Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
JO TOURTIT
JO TOURTIT
Publicité
Newsletter
Archives
Derniers commentaires
JO TOURTIT
20 juin 2014

ASPREMONT, VILLAGE PERCHÉ (06)

1250 ème MESSAGE ...

0

Aspremont, juché à 554 mètres sur un piton et sur les contreforts du Mont-Chauve et du Mont-Cima, , est situé à 13 km de Nice. Village rond, c'est l’un des plus beaux fleurons de l’ancien Comté de Nice. Il fait partie du circuit touristique des « Villages perchés ». Le village bénéficie d’une situation exceptionnelle et d’un splendide panorama : la vue s’étend sur les flancs montagneux de la rive droite du Var semée de villages moyenâgeux et haut-perchés. On peut voir, de l’embouchure du fleuve jusqu’à l’entrée des gorges de la Vésubie et de la vallée de l’Estéron, 17 villages, sans oublier la mer avec les îles Sainte-Marguerite et Saint-Honorat, et même, par temps clair, la Corse. … Le centre ancien a été entièrement réhabilité. Les rues et les ruelles ont été pavées. Son patrimoine religieux y est riche et remarquable : la Chapelle des Pénitents Blancs fut édifiée au XVIIIe siècle et est magnifiquement restaurée. Elle est devenue un lieu d'expositions artistiques.

Les Ligures ont été les premiers à habiter ce village, situé tout d’abord sur les contreforts du Mont-Cima. Aux environs de 1010, un château y fut construit, sur les ordres de Raymond Rostaing, premier seigneur connu d’Aspremont. Des vestiges témoignent encore de ce lointain passé. En 1438, le seigneur Ludovic Marquesan fit édifier un château fortifié sur l’emplacement du village actuel, autour duquel les Aspremontois construisirent leurs nouvelles demeures. Sous Napoléon 1er, le Comte Gaétan Lascaris s'étant enfui d'Italie, le château fut occupé puis abandonné et enfin pillé et détruit. En 1860, les habitants d’Aspremont votèrent à l’unanimité leur rattachement à la France et le comte Charles Garidelli de Quincenet fut le premier maire de la commune. Enfin, en 1874, les deux hameaux de Castagniers et de Colomars, votèrent leur séparation d'Aspremont. 

http://www.cg06.fr/fr/decouvrir-les-am/decouverte-du-patrimoine

http://www.aspremont.fr/index.php?id=8055

1

Notre hôtel 2* - Place Saint-Claude

2

Aspremont enneigé, janvier 2005 (MAGNIFIQUE !)

P1080960

A l'accueil, une drôle d'hôtesse :) !

P1080968 0

Notre chambre : petite, sobre mais très fonctionnelle ET AVEC UNE VUE MAGIQUE =

P1080968 2

P1080968 3-001

En haut : à l'horizon ... la mer. En bas : la neige sur les Alpes Maritimes

P1080970

Bien plus près ..., Bobby le jeune chien de notre hôtesse avec son doudou !

P1080971

Nous avons eu la surprise d'y trouver une piscine bien fraîche (il faisait 33° à notre arrivée !) puis nous nous sommes allongés sur des relax à l'ombre d'un tilleul

P1080972 0

De la terrasse où j'ai pris un thé en attendant l'heure du dîner, encore UNE VUE "PLONGEANTE" =

P1090035

... sur un beau village illuminé par le couchant ...

P1090036

... et sur le lit du fleuve Var presque à sec !

P1080972 2

Des roses éclatantes animaient la façade ...

P1080972 3

...et ce cache-pot en azulejos m'a rappelé de beaux souvenirs du Portugal. J'ETAIS BIEN !

P1080990

A l'heure du dîner, je découvrais la salle de restaurant où la lumière donnait presque vie aux objets nombreux chinés par la propriétaire.

P1080991

P1080993

P1080995

P1080996

P1080998 0

P1080999 1

P1090034

J'étais heureuse. Nous avions passé une journée merveilleuse à Nice, ce bain dans la piscine m'avait revigorée et je n'avais pas de dîner à préparer mais seulement à me laisser servir .....

P1090037

P1090050

LE LENDEMAIN MATIN, j'ai bu mon premier thé dès 7 heures dans ce petit jardin bordé de lavandes pas encore odorantes mais avec pour voisines de magnifiques roses ...

P1090050 2

P1090050 3

P1090050 4 1

... et des géraniums éclatants.

P1090050 1

Les montagnes se sont révélées à mesure que les brumes matinales se dispersaient pour mon plus grand bonheur ...

P1090053

Un lutin jouait pour moi du saxo ... l'instant était magique !


 

GRIMPONS AU VILLAGE D'ASPREMONT

P1090443 1

P1090444

Nous avons empreinté les marches qui démarrent place Saint-Claude

P1090481

P1090446

Arrivée à mi-chemin, la vue est déjà époustouflante

P1090447

Ce fameux Var qui a fait tant couler d'encre est à nos pieds.  Il paraît d'autant plus large qu'il est presque à sec ...

P1090452

De l'autre côté, si la brume de chaleur ne gâchait pas l'horizon, on pourrait voir la mer et bien plus loin encore (îles de Lerins, Corse) ...

P1090456

P1090457

P1090461 Eglise Saint Jacques le Majeur

Eglise Saint-Jacques le Majeur

P1090463

Vraiment un charmant village fleuri et très propre (pas une feuille ni un mégot sur le sol). Bravo !

P1090465

P1090467

P1090469

P1090471

P1090473

P1090474

P1090475

P1090477

La chapelle des Pénitents blancs : édifiée au XVIIIe siècle et magnifiquement restaurée

P1090478


P1090498 33° dès 10 h

En quittant Aspremont, nous avons voulu longer le Var (fleuve) et passer sur l'autre rive. J'écrivais plus haut que ce fleuve avait fait couler beaucoup d'encre ... Lisez plutôt =

P1090500

Nous touchons ici à un paradoxe historique qui fait que le fleuve Var, d’où le département initial a tiré son appellation éponyme, ne coule pas dans le Var mais dans les Alpes Maritimes, ce qui est insupportable à de nombreux Varois qui réclament le rattachement du fleuve à leur département, on fit des guerres pour moins que cela ! En fait ce paradoxe provient-il d’une erreur historique ou géographique ? Ne pas se poser la question est reposant, mais se la poser c’est se condamner à passer de mauvaises nuits à rechercher les causes d’un tel imbroglio. Parlons d’abord du Var, le département.

Un peu d’histoire

Le département du Var a été créé à la révolution française le 4 mars 1790, en application de la loi du 22 décembre 1789, en découpant une partie de la province de Provence. Son chef-lieu, d’abord fixé à Toulon, fut déplacé pour punir les Toulonnais d’avoir livré leur ville aux Anglais en 1793. On se souvient qu’il fallut envoyer un jeune capitaine artilleur, corse, pour reprendre la ville. En fin de compte « Les troupes de la Convention entrent dans la ville livrée à elle-même le 19 décembre. Environ 15 000 Toulonnais se réfugient sur les navires britanniques et sont débarqués à La Valette ou Gibraltar (avec les singes ?). Dans une ville réduite à 7 000 habitants, la répression, dirigée par Paul Barras et Stanislas Fréron, est sanglante : on estime que 7 à 800 personnes, arrêtées sur les indications des prisonniers libérés du Thémistocle, sont fusillées sommairement, sur le champ de Mars, jusqu'au 31 décembre. » Bonaparte est nommé général mais blessé il ne participe pas au massacre. Grasse devient alors chef-lieu, remplacée à son tour par Brignoles en 1795, puis Draguignan en 1797. Finalement Toulon a été de nouveau le chef-lieu du département en 1974.

Un peu de géographie.

Le Var est un fleuve qui prend sa source à Estenc dans les Alpes-Maritimes, parcourt 114 kilomètres toujours dans les Alpes-Maritimes et se jette dans la Méditerranée à St Laurent du Var, ville située dans les Alpes-Maritimes. En bonne logique cartésienne il conviendrait que les Alpes-Maritimes s’appellent Var et on n’en parlerait plus. Mais les Varois continueront sans doute longtemps à se demander pourquoi ils portent le nom d’un fleuve qui ne coule pas chez eux. De la révolution jusqu’en 1860, le Var coule bien dans le département, il constitue en fait sa limite est avec le comté de Nice qui est devenu lui aussi à la révolution un département dénommé Alpes-Maritimes. Ce dernier comprend alors Monaco et San-Remo. Le découpage administratif de la révolution baptise le département du Var du nom du fleuve éponyme qui le borde à l’est (epônumos n grec « qui donne son nom » comme la déesse Athéna a donné son nom à la ville d’Athènes).

Histoire récente des Maralpins

Le département des Alpes-Maritimes est un département français de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont les Maralpins. Il a existé tout d’abord de 1793 à 1814. Il était alors composé essentiellement du comté de Nice, détaché du royaume de Piémont-Sardaigne et réuni à la France ainsi que de la principauté de Monaco (Monaco, Roquebrune et Menton à l'époque) annexée. En 1814, le comté de Nice retourne au royaume de Piémont-Sardaigne et Monaco recouvre son indépendance et passe sous protectorat sarde. Le second département des Alpes-Maritimes est créé comme on l’a vu en 1860, par l'adjonction du comté de Nice, cédé par le royaume de Piémont-Sardaigne, et de l'arrondissement de Grasse détaché du département du Var, et par la création d'un nouvel arrondissement, celui de Puget-Théniers de 1860 à 1926. En 1947 (traité de Paris), suite à un référendum favorable à leur rattachement à la France, les communes de Tende et de La Brigue (ainsi que des parties des communes des hautes vallées de la Vésubie et de la Tinée, donc une partie de la commune d'Isola) devenues italiennes depuis 1860, sont rattachées à ce département.

(Avec la constitution d'un nouveau département des Alpes-Maritimes englobant cette fois-ci l'arrondissement de Grasse, le Var ne borde plus le département auquel il a donné son nom, cas unique en France. WIKIPEDIA).

A cette époque l’arrondissement de Grasse et ses dix neuf cantons font partie du Var. Il faudra donc attendre le rattachement du comté de Nice à la France (après un plébiscite un peu arrangé !) pour que le département des Alpes-Maritimes soit recréé et qu’on lui accole l’arrondissement de Grasse pour éviter que ce département (06) n’en compte qu’un seul, l’arrondissement de Nice. Cette décision entraine ipso facto la disparition du fleuve de son département d’origine. Mais sous l’Empire on peut faire ce qu’on veut ! Arraché à la France à la chute du premier empire Nice lui revient avec le second.

Remettre un peu d’ordre.

De toute évidence les contemporains ne furent pas choqués du fait que le Var continue de porter le nom d’un fleuve qui ne passe pas chez lui. La limite avec les Alpes-Maritimes se situant depuis dans le massif de l’Estérel. Pourtant plusieurs cours d’eau parcourent le département. Par ordre alphabétique ils sont les suivants :

Arc : fleuve qui traverse Aix en Provence et se jette dans l’étang de Berre, il ne compte que sa source dans le département.

Argens : fleuve côtier entièrement situé dans le Var ;

Issole : rivière, affluent du Verdon ;

Siagne : rivière qui est en grande partie dans les Alpes-Maritimes et qui termine sa course à Mandelieu ;

Verdon : rivière qui borde le département au nord et se jette dans la Durance.

Il apparait bien que le seul fleuve digne de ce nom, prenant sa source et se jetant dans la Méditerranée et dont le cours est entièrement inclus dans le Var est l’Argens. Il prend en effet sa source à Seillons, traverse Barjols, coule majestueusement dans le vallon Sourn, puis par Vidauban, Le Muy,Roquebrune, Puget et Fréjus il rejoint la mer près de cette dernière ville. Sa longueur totale est de 116 kilomètres, deux de plus que le Var. Il est donc digne de donner son nom au département injustement dessaisi de son fleuve d’origine. Intercalé entre les Ardennes et l’Ariège, le département de l’Argens porterait le numéro 9 au lieu de 83. Que fait le gouvernement ?

En conclusion= les Varois, du Haut Var, du Centre Var comme du Bas Var, demandent que Grasse et son arrondissement leur soient rattachés ou que l’on change leur appellation, car ils préféreraient être de vieil Argens que des Varois sans Var.

http://www.rotary1730.org/newsletter/lettremai/reserveVaroisMaralpin.pdf

P1090515 1

Nous passons sur l'un des ponts

P1090517 1

... tout en haut, accroché à flanc de montagne, encore un beau village perché (que nous ne visiterons pas faute de temps ...!)

P1090518 1

Au beau milieu de la Z.I. bordant le fleuve, cette "femme" surprenante en métal rouillé du meilleur effet.

P1090533

P1090543 1-001

 FIN

Publicité
Publicité
Commentaires
P
bon je sais pas si mon com c'est volatilisé de belles photos de l'endroit<br /> <br /> bises
Répondre
S
Très joli village, je confirme, nous y avons passé des vacances, il y a qqs années.<br /> <br /> Toujours de très jolies photos...<br /> <br /> Quant à la sculpture en métal, il faut une bonne imagination pour voir une femme dans une guêpière, mais on discute pas avec l'art et ses facéties ;)<br /> <br /> Bonne journée<br /> <br /> Bisous
Répondre
L
Merci de tes encouragements sur mon blog. Ce reportage est magnifique. La côte d'azur est un des rares endroits en France où mon mari n'a jamais voulu aller. Du coup, c'est le seul endroit où je n'ai aucun souvenir et où il me plairait de me balader.....un futur projet peut-être! Bisous
Répondre
R
bonjour ,un beau village ,de belles fleurs ,de beaux décors ,tout ce que j'aime,merci du partage ,bonne fin de journée.bises.
Répondre
C
Femme que j'ai pris pour un bonsaï ! Je t'avais perdue, que s'est-il passé ? Contente de t'avoir retrouvée. Une bien belle et agréable pause dans un magnifique environnement. Gros bisous
Répondre
Publicité