TOURETTES-LEVENS, UN AUTRE BEAU VILLAGE PERCHÉ
Fleuri, le village l’est sans aucun doute car un effort considérable a été réalisé par la municipalité du Dr Frère et ses habitants pour en faire un lieu de vie agréable, convivial et beau. Mais « village fleuri », c’est un label national ; c’est pourquoi Dominique Charpentier, directeur du Comité Régional de Tourisme (CRT), est venu lister, avec une délégation officielle, les atouts de la commune pour présenter ensuite le dossier au palmarès régional. Le jury n’a pas manqué de « couvrir de fleurs » le maire pour son engagement culturel et les nouveaux aménagements spectaculaires (statues et oeuvres de Jean Pierre Augier, Emmanuel Augier, Jean Alexandre Delattre, ...), qui comptent aussi pour l’obtention du précieux label. Félicitations également pour l’implication des habitants dans le fleurissement de tous les quartiers. Valéry d'AMBOISE http://www.tourrette-levens.org
Tourrette-Levens est située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Tourrettans. Tourrette-Levens est à une dizaine de kilomètres au nord de Nice. Le centre du village est construit sur un éperon rocheux. Il communique avec la vallée du Paillon par le col de Châteauneuf. La commune est traversée du nord vers le sud par la Banquière qui s'appelle aussi au nord le Rio Sec.
C'est au XIIe siècle qu'est construit la partie la plus ancienne du village actuel. Durant cinq siècles, la famille de Chabaud tiendra donc les rènes de la communauté de Tourrette-Levens. Le village a porté plusieurs noms au fil des siècles : Castrum de Turrettis, Castrum Turritarum, Oppidum Turretarum, Castrum Turritae, Castrum Turritae de Chabaudorum (on retrouve le nom des seigneurs de Chabaud), Torretas et enfin Tourrette (après l'annexion de Nice en 1860). Afin de le distinguer des deux autres "Tourrette" du département des Alpes-Maritimes et éviter les confusions, le village a été nommé d'abord Tourrette-de-Nice après la création du département, puis Tourrette-Levens. WIKIPEDIA.
En arrière-plan, la seule tour du château et en premier plan, l'église Sainte-Rosalie (sainte patronne protectrice du village) ou église Notre Dame de l'Assomption. De style baroque (XIIe siècle ??? Les dates divergent selon les sites !)
Les anges m'encouragent en soufflant dans leur trompette ... lol !
Bien que ces roses "Pierre de Ronsard" n'aient aucun parfum, je prend un instant pour les immortaliser !
Dans la montée, des décors agrémentent les ruelles étroites
Nous arrivons enfin en vue de ce qu'il reste du château : une tour carrée et quelques beaux vieux murs
Tour parfaitement rénovée
Au XIIe siècle, un château est construit à l'ancien emplacement prétendu du temple. Il compte six tours (trois rondes et trois carrées), d'où il est possible de surveiller tous les alentours en contrebas. Le premier seigneur s'appelle Raymond de Chabaud, et obtient son fief en 1175 ; le fief de Tourette-Levens restera dans sa famille jusqu'en 1684.
Du sommet, il m'a été possible de zoomer à fond sur une colline proche où de nombreuses ruines d'une forteresse m'ont laissé penser qu'il s'agissait de ce fameux château du XIIe siècle (six tours dont trois rondes et trois carrées ???????).
Mais continuons la montée =
La panthère d'Emmanuel Augier
La panthère flegmatique était entourée d'un joli jardin de plantes médicinales très bien fourni
Au milieu des roses merveilleusement odorantes et colorées, le château
Bravo au très sympathique jardinier rencontré sur place qui les entretient +++
Une vue "ouverte" jusqu'à la mer
Le musée des papillons et d’histoire naturelle : le château de Tourrette-Levens abrite une collection de 5000 papillons et insectes du monde entier permettant de mettre en lumière la biodiversité mais aussi des espèces uniques par leur beauté et leurs spécificités. Au cours des années, le musée s’est donné pour mission de constituer, à partir d’achats ou de donations, un véritable “conservatoire” d’histoire naturelle, désormais connu et reconnu.
Je ne vous montre que ceux là mais le post est déjà bien rempli et 64 photos supplémentaires seraient en trop (lol !). Allez donc visiter ce magnifique village et ses musées, cela le mérite !
En redescendant, nous sommes entrés dans le musée des métiers où une collection extraordinaires de 50 métiers, 6000 outils est fort bien présentée dans 16 salles.
Le musée des métiers traditionnels : construit dans une « Maison Rempart », le musée présente une collection privée de 6000 outils authentiques datés entre la fin du XIXème siècle et le début du XXème. La collection est présentée sous forme de reconstitution d’ateliers.
Je ne vous montrerai ici que LES OUTILS DE FEMMES (hihihi ... PARDON MESSIEURS !) car ils me rappellent tant l'époque où je vivais chez ma grand-mère (c. à d. il y a ... 60 ans !) =
Repasseuse
Lessiveuse
On était bien loin de nos machines perfectionnées !!!
Ces savons existent encore !
Et dans la CUISINE, de vrais trésors de mon enfance =
CEUX DE MA GENERATION (1948), REGALEZ-VOUS !
Les petites boîtes de carrés de bouillon Kub sont nettement moins encombrants aujourd'hui ...
Ma grand-mère n'avait pas les moyens de s'acheter une cocotte minute à l'époque !!! D'ailleurs, elle n'y aurait même pas penser mais ce poële semble être identique au sien (?) ...
L'aspirateur est exactement comme dans mes souvenirs. Il était rangé sous l'échelle menant au grenier (voir ICI SOUVENIRS D'ENFANT)
Oh, le Fly-Tox, je détestais ça mais c'est vraiment le même engin de malheur !
Et le balai à cirer le parquet ... Combien de fois ai-je vu Mémère, brosse au pied droit, danser sur les lattes du parquet un drôle de ballet ... lol !
Je ne me souviens pas que nous ayons eu besoin de radiateur d'appoint ni d'Aspirine. Nous étions chauffés par le poële à charbon de la cuisine.