942m d'altitude (qui domine Saint-Jean de Buèges)...
La Séranne est le paradis des amoureux de nature et de grands espaces. Elle est sillonnée d'anciens sentiers empruntés par les bergers et leurs troupeaux. Le long des crêtes, la vue s'étend des salins d'Aigues Mortes aux étangs littoraux. De là haut, le Pic Saint Loup paraît bien petit... La Séranne est constituée d'une roche vieille de 145 millions d'années qui s'est formée sur une barrière de corail. De nombreux fossiles de bouquet de coraux ont été mis à jour vers le Pic Saint Baudille. http://www.decouvrir-l-herault.com/seranne-herault-saint-jean-de-bueges.htm
La tour carrée du château
L'impressionnant roc de Tras Castel (sommet le plus haut du massif de la Séranne = le Pic du Roc Blanc à 942 m).
IL FALLAIT EN PARLER :
Les rues du village gardent en mémoire l’époque des filatures de soie fournissant les soyeux de Ganges.
L’époque florissante de l’industrie de la soie vit la construction de quantité d’usines immédiatement reconnaissables par leur aspect extérieur. Dans le sud surtout furent bâties les filatures, repérables à leur haute cheminée et leurs larges fenêtres, car le travail qui s’y effectuait nécessitait un éclairage maximum. Plus de quatre cents moulinages (bâtiments allongés flanqués d’un canal et éclairés d’étroites fenêtres régulières) furent construits au fond des vallées, le long des cours d’eau dont ils utilisaient la force motrice.
L'économie cévenole repose actuellement en grande partie sur le tourisme vert et une agriculture de petites exploitations (élevage).
Le paysage reste marqué par son exploitation passée en terrasses pour la culture des vignes, des oliviers, de la châtaigne et du mûrier. Les Cévennes furent en effet un haut lieu de la production de la soie, et des bas. De nombreuses magnaneries et filatures subsistent dans le paysage. WIKIPEDIA.
Les Cévennes, pays de la soie
L'autre arbre mythique des Cévennes, le mûrier, a fait un plus long voyage, de la Chine aux rivages de la Méditerranée. Mais son implantation massive dans la région, il la doit en partie à un recul du châtaignier, qui comme l'olivier a mal résisté aux terribles gelées de 1709. Une date qui marque vraiment le début de la conquête de la montagne cévenole par l'arbre d'or. Néanmoins, le mûrier était promis dès le départ à un bel avenir. Il était apparu en Provence sous le règne de saint Louis. Et les premières traces de l'activité des trahandiers, les tireurs de soie, remontent à la fin du XIIIe siècle à Anduze. La sériciculture se développe peu à peu dans le sud de la France. Et cette activité est devenue très vite une affaire d'Etat. La première ordonnance royale encourageant la plantation de mûriers remonte à 1544. Sous le règne d'Henri IV, la France est devenue une grande consommatrice de soie et le roi fait tout pour encourager cette branche économique. Son conseiller, Olivier de Serres, agronome protestant, lui est d'une aide précieuse dans cette entreprise. Le seigneur du Pradel consacre une partie importante de son ouvrage Le Théâtre d'agriculture et mesnage des champs à la "cueillette de la soie"......Extrait du livre "Le Parc National des Cévennes", Louisette Gouverne, Nathalie Locoste, Actes Sud Edition. LIRE LA SITE ICI = http://les.cevennes.free.fr/fr/soie.htm
Ancienne filature et sa maison de maître à Brissac ...
Canal se jetant dans la Buèges
LE MOT DU MAIRE
… St-Jean de Buèges ressemble à une carte postale, mais nous ne voulons pas être limités à cela. Il y a aussi une école, une épicerie-boucherie, un poissonnier et un boulanger itinérant, une agriculture vivante et des possibilités de développement artisanal. Nous avons également Mlle Cathy, qui sillonne les routes de l'arrière-pays à bord de son camion aménagé en salon de coiffure, et qui fait escale dans notre village à intervalles réguliers, à la grande satisfaction de ses clientes et clients réguliers.
Le château
Dépendante de la baronnie de Pégairolles, la seigneurie de Saint-Jean-de-Buèges est mentionnée dans des documents historiques dès l'an 990. La seigneurie érige, aux environs du XIIe siècle, une tour maîtresse servant de point de contrôle et de surveillance de la baronnie de Pégairolles. Ce donjon n'abrite qu'une faible garnison.
Le donjon est agrandi aux XIIIe et XIVe siècles et devient un véritable château entouré d'une première enceinte avec meurtrières, d'une citerne et d'un magasin. En 1593, le château devient propriété de Jean de Trinquière puis, en 1679, le seigneur de Cambous (issu d'un puissant lignage et riche propriétaire) rachète le château et entreprend sa transformation.
En 1749 le château est en ruines et sert de carrière de pierres. En 1813, la famille de Turenne vend ces ruines à Hilaire de Girard du Lac, gentilhomme verrier, dont l'héritière en 1848, épouse Henri Sicard. Si certains remparts sont remontés, le château est reconverti en bergerie. En 1987 Joseph Sicard, maire de Saint-Jean et propriétaire du château, en fait don à la commune et, à partir de 1990 les travaux de sauvegarde et restauration sont entrepris. WIKIPEDIA.
La Buèges
Mousse
Des grenades dans un arbre aux branches hivernales !
En quittant ce beau village, j'ai voulu immortalisé ce magnifique paysage que je n'oublierai jamais !