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J'AI VU LE FILM "THE REVENANT" ... ÂMES SENSIBLES S'ABSTENIR !!!
The Revenant, une œuvre magistrale et dérangeante
MES IMPRESSIONS =
Mon seul regret : un film trop long (2h36 !). Il aurait pu tout aussi bien durer une heure de moins.
Film d'un réalisme fabuleux avec des scènes violentes et gores occupant l'écran presque tout du long.
On ne peut pas dire que Leonardo Dicaprio ait eu de longs dialogues. En effet, la trachée tranchée presqu'au début du film, seuls son regard et ses mimiques reflètent ses émotions avec beaucoup de talent.
Paysages malheureusement trop grisounets et pourtant le lieu du tournage est fabuleux.
Âmes sensibles s'abstenir .... !
THE REVENANT EST INSPIRÉ D'UNE HISTOIRE VRAIE =
En plus de servir d'intrigue au nouveau film d'Alejandro Gonzalez Inarritu cette incroyable aventure est avant tout celle de Hugh Glass, un trappeur légendaire ayant vécu entre la fin du XVIIIème et le début du XIXème siècle en Amérique du Nord. Son histoire, à quelques détails près, est en tout point semblable au calvaire vécu par DiCaprio dans le film d'Iñarritu.
http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18650736.html
Photos WIKIPEDIA
Hugh Glass, né vers 1783 probablement en Pennsylvanie et mort en 1833, est un trappeur américain connu pour la prouesse qu'il accomplit en 1823 dans le Dakota du Sud : gravement blessé par un grizzly, sans armes et laissé pour mort, il parvint en effet à gagner le Fort Kiowa (en), distant de plus de 300 kilomètres en six semaines. WIKIPEDIA
Photos du Net
Scènes impressionnantes de réalisme ++++ Jamais je n'aurais pu imaginer que sous cette belle fourrure se cachait un homme ...!!!
L'ours qui n'en était pas un
... En ligne de mire, une des scènes chocs du film impliquant Leonardo DiCaprio aux prises avec un ours massif. ...
Toujours est-il que, depuis, le mystère a été élucidé sur ce fameux ours qui était en vérité un homme, grimé en ours grâce à la magie de la motion capture. Il s'agit du cascadeur Glenn Ennis, qui n'est autre que la doublure du rugueux Jason Momoa (qui joue dans Game of Thrones). C'est d'ailleurs ce dernier qui a vendu la mèche sur Instagram en postant une photo d'Ennis en... ours bleu !
http://www.purepeople.com/article/the-revenant-un-acteur-clashe-violemment-le-film_a171481/1
Photos du Net
Duncan Jarman est un artiste maquilleur américain (Alice au pays des merveilles - 1999 - et Arabian Nights - 2000). En 2016, il a reçu son premier oscar dans la catégorie du meilleur maquillage et coiffure pour le film The Revenant. WIKIPEDIA.
QUELQUES SCÈNES MAGNIFIQUEMENT INTERPRÉTÉES =
Photos du Net
Expressions de souffrance intense ...+++
Photos du Net
Fort belle allure et regard perçant malgré le froid intense ...!
Photos du Net
Le chagrin et la souffrance encore et encore ...
A LIRE ... !
Quelques anecdotes amusantes entourant la production du film « The Revenant » =.
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Leonardo DiCaprio a dû dévorer de la viande crue, dont un foie de bison, même s’il est végétarien. Il a également dû apprendre à tirer du fusil, partir un feu, parler deux langues amérindiennes (Pawnee et Arikara) et a dû étudier avec un médecin qui se spécialise dans les techniques anciennes de guérison. Dicaprio parle de cette performance comme la plus exigeante de sa carrière.
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Dans la version française québécoise du film, les Français parlent québécois alors que dans la version originale, ils parlent le français de France.
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En raison de retards dans la production, la neige a fondu avant que le tournage au Canada soit terminé. Avec l’été qui approchait rapidement, l’équipe n’a eu d’autres choix que de déménager tout son équipement dans le sud de l’Argentine, là où il y avait des conditions hivernales similaires.
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Le Québécois Emmanuel Bilodeau a un rôle dans le film. Il joue le traducteur entre les Amérindiens et les Français.
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Tom Hardy était préoccupé par la sécurité de certaines cascades qu’il avait à faire au début du tournage, ce qui a causé des frictions entre lui et le réalisateur. Ce dernier a permis à Hardy de l’étrangler en retour pour se faire pardonner de ce qu’il exigeait de lui. Une image de Hardy étranglant González a été immortalisée sur un t-shirt qui a été remis à tous les membres de l’équipe après le tournage. Voyez-le ci-dessous.
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« Revenant » n’est pas un mot anglais. Le titre du film est donc un mot français devant lequel on a apposé un « The ».
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L’histoire de ce trappeur, laissé pour mort après avoir été gravement blessé par un grizzly, a été adaptée au cinéma en 1971 dans le film Man in the Wilderness (Le convoi sauvage). Richard Harris interprétait le personnage principal.
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Le film a bénéficié d’un budget de 135 millions $.
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Le film a été tourné chronologiquement sur un calendrier de 80 jours qui a eu lieu sur une période de neuf mois. Ce temps de production anormalement long était dû aux conditions climatiques froides, à l’éloignement des lieux de tournage et aux ambitions du réalisateur Alejandro González Iñárritu et au directeur photo Emmanuel Lubezki qui souhaitait tourner uniquement avec une lumière naturelle pour un maximum de réalisme.
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Leonardo DiCaprio a refusé d’interpréter Steve Jobs dans le film éponyme afin de jouer dans The Revenant.
http://showbizz.net/2016/01/08/dix-anecdotes-sur-revenant/
L'AVIS DU MÉDECIN = VRAISEMBLABLE OU PAS ?
Parcourir des centaines de kilomètres dans le froid, grièvement blessé avec une fourrure comme simple bagage : défi relevé pour le héros de "The Revenant". Mais est-ce seulement réaliste ? Réponse d'un médecin.
C'est comme si tous les éléments se déchaînaient contre lui. Dans The Revenant, film d'Alejandro G. Inarritu, Leonardo DiCaprio incarne Hugh Glass, un trappeur américain connu pour un incroyable exploit physique : au XIXème siècle, il parcourt plus de 300 kilomètres seul et dans le froid, alors qu'il a été grièvement blessé par un ours.
Au cœur de l'Amérique sauvage, balayée par les tempêtes de neige et les vents violents, l'homme moribond s'embarque dans un périple aux confins de la souffrance physique. Une lutte acharnée contre les éléments naturels et contre son propre corps, affaibli, d'autant plus que l'homme ne possède, en tout et pour tout, qu'une fourrure d'ours, ses vêtements, un petit couteau et de la poudre.
Blessé à la gorge par la griffe de l'ours, Hugh Glass doit à tout prix arrêter le saignement de la plaie. Il utilise donc de la poudre de balle qu'il place tout autour de sa plaie, puis y met le feu : la poudre s'enflamme localement, ce qui a pour effet de cautériser la plaie, c'est-à-dire d'empêcher le saignement, et de désinfecter en même temps. "C'est une technique assez connue", estime le Dr Robert, médecin à Paris, "Même si c'est très extrême puisque dans ce cas-là, on brûle les chairs", explique-t-il. Le Hugh Glass de The Revenantn'est en tout cas pas le premier personnage à utiliser cette technique plutôt musclée : dans Rambo III, Sylvester Stallone utilise la même technique alors qu'il vient d'être blessé par balle.
"C'est même une solution qui a longtemps été utilisée dans la médecine occidentale", explique le Dr Robert. La méthode, baptisée asticothérapie, "n'est plus très utilisée aujourd'hui car on a trouvé des substituts, mais reste efficace", affirme le médecin. Cette technique, qui n'est certes pas montrée dans le film, aurait tout de même été utilisée par le vrai Hugh Glass lors de son périple dans le grand nord américain. Le trappeur, qui souffrait de plaies profondes dans le dos, avait utilisé un bâton au bout duquel il avait fixé des asticots pour les poser sur ses blessures. "Cette technique permet d'enlever le pus de la plaie", précise le médecin.
Crédible... "Mais pestilentiel", affirme le Dr Robert. Dans le film, Hugh Glass, pris dans une effroyable tempête de neige, trouve refuge dans l'appendice d'un cheval mort, après l'avoir ouvert au niveau du ventre et éviscéré. Une technique assez extrême, mais qui permet effectivement de se réchauffer, du moins jusqu'à ce que le corps du cheval refroidisse au bout de quelques heures.
Selon David Steen, spécialiste du monde sauvage à l'université d'Auburn (États-Unis) interrogé par Slate, la survie dépend également "de la température à l'extérieur, de la taille du cheval et de la taille de l'homme, car ces trois variables vont interagir pour déterminer à quelle vitesse le cheval va perdre de la chaleur". Il faut également tenir compte d'un autre élément : parvenir à rester sec, "de manière à ne pas se retrouver gelé une fois sorti". C'est probablement pour cette raison que dans The Revenant, Hugh Glass se déshabille complètement avec de se réfugier dans la carcasse de l'animal : ses vêtements auront plus de chances de rester secs, au moins en partie.
Après trois semaines dans un froid polaire, le trappeur s'en tire plutôt bien sur au moins un point : il n'a pas les doigts gelés ! Un élément "quasiment impossible", estime le Dr Robert, puisque l'aventurier ne possède pas de gants pour se protéger. Même en faisant régulièrement des feux, Hugh Glass a en réalité des chances de développer des engelures et des oedèmes. En l'absence de traitement, ces lésions peuvent dégénérer, en l'espace de quelques semaines, et entraîner une nécrose de la peau.
"Si le héros ne peut plus parler, c'est que sa trachée a été touchée", fait remarquer le Dr Robert. Or une telle blessure est suffisamment grave pour qu'on en meure faute de soins. La fracture de sa jambe, disloquée, semble également trop grave pour que le personnage remarche aussi rapidement. Mais ce qui rend l'ensemble vraiment peu réaliste, c'est l'association de toutes ces blessures avec des conditions climatiques extrêmes. "Le froid affaiblit les défenses naturelles", rappelle le Dr Robert. "Marcher des centaines de kilomètres dans le froid polaire est déjà en soi un exploit pour quelqu'un qui est en bonne santé. Alors pour quelqu'un d'aussi grièvement blessé, c'est encore plus difficile à concevoir", ajoute-t-il.
The Revenant semble donc avoir poussé un peu loin les limites du supportable pour un être humain normalement constitué. Pourtant, dans cet enfer glacé, le véritable Hugh Glass du XIXe siècle, lui, s'en est bel et bien sorti, puisqu'il n'est mort que 10 ans plus tard, en 1833. Un quasi-miracle que reconnaît le Dr Robert : en matière de médecine, "tout est envisageable", conclut-il. Et cela tombe bien : au cinéma aussi.
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