LA PLACE MASSENA, JOYAU DE NICE
Nous ne pouvions pas ne pas y aller et ne le regrettons nullement et pour cause !!!
En haut de la mosaïque, la place Masséna avant le recouvrement du Paillon, avec en premier plan le Pont-Neuf puis la piazza quadrata (place carrée) en fond. En bas, la place en 1094 déjà recouverte.
Le Paillon, torrent qui traversait alors la ville de Nice, fait partie actuellement plus de l’imaginaire de la population que du quotidien. Cependant, au XIXe siècle, ce cours d’eau avait une tout autre physionomie. C’était l’époque des lavandières dans le paillon et des enfants qui se baignent. Ulysse Pic écrivait, en 1861 : « il est comme ces gueux pour lesquels il n’y a pas de milieu : ou ils sont à sec, ou ils sont ivres ; il ressemble à un gigantesque lazzarone pouilleux et puant qui serait long de deux kilomètres […] Nous ne voulons pas être condamnés définitivement aux galères du Paillon. Nous ne voulons pas que le Paillon continue d’affliger de sa vue ignoble la ville de Nice et de la dégrader ». Il est donc un véritable problème pour le développement et l’embellissement de la ville, son aménagement passe alors nécessairement par un recouvrement. Le premier essai est fait par le square Masséna (actuel square Général Leclerc). Ce jardin de 4 500 m2 est la plus ancienne partie couverte du Paillon puisqu’elle a été réalisée de 1866 à 1868 sous la direction de l’ingénieur Durandy.
Par la suite, en 1879, Omer Lazare négocie avec la mairie la construction d’un casino municipal en contrepartie d’un très fort financement pour le recouvrement du Paillon de la place Masséna jusqu’à la mer. En échange, les bâtiments pourront être exploités durant 80 ans. Le projet de construction est accepté par le Conseil municipal le 17 septembre 1879. Après les travaux de recouvrement du Paillon, de vastes jardins devaient être installés en plus du casino. Cependant, suite à des problèmes financiers provoquant des changements de concessionnaires, il fallut attendre le mois d’août 1883 pour qu'ils soient achevés. WIKIPEDIA.
Création de Jaume Plensa, la "Conversation à Nice" est composée de sept statues en résine blanche juchées à une dizaine de mètres au-dessus du sol et représentant les sept continents.
On remarque la position accroupie ou assise de ces scribes statufiés en haut de leur socle. De plus, elles s'éclairent la nuit grâce à des jeux de lumière qui changent qui font d’elles des "Sitting Tatoos" à savoir des hommes translucides qui s'illuminent de différentes couleurs selon l'instant. Elles ont été réalisées par le sculpteur catalan Jaume Plensa.
Photo WIKIPEDIA
Le belle immeuble d'Attimi (restaurant pizzeria)
LA FONTAINE DU SOLEIL
Une pure merveille qui ne m'a pas laissée indifférente comme le prouve le nombre de clichés pris ...
La Fontaine du Soleil, inaugurée en 1956 place Masséna, a été réalisée par le sculpteur Alfred Janniot, également auteur du Monument aux Morts de Rauba Capeu.
Apollon
Il domine de ses 7 mètres les cinq planètes en bronze (Vénus, Mercure, Mars, la Terre, Saturne) qui constituent la fontaine.
Vous connaissez ma curiosité insatiable ! Ainsi, en voyant ces quatre destriers sur le sommet du crâne d'Apollon (Dieu du chant, de la musique et de la poésie), JE ME SUIS DEMANDE POURQUOI ?! En faisant quelques recherches, il s'avère qu'Apollon a été assimilé par Euripide - Tragique de l'Athènes classique - (480 - 406 Av. J.C.) à Hélios - dieu du soleil - dont les deux rôles principaux sont de mener le char du soleil avec les chevaux du soleil dans la mythologie grecque.
J'ai donc imaginé que l'artiste avait "coiffé" Apollon des quatre chevaux du soleil pour le protéger des méfaits de l'astre tout en faisant référence à cette confusion entre les deux dieux ??? Amusante déduction, n'est-il-pas ?!.....
L'identification d'Apollon avec le soleil n'apparaît dans aucune source avant le Ve siècle av. J.-C. — à l'époque archaïque, ce sont Hélios ou Hypérion qui représentent le feu solaire ; la première mention attestée remonte à Euripide (480 - 406 av. J.C.) dans un fragment de la tragédie perdue Phaéton. L'assimilation s'explique par l'épithète φοῖϐος / Phoibos, littéralement « le brillant » qui est associée à Apollon chez Homère. WIKIPEDIA.
Vénus fille de Gaïa
Vénus est une très vieille divinité latine, déesse de la végétation. Elle fut identifiée à la déesse grecque Aphrodite, fille de Zeus et Dioné selon les uns ou d'Ouranos selon les autres. C'est la déesse de l'amour qui eut d'Arès (Mars) deux fils, Phobos et Deimos (la Terreur et la Crainte). L'identification à la planète vient du fait que cette dernière est considérée comme la plus belle planète du ciel. LU ICI.
Mercure
Mercure est le dieu romain identifié à Hermès. Il est le messager de Jupiter et est censé protéger les commerçants. Il est le fils de Zeus et Maia (une des Pléiades) et est représenté chaussé de sandales ailées. La planète a été nommée ainsi par les Romains à cause de la rapidité de son déplacement. LU ICI.
Mars
Mars est une très ancienne divinité latine, dieu de la guerre, dont les amours avec Vénus furent chantées par Lucrèce.
Mars est identifié au dieu grec Arès, fils de Zeus et d'Héra. Arès est une divinité plus récente que Mars et fait partie des douze dieux principaux. Ce nom a été donné à la planète du fait de sa couleur rouge qui rappelle le sang. LU ICI.
Saturne
Saturne est un très ancien dieu latin détrôné par Jupiter. Saturne lui-même avait remplacé Janus. Il est supposé avoir inventé l'agriculture (il est représenté armé d'un faucille) mais était considéré comme un dieu infernal. LU ICI.
Gaïa (la terre)
Dans la mythologie grecque, Gaïa est une déesse primordiale identifiée à la « Déesse mère ». Elle est l'ancêtre maternelle des races divines, mais enfante aussi de nombreuses créatures. La Terre-Mère des anciens est presque toujours désignée sous les noms de Gaïa ou Gê en Grèce, de Tellus ou de Terra-Mater chez les Romains, tous considérés comme des traductions littérales du mot « Terre ». WIKIPEDIA
La chouette sur son épaule symbolise la sagesse
LA PROMENADE DU PAILLON
http://www.nice.fr/Environnement/La-Promenade-du-Paillon
La "Promenade du Paillon", inaugurée le 26 10 2013, a été aménagée au-dessus du fleuve du même nom, enterré depuis le XIXe siècle pour assainir la ville. Le jardin compte 40.000 m2 d'espaces plantés, dont 17.000 engazonnés. Cette promenade donne l'occasion d'un voyage botanique à travers les continents, "avec des promesses d'arbres en fleurs à chaque saison". L'une des attractions majeures est le miroir d'eau de 3.000 m2 (2 cm d'épaisseur), inspiré de celui existant à Bordeaux en bord de Garonne et équipé de 128 jets d'eau. Ou encore "le plateau des brumes", une surface de basalte et calcaire de 1.400 m2 équipée de centaines de brumisateurs. LU ICI.
Avec 35° à l'ombre, une aubaine pour les enfants !!!
Fleur de cactée (?) impressionnante !
En nous dirigeant vers la mer, nous admirons également l'Esplanade Georges Pompidou
FIN