ANTIBES JUAN-LES-PINS, UN LONG PASSÉ
Après le cap d'Antibes, voici la ville qui mérite vraiment qu'on la visite +++
Nous n'avions fait qu'y passer brièvement pour visiter de la famille sans pour autant nous y promener à pied. Ce fut fait au mois de juin et nous ne le regrettons nullement.
Une ville pas aussi étendue que cela mais concentrée au bord de la mer
Le fort Carré
Le poilu du Monument aux morts du stade du Fort Carré
Bon, pas possible de visiter le fort ce jour là. Nous avons donc rebroussé chemin ....
Nous nous sommes garés au parking du "Pré aux Pêcheurs" puis, passant sous la promenade de la Courtine, nous avons rejoint le boulevard d'Aguillon.
Nous avons eu le temps de nous promener au hasard des rues avant le déjeuner
Le Musée de l'Absinthe
Le marché couvert de la place Masséna
Les bâtiments qui longent le marché couvert, sous les arcades, sont très anciens et constituaient au Moyen-Age ce que l’on appelait « la Bourgade », aux portes de la vieille cité fortifiée. Au n° 21 était la demeure de Marie-Rosalie Lamarre, qui devint l’épouse de Masséna, maréchal de France, duc de Rivoli et prince d’Essling. En son honneur, le cours Masséna, précédemment appelé « place Vieille », fut débaptisé en 1860. A partir de 1832, il fut planté de micocouliers, qui donnaient de l’ombre aux fermiers venus vendre leurs produits. Ils furent arrachés en 1928 à la demande de ces mêmes marchands, qui jugeaient l’abri insuffisant et demandèrent l’édification de la halle à couverture métallique s’y trouvant aujourd’hui. Aujourd’hui, cet espace laisse place à un marché provençal vantant la gastronomie et les spécialités de notre région, qui a lieu tous les matins sauf le lundi. Sur le côté, à l’angle de la rue Sade, un lutrin représentant une toile de Dameron a été mis en place dans le cadre de la Côte d’Azur des Peintres. On y voit le marché à l’époque où les micocouliers étaient encore les seuls endroits ombragés de la place. http://www.monument-tracker.com/villes/antibes/cours-massena-marche-provencal/
Le buste du maréchal André Masséna
De chaque côté des piliers du toit en tôle, de jolis panneaux de bois sculptés représentant des scènes du marché
Lavandes, essences et ...
... épices hument bon à notre passage !
Le four à cade
Nous bouclons notre tour urbain pour rejoindre notre point de départ, le boulevard d'Aguillon, et chercher un restaurant de quoi nous sustenter (fait faim +++ !)
La Galerie municipale des Bains Douches est située dans une partie des anciens remparts de la ville aménagée en casemates, anciens locaux militaires qui servirent de soutes à munitions puis d'abris pour les soldats. En 1935, ces bâtiments furent transformés en Bains-Douches municipaux. Aujourd'hui, ces espaces municipaux sont dédiés à l'art moderne et contemporain et accueillent régulièrement des expositions d'artistes locaux. http://www.antibesjuanlespins.com
Nous nous attablons en terrasse face aux "Bains Douches"
Au-dessus de ma tête, les pétunias sont "coiffés et colorés" par le parasol. Un effet amusant sur la photo ...
J'ai bien évidemment choisi de déguster des sardines grillées, mon plat préféré +++ J'en aurai bien mangé encore le double mais ...
Pause thé devant cette fontaine et reprise de notre visite par le bord de mer cette fois ...
J'avoue humblement que nous aurions pu faire le petit détour pour que je prenne moultes photos de la statue du "Nomade" qui "regarde" la mer ... Il le méritait bien mais je suis une vraie gourde +++ Cette statue monumentale de 8 mètres de haut est entièrement constituée de lettres. Un sujet photographique que j'ai raté ... grrr !
A Antibes, le grand "Nomade" de Jaume Plensa est revenu dominer le port (la statue fait 8 mètres de haut). Exposée à cet emplacement lors de l'été 2007, la sculpture s'était d'emblée magnifiquement intégrée dans le bastion Saint-Jaume restauré. Une alchimie presque magique s'était opérée et cette rencontre entre un lieu et une œuvre avait alors été célébrée par des milliers de visiteurs. Tous avaient été séduits par la présence de cette statue monumentale, assise sur les remparts de la ville, le regard imaginaire plongé vers l’immensité de la Méditerranée. Gigantesque figure de proue du bastion Saint-Jaume, le Nomade, une composition diaphane toute en lettres blanches, s'imposait comme une invitation permanente au voyage dans l’espace et dans la sculpture elle-même. http://www.casa-infos.fr/node/54
Nous nous dirigeons vers le Musée Picasso, les tours sarrazines et la cathédrale. Sur la ligne d'horizon, le cap d'Antibes.
Dans les mur de l'immense château Grimaldi, le Musée Picasso
Fondé sur l'ancienne acropole de la ville grecque d'Antipolis, castrum romain, résidence des évêques au Moyen Âge (de 442 à 1385), le château Grimaldi fut habité à partir de 1385 par la famille monégasque qui lui donna son nom. Devenu demeure du gouverneur du Roi, puis à partir de 1792, hôtel de ville, le bâtiment se transforme en caserne en 1820, marquant ainsi la prise de possession des lieux par le Génie militaire jusqu'en 1924. En 1925, le château des Grimaldi est acheté par la ville d'Antibes et devient ainsi le musée Grimaldi avec pour premier conservateur, Romuald Dor de la Souchère. En septembre 1945, Pablo Picasso se rend au musée Grimaldi et en 1946, Romuald Dor de la Souchère lui propose d'utiliser une partie du château comme atelier. Picasso, enthousiaste, travaille au château et réalise de nombreuses oeuvres, dessins et peintures. À la suite de son séjour en 1946, Pablo Picasso laisse en dépôt à la ville d'Antibes 23 peintures et 44 dessins. Parmi les peintures les plus célèbres : La Joie de vivre, Satyre, faune et centaure au trident, Le Gobeur d'oursins, La Femme aux oursins, Nature morte à la chouette et aux trois oursins, La Chèvre ... http://www.antibes-juanlespins.com/les-musees/picasso
L'une des tours sarrazines
On chuchote, on papote, on dégoise, blablabla .... ? LOL !
La cathédrale d'Antibes
Pénétrons à l'intérieur =
Autel de Saint-Pierre 1.80 m. Le Père Eternel XIX ème siècle
FIN