ET SI NOUS PARTIONS POUR LA BIRMANIE ?
Bien avant que l'émission PEKIN EXPRESS ne paraisse à la télé, je travaillais déjà sur des photos prises par une amie lors de son voyage en Birmanie ! Cela m'a permis de voyager à mon tour durant ces fêtes de Pâques que nous avons passées seuls.
Il m'a fallu beaucoup de temps pour trier et ordonner des centaines de photos sans même savoir où elles avaient été prises et ce qu'elles représentaient ... De plus, ma curiosité incurable m'a fait surfer sur le Net pour renseigner chaque chose ...
Ainsi donc, j'espère que ce "voyage" en images vous plaira autant qu'à moi.
ALORS BON WEEK-END ET ... BON VOYAGE !
Myanmar - état Shan -
LES LACS INLé et TAUNGTHAMAN
Le lac Inle est un lac d'eau douce situé dans les montagnes de l'État Shan, dans l'est de la Birmanie. C'est une destination touristique majeure du pays, dont c'est le second plus grand lac, avec une surface estimée de 12 000 hectares, et un des plus hauts, à 884 m. Sa profondeur moyenne n'est que de 2,10 m à la saison sèche (profondeur maximale : 3,60 m) mais elle peut dépasser 4 m à la saison des pluies. Son bassin versant, relativement grand, se trouve à l'ouest et au nord. Son exutoire est la Nam Pilu (ou Balu Chaung) à son extrémité sud. Il y aussi une source chaude près de sa berge nord. Toute la région du lac se trouve dans la municipalité de Nyaung Shwe. La population (environ 70 000 personnes) est constituée principalement d'Inthas et d'autres Shans, de Taungyo, Pa-O (Taungthu), Danus, Kayah, Danaw et birmans. La plupart sont bouddhistes.
Ils vivent dans quatre villes au bord du lac, dans de nombreux petits villages sur ses berges et sur le lac lui-même, dans des maisons de bois et de bambou tressé sur pilotis. Ils sont surtout pêcheurs et fermiers.
Les transports sur le lac se font par bateau, soit pirogues traditionnelles, soit à moteur. Les pêcheurs rament d'une façon unique, debout sur une jambe à la poupe et l'autre enroulée autour de la godille. Ceci leur permet de voir au-dessus des plantes qui couvrent une grande partie du lac (cependant les femmes rament de la manière courante, à la main, assises les jambes croisées à la poupe).
Les poissons pêchés dans le lac (le plus abondant est la carpe de l'Intha Cyprinus intha, appelée localement nga hpein) sont une des bases de l'alimentation. Un plat courant est le htamin gyin, un mélange de riz fermenté et de poisson et/ou de pomme de terre, servi avec du hnapyan gyaw, "tofu birman" littéralement : "frit deux fois".
Les habitants cultivent aussi des légumes et des fruits sur des jardins flottants. Ceux-ci sont formés de racines extraites des parties les plus profondes du lac, qui sont rassemblées en « nappes » ancrées par des piquets de bambous. Ces jardins montent et descendent avec le niveau de l'eau, ce qui leur permet de résister aux inondations. Ils sont extrêmement fertiles, grâce à l'eau chargée de nutriments. Le riz est aussi cultivé sur les berges.
Les habitants fabriquent de nombreux produits traditionnels, dont ils font commerce. Ce sont des outils, des objets sculptés et ornementaux, des textiles, et des cheroots. Le marché local est itinérant : il tourne sur cinq jours dans cinq lieux différents. Le jour où il a lieu sur le lac lui-même, c'est un véritable « marché flottant » qui attire beaucoup de touristes.
La région du lac est renommée pour ses tissages. Les sacs Shan, utilisés quotidiennement par de nombreux Birmans, sont produits en grande quantité. Les soieries artisanales sont réputées pour leur qualité, particulièrement les longyi aux motifs particuliers, dits Longyi d'Inle. Le kya thingahn (robe de lotus) est un tissu fabriqué uniquement sur place à partir de fibres de lotus et utilisé pour fabriquer des robes pour les statues de Bouddha. WIKIPEDIA
PAYSAGES
Village de Inn Dein, Shwe Inn Thein et ses 1045 stupas du XVIIe siècle
Culture de riz
LES VILLAGES DE MAISONS SUR PILOTIS
Maisons de bois et de bambou tressé
AGRICULTURE
Extraction de l'huile de palme près de Bagan par un zébu
Au marché à bestiaux
Ces gros boeufs noirs à longues cornes dont j'ignore le nom, sont utilisés pour les travaux dans la boue du lac.
Le repos du zébu ...
Zébus aux labours
LA PÊCHE EN PIROGUES, ETC ...
Rameur Intha (fils du lac)
Un peuple souriant en toutes circonstances ...
LA TOILETTE
PONT D'U BEIN sur le lac Taungthaman
Le pont d'U Bein est un pont de teck situé sur le lac Taungthaman, à Amarapura, dans le centre de la Birmanie (région de Mandalay). Il a été construit à partir de 1849 par le maire U Bein avec des colonnes de teck abandonnées lors du transfert de la capitale à Mandalay. Il traverse le lac sur 1,2 km pour aboutir près du Kyautawgyi Paya, ce qui en fait le plus long pont de teck du monde. WIKIPEDIA
PERSONNAGES
Les moines
Dès l'âge de 9 ans
Monastère Mahagandayon :
Lever à 5 heure et un seul repas par jour. A droite, les touriste sont appuyés aux stèles de l'enceinte où le nom des bienfaiteurs est gravé.
Une cérémonie
Les fumeuses de 'Cheroot'
Cigare de maïs birman du nom de 'Cheroot' (9/16 cm de long pour un diamètre d'environ 1,3 cm)
Portraits
Femmes Karens (Pwa Ka Nyaw Po). Ethnie tibéto-birman de 4 à 5 millions de personnes, dont 90 % vivent en Birmanie.
En savoir plus sur http://www.paperblog.fr/2880731/birmanie-le-lac-inle/#Y1T2tpMgcqFbwwtU.99
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LES METIERS
Alcool de palme et confiseries
Une fois en haut, il faut pratiquer à la machette des incisions sur une sorte d’épis (spadices), puis à fixer des pots en terre pour recueillir la sève qui s’en écoule.
Cette sève est sucrée. Elle est consommée fraîche, mais elle est aussi mise à fermenter, pour produire du vin de palme puis après distillation du vin, de l’alcool.
Ce jus de palme est également cuit de longues heure pour être transformé en une pâte qui une fois refroidie, donne un pain de sucre non raffiné. Cette pâte est également mélangée à du coco, ou des cacahuètes on encore des graines de sésames pour faire de délicieux petits bonbons. Sont aussi confectionnés des bonbons sous forme de petits palets fins et friables appelés bonbons au tamarin qui sont du tamarin mélangé au sucre de palme. On en achètera souvent pour les offrir pendant notre voyage au Myanmar. WIKIPEDIA.
Pots de récupération de la sève
Système pour refroidir la vapeur d'alcool
Préparation des boulettes en sucre de palme.
Fabrication des feuilles d'or
Fabrication de feuilles d’or. Voila donc d’où viennent les innombrables feuilles qui sont pieusement collées par les fidèles et qui donnent par fois aux Bouddhas des airs de Bonhomme Michelin. Là on est dans le physique plus que dans la dentelle. Point de radio en fond sonore ni de gentils papotages. C’est plutôt le concert de percussions. Avec un certain sens du rythme. Car du lingot à la feuille c’est du boulot… Un morceau d’or est aplati et « étiré » jusqu’à l’obtention d’un ruban. Celui-ci est coupé en petits morceaux placés entre des feuilles de bambou. Deux cents morceaux ainsi emballés font une unité. Cette unité et placée sur une pierre et frappée par un ouvrier à l’aide d’un lourd maillet pendant ½ heure. Les petits carrés d’or sont ainsi encore aplatis : on obtient des morceaux plus grands et plus fins. Chaque morceau est coupé en six et de nouveau empaqueté : un feuille d’or, une feuille de bambou, une feuille d’or… C’est reparti pour ½ h. Puis on recoupe et rebelote. Cette fois c’est parti pour 5h de martelage. A chaque tour trois batteurs se succèdent : les coups du premier chauffent le paquet, ceux du second aplatissent les feuilles, ceux du troisième ont pour effet que les feuilles d’or se décollent facilement des feuilles de bambou. Imaginez du coup à quoi peut ressemble un atelier. La chaleur, le bruit… Ça doit continuer de taper dans la tête des ouvriers le soir ! Et ils doivent perdre leur poids en eau tous les jours. Ça dégouline sur leurs muscles saillants… Version animée et asiatique des sculptures de dieu grecs. Les femmes prennent le relais quand la minutie vient remplacer la force brute. Chacune défait le paquets et constitue des petits carrés de la taille réglementaire. Travail de longue haleine, mariage du taureau et de la fourmi.A méditer chaque fois qu’on verra une feuille d’or collée sur un Bouddha !
http://www.empreintedasie.com/carnet-de-voyage/artisans-de-lor-dans-les-mains/
Création d'objets en laque
Première étape : constitution d’un objet…. Tasse, bol, assiette, boite, plateau, meuble etc… Le plus souvent celui-ci est réalisé en bois ou en bambou dont les fines tiges tressées donneront robustesse et souplesse à l’objet, surtout quand on y ajoute du crin de cheval.
Deuxième étape : appliquer les couches de laque, produit qui provient d’un arbre. Quand je demande le nom de l’arbre en question on me répond « laquer tree »… Le bon sens même ! Pour un objet d’excellent qualité il faut compter 14 couches, 7 pour un résultat moins abouti. Et il faut bien entendu laisser sécher chaque couche avant d’en remettre une.
Troisième étape : C’est là qu’’intervient le designer. Celui-ci va graver un dessin ou une répétition de motifs… tout ce que son art jugera bon de coucher sur laque. Le tout avec une sorte de scalpel. Un grand dessin ou une œuvre particulièrement complexe peut lui prendre jusqu’à un mois.
Étape finale : l’objet est confié à de nouvelles mains pour un travail de patience. Il s’agit ici de gratter la laque selon le dessin du designer en vue de l’application de peinture. Traditionnellement seules quatre couleurs étaient utilisées : le rouge, le vert, le jaune et l’orange. On réalise que du bambou à l’œuvre d’art bon nombre d’artisans se sont succédé ! Et que chaque pièce aura demandé beaucoup de temps. Plusieurs mois pour un plateau, un an au moins pour un meuble. On est loin de la fabrication en série mécanisée. Ce qui à mon sens donne encore plus de prix à ces œuvres d’art uniques.
http://www.empreintedasie.com/carnet-de-voyage/artisans-de-lor-dans-les-mains/
Sculptures et poteries
Juste quelques unes dans mon pocket jardin me suffiraient ... :) !
Tissage
Le fil de lotus
Plus raffiné et plus rare que la soie, le Kyar Chi est fabriqué dans la région du lac Inlé. Il sert à la fabrication du kya thingahn (robes des bouddahs).
Tirage du fil de lotus
Ici, le jeune homme tient les bouts dans chaque main et, d'un geste calculé, obtient une vingtaine de centimètres de fibre. Puis il les dépose sur une planche en bois humidifiée en permanence. Il roule ensuite les filaments sur eux-mêmes afin d'obtenir un fil.
Le filage
Préparation du fil pour la fabrication du tissu des longyi, les sarongs portés par les birmans des deux sexes
Au marché
Lentilles, haricots, piments, citrons, .....
Galettes de riz
PROCHAIN CHAPITRE = PAGODES ET TEMPLES BIRMANS