AU MARCHE DE NOËL 2014 DE LA GARDE (83)
Entre deux valises et profitant du ciel bleu, j'ai pu faire un tour au marché de noël de La Garde, un village proche du mien. Je ne manque pas d'y aller chaque année et ne voulais pas déroger à la règle =
Le Mont Coudon
Grappes lumineuses en verre recyclé soufflé à la bouche puis assemblées sur une structure métallique à suspendre ou à poser. http://www.lamaisondalep.com
Que du bonheur à photographier .....
Tagua & Co est une entreprise de création de bijoux, d'accessoires de mode et d'objets décoratifs en ivoire végétal (également appelé "tagua"). Elle fait directement fabriquer ses modèles originaux en Équateur, dans les conditions du commerce équitable, par une entreprise artisanale familiale qui emploie une dizaine d'ouvriers adultes. La production végétale de la tagua est assurée annuellement par des arbres ne faisant l'objet d'aucun traitement chimique ni d'adjonction d'engrais. Une fois séchés, les fruits sont façonnés et teints par des procédés traditionnels. Les bijoux sont assemblés à la main avec soin pour leur assurer une finition parfaite et une qualité remarquable. http://www.taguaandco.com/
Dans ma main, une Tagua. Je ne connaissais pas et ai été fascinée par cette manne écologique qui remplace allègrement l'ivoire de nos beaux éléphants !
L'ivoire végétal, appelé aussi tagua ou corozo, est l'albumen du fruit du palmier à ivoire (les espèces de genre Phytelephas) qui pousse dans des forêts denses et ombragées, au flanc des vallées, entre 300 et 1 200 mètres d'altitude. On le trouve au cœur de la forêt amazonienne en Équateur, en Colombie, au Pérou, et dans d'autres pays du monde où il a été introduit. Avant de mûrir, le fruit de ces palmiers contient un lait sucré que les Indiens apprécient. Puis cet albumen se durcit pour devenir l'ivoire végétal. Il existe de nombreuses autres espèces de palmiers fournissant un ivoire végétal : les genres Aphandra, Ammandra ("tagua blanca" en Equateur), Hyphaene (par exemple Hyphaene petersiana ou Umukoko au Burundi) et Metroxylon en Polynésie.
Les fruits sont des caryopses. Ils possèdent une première coquille dure qui se détache rapidement et puis une deuxième coquille qui colle à la graine. C'est en retirant cette dernière que l'on obtient la boule d'ivoire végétal. Lorsqu’elles sont mûres, les Indiens les ramassent. La pulpe jaune, qui entoure la graine, au goût agréable, est parfois commercialisée sous forme de boisson. Les arbres produisent chaque année environ 20 kilogrammes de graines, parfois beaucoup plus. C'est à peu près le poids des défenses récupérées sur un éléphant de 6 tonnes.
Dès le moment de sa découverte par les Européens, l'ivoire végétal connaît un certain succès. On exploite quelques espèces de palmier à ivoire, en particulier le Phytelephas macrocarpa, dont les fruits peuvent atteindre 25 centimètres de diamètre. Pour élaborer un bouton, il utilise seulement 7 %, le reste, qui représente 93 %, est utilisé de plusieurs façons. D’abord, le résidu moulu en poudre sert comme aliment pour les animaux, les coquilles comme combustible. Par exemple, la peau de la tagua s’utilisait pendant très longtemps pour paver les rues.
En 1798, les Espagnols Ruiz et Pavon, revenant d'explorer la jungle péruvienne du haut Amazone, sont les premiers à décrire le palmier que les Indiens quechuas utilisent pour façonner des bijoux et divers objets. Par la suite, on découvrira dans le nord-ouest de l'Amérique du Sud, entre le Panama et la Bolivie, huit espèces de ces Phytelephas ou « éléphants végétaux ».
Un jour de 1865, un vapeur quitte le port d'Esmeraldas, en Équateur à destination de Hambourg. Presque vide, il accepte de prendre à bord une cargaison de tagua. Les Allemands découvrent l'ivoire végétal et commencent en fabriquer des boutons et de petits objets d'ornement.
Bien que l'armée américaine ait décidé de s'équiper de boutons en ivoire végétal, la Seconde Guerre mondiale porte un coup fatal à ce commerce. En 1952, l'Équateur ne vendait plus que 6 000 tonnes, soit cinq fois moins qu'en 1913. La concurrence du plastique fait tomber la tagua en désuétude. Il faut dire que la récolte de l'ivoire végétal n'est pas facile. Les tagueros, qui le récoltent, doivent vivre dans la jungle humide pendant quatre mois et transporter les lourds fruits à travers la végétation inextricable jusqu'aux embarcations qui amèneront la récolte à la ville. Le déclin du caoutchouc naturel dans les années 1950 n'arrange pas la situation, les deux produits étant traditionnellement commercialisés ensemble pour réduire les coûts de transport autrement trop élevés.
Suite aux actions de quelques associations, comme Robin des Bois en France, l'ivoire végétal a fait sa réapparition en Europe. En 1968, quelques fabricants italiens ont visité l’Équateur pour la réactivation du commerce de la tagua. On ne trouve en Europe que des noix de la taille d'un œuf environ. La Tagua est une source de développement dans certains pays (commerce équitable,...) et même si cet ivoire est un matériau limité en volume, il n'en reste pas moins une alternative pour certains domaines (touches de piano, boutons de veste, bijoux et coutellerie). WIKIPEDIA.
Bijoux et porte-clefs en Tagua = une douceur exceptionnelle au toucher +++
Danielle OTT et ses magnifiques pendentifs et colliers en pierres fines
Un coup de foudre pour ces deux pièces ethniques +++
Pour mon casse-croûte, un sandwich de figatellu grillé dans du pain bien craquant ... hmmm miam miam !
Le figatellu (pluriel figatelli) est une spécialité corse : il s'agit d'une saucisse fraîche composée principalement de viande et de foie de porc. Dans le sud de l'île, le mot se prononce figateddu. Dans le Nord de l'île, il se prononce Figadellu. Il existe en corse d'autres termes pour désigner ce produit : fitone, etc.
Si traditionnellement le figatellu est fabriqué à partir de porc insulaire (porcu nustrale), plus de 90 % de la production actuelle est à base de viande de porc importée (porcs sur pied de Bretagne ou morceaux prédécoupés en provenance d'Espagne ou des Pays-Bas).
Le figatellu est composé du maigre, du gras et de foie de porc, dont c'est la composante caractéristique. Le figatellu peut être agrémenté de diverses composantes complémentaires, comme : des abats de porc (rate, cœur, poumons…) et aussi de vin rouge, d'ail… Il peut être fumé ou non. La proportion de foie varie sensiblement suivant que le produit provient de Corse-du-Sud ou de Haute-Corse.
Le figatellu peut être consommé grillé à la braise, dans une sauce avec des lentilles ou encore cru, lorsqu'il est sec. Dans certaines régions, il est fréquemment accompagné de pulenda et de brocciu.
Certaines pizzas comportent du ficatellu accompagné de brocciu. WIKIPEDIA.
Ce soir, oeufs au plat et figatellu !
Les magnifiques ... et délicieux fruits confits AU BERLINGOT GEANT de ma jolie copine
Clémentines
Fraises
Cerises
Citrons
MESOPOTAMIA = lampes indiennes en verre soufflé en provenance de l´Inde et du Pakistan
La bonne aubaine pour m'éclater de nouveau avec mon APN !
Brodé main !
Un dernier regard sur la place ...
... en suivant la ligne ...
Avez-vous bien posté votre lettre au Père-Noël ?
Il est prêt (du moins je l'espère ... lol !) ...
... et viendra bientôt avec ses rennes faire ses livraisons de cadeaux.