MUSÉE GUGGENHEIM - BILBAO (ESPAGNE)
Nous avions choisi ce jour précis car nous savions que le ciel bleu serait là ! Notre programme de la journée était assez chargé (d'autant plus que Bilbao est à 224 kms d'Itxassou !) =
- Bilbao et son musée,
- San Sébastien et la Baie de la Concha,
- Saint-Jean-de-Luz.
Une panne grave (démarreur) dans le parking de San Sébastien nous a beaucoup contrarié mais ce fut cependant une magnifique escapade espagnole.
Prolongement de la belle Cordillère Cantabrique.
"Jeter un oeil" sur ce lien se rapportant à la Cantabrie que je viens de découvrir seulement à l'instant ... grrr ! La Cantabrie fait partie de la Communauté Autonome Basque dont j'ai "parlé" dans mon précédent message. Aïe Aïe Aïe, mamma mia, quelle merveille !!! A moins d'une heure de Bilbao, on y trouve une nature fabuleusement contrastée et belle. Je regrette de ne pas avoir su cela plus tôt +++++
La cordillère longe le golfe de Gascogne. Elle s'étend sur 480 km dans la continuité montagneuse des Pyrénées, depuis le Pays basque jusqu'aux Pics d'Europe et aux massifs galiciens à l'ouest. Elle se situe dans les communautés autonomes du Pays basque, de Cantabrie, des Asturies, de Castille-et-León et de Galice. WIKIPEDIA.
BILBAO
Bilbao (nom en espagnol et nom officiel) et Bilbo en basque, est une ville du nord de l'Espagne d'environ 350 000 habitants (950 000 habitants dans l'agglomération), capitale de la province de Biscaye (Bizkaia) et de la comarque du Grand Bilbao. C'est la ville la plus importante de la communauté autonome du Pays basque et du nord de la péninsule ibérique. C'est la 10e agglomération de l'Espagne4 et l'un de ses principaux centres économiques. Elle est située à l'estuaire du fleuve Nervion. … La ville a été fondée par Diego Lopez V de Haro, seigneur de Biscaye (qui donne son nom à l'artère principale de la ville, la Gran Vía) le 15 juin 1300. Un village et un port existaient déjà avant cette date sur la rive droite du Nervion et des traces de peuplement datant d'environ 2 000 ans ont été retrouvées en haut du mont Malmasín. … En 1602, la ville devient capitale de la Biscaye, en succédant à la ville de Bermeo.Des gisements de fer abondants sont découverts dans les collines entourant la ville, permettant à celle-ci de diversifier son commerce qui était auparavant axé sur les produits issus de l'agriculture.La révolution industrielle, au XIXe siècle, permet d'exploiter les mines de fer à grande échelle, et partant, de développer les industries métallurgiques et sidérurgiques. ...
Au début du XXe siècle, la ville est l'une des plus riches d'Espagne et de nombreuses grandes compagnies s'y établissent … La crise industrielle des années 1980 a jusqu'à récemment donné à Bilbao l'image d'une ville polluée et constituée de nombreuses friches industrielles, conséquences des difficultés des entreprises dont les activités étaient fondées sur la métallurgie et la sidérurgie. Portant les stigmates de la crise économique des années 1980 qui a ravagé l’industrie basque espagnole, Bilbao entame sa renaissance en 1989 en lançant un vaste plan de revitalisation urbaine. … Le projet phare de ce plan de revitalisation est la construction du musée Guggenheim. En 1991, Bilbao présente sa candidature à la Fondation Solomon R. Guggenheim pour accueillir leur antenne européennes. Dès 1997, soit huit ans seulement après le lancement du programme, la métamorphose de la ville est déjà évidente. Les façades de la cité « noire » sont rénovées. … Les retombées du plan de redynamisation ne se font pas attendre. En quelques années, Bilbao devient une ville touristique. Entre 1992 et 2002, le nombre de nuitées passées double, permettant de créer 6 000 places hôtelières. En 2014, Bilbao connaît une affluence record, dépassant pour la première fois celle de la très prisée ville balnéaire de Saint-Sébastien. … La métamorphose de Bilbao n’est pas achevée. ... WIKIPEDIA
Nous n'avons pas particulièrement visité la ville bien qu'elle le mérite amplement ! Cependant, en tournant et retournant au fil des rues pour trouver un parking ...(point faible de la ville !), nous avons pu voir la beauté de certains monuments et façades. La "ville noire" n'est plus !!!
LE MUSÉE GUGGENHEIM
Vu sous cet angle, il ressemble à un magnifique navire futuriste !
Le musée Guggenheim de Bilbao est un musée d'art moderne et contemporain situé à Bilbao au Pays basque espagnol qui a ouvert au public en 1997. C'est l'un des cinq musées de la fondation Solomon R. Guggenheim. La structure innovante du bâtiment a été dessinée par Frank Gehry dans le style qui l'a rendu célèbre. Sa silhouette est le fruit d'un assemblage singulier de pierre, de verre et de titane. Le musée devint rapidement un des bâtiments contemporains les plus connus et appréciés au monde, faisant énormément pour le renouveau et la notoriété de la ville. Cet impact sur une ville est depuis nommé par les chercheurs par l'expression « Effet Guggenheim ».
La construction du musée a été décidée par le gouvernement basque et le gouvernement de Biscaye afin de donner une image à la région et à la ville, qui, après avoir été plongées dans un marasme économique dû à la reconversion de l'industrie lourde, se relevait grâce aux importants investissements réalisés par la région lors du plan Bilbao Ria 2000 : extension de l'aéroport de Sondika, raccordement au réseau d'autoroutes européen, zones économiques à fiscalité avantageuse tournées vers les nouvelles technologies, etc. … Le coût du musée, financé par la "Diputación" de Biscaye et le Gouvernement Basque a été de 100 millions de dollars, les collections et leur gestion étant de la responsabilité de la fondation Guggenheim. L'ouverture du musée s'est faite le 17 octobre 1997. … En 1998, l'institution reçoit la Médaille d'or du mérite des beaux-arts par le Ministère de l'Éducation, de la Culture et des Sports.
Créé par Frank Gehry et son cabinet d'architectes, le bâtiment fut extrêmement novateur dans son approche technologique tant du point de vue de la réalisation des dessins et simulation de la faisabilité des courbes par conception assistée par ordinateur (CAO) grâce aux logiciels informatiques développés par la société Dassault-Systèmes, initialement réservé à l'aéronautique et à l'automobile (logiciel CATIA), que sur l'aspect de l'esthétique. Le projet développe l'approche déconstructiviste de Gehry promouvant des formes organiques et ondulantes, jouant des matières et des lumières.
Le succès planétaire de l'architecture du Guggenheim de Bilbao jusqu'à devenir un modèle de développement urbain, réside, selon la réflexion poétique tout autant qu'analytique de l'auteur et poète Bojan-Ilija Schnabl, dans l'intégration artistique des quatre éléments fondamentaux, la terre, l'eau, le feu et l'air dans la conception globale de l'édifice, donnant ainsi une interprétation, voire un fondement archétypal de l’ensemble architectural qui y puise sa force intrinsèque et qui est donc d’autant plus subtile et efficace à la fois. WIKIPEDIA.
Vous ne verrez que l'extérieur du musée car la prise d'images est interdite à l'intérieur ... GRRR !
Photos prises du boulevard qui surplombe le musée et d'où nous avons pris un ascenseur.
VOILA, NOUS Y SOMMES ENFIN !
Même s'il est connu comme le pont de La Salve, son nom officiel est celui de "Príncipes de España". En béton vert, il fut le premier pont d'Espagne doté d'un système de tirants et l'un des rares à être équipés d'un panneau métallique. Il fut construit au début des années 1970 pour relier le centre-ville aux quartiers périphériques. De nos jours, il est également intégré au Musée Guggenheim Bilbao. De fait, lors du dixième anniversaire du Musée, fut inaugurée sur le pont une grande porte rouge de l'artiste français Daniel Buren appelé “L’arc rouge”.
http://www.bilbaoturismo.net/BilbaoTurismo/fr/nuevos-puentes/pont-de-la-salve
Cette partie de l'architecture de Guggenheim semble avoir été construite pour faire le pendant du pont de la Salve (????).
Vu sous cet angle, il me fait penser à un pont levant ! Peut être était-ce le but recherché par l'artiste ?
Voici celui de La Seyne s/Mer
Architecture typique en titane de Frank Gehry (50 m haut)
Nous sommes "à ces pieds" :) !
Sous le pont de la Salve coule le Nervion
La ria de Bilbao (aussi connue comme ria du Nervion ou de l'Ibaizabal) est l'embouchure que forme le système des rivières Nervion et Ibaizabal, ainsi que ses derniers affluents, à son embouchure dans la mer Cantabrique. Elle traverse Bilbao, divisant la ville en deux : à droite, le Casco Viejo (ou Siete Calles) et, à gauche, l'Ensanche (l'Extension). WIKIPEDIA
Tout doucement, nous allons à sa découverte ...!
« Maman », de près de 9 mètres de hauteur, est l'une des sculptures les plus ambitieuses de Louise Bourgeois. Elle appartient à une série qui s'inspire de l'araignée, un motif qui apparut pour la première fois dans plusieurs dessins réalisés par l'artiste dans les années 1940 et qui occupa une place centrale dans son œuvre dans les années 1990. Les araignées, que Bourgeois présente comme un hommage à sa mère, qui était tisseuse, mettent en évidence la duplicité de la maternité : la mère est à la fois protectrice et déprédatrice. L'araignée utilise la soie pour fabriquer le cocon mais aussi pour capturer sa proie ; la maternité incarne ainsi force et fragilité. Ces ambigüités se reflètent avec intensité dans cette « Maman » gigantesque, abominablement soutenue par des pattes évoquant des arcs gothiques et fonctionnant en même temps comme une cage, un terrier protégeant un sac rempli d'œufs adhérant dangereusement à son abdomen. L'araignée provoque peur et panique mais sa hauteur imposante, en équilibre surprenant sur des pattes légères, transmet une vulnérabilité presque émouvante. http://www.guggenheim-bilbao.es/fr/oeuvres/maman-2/
J'avoue qu'elle est impressionnante ...
... surtout quand on est sous son ventre rempli d'oeufs !!!
Un autre vue du Pont de la Salve avec son "Arc Rouge"
Tulipes (Tulips, 1995–2004), un bouquet de fleurs gigantesque (plus de 2 mètres de haut et 5 mètres de large) fait de ballons de couleur, appartient à l'ambitieuse série Célébration (Celebration) entreprise par Koons en 1994. Inspirées d'objets génériques et populaires associés aux fêtes d'anniversaire, vacances et autres célébrations (depuis un chapeau de cotillon et un morceau de gâteau jusqu'à des cœurs et des œufs de Pâques), les peintures et sculptures de la série Célébration reflètent la relation constante de Koons avec les éléments propres à l'enfance. Les surfaces en acier inoxydable brillant et immaculé des Tulipes rappellent des œuvres antérieures de l'artiste, comme Lapin (Rabbit, 1986), dans laquelle il transformait aussi un objet gonflable courant en quelque chose de dur, étincelant et symbolique. Dans Tulipes et dans les ballons d'animaux qui peuplent la série Célébration, ainsi que dans son imposant Puppy (1992), Koons a manipulé l'échelle et les matières jusqu'à des limites insoupçonnées. Tulipes peut évoquer les grandes formes industrielles de certaines sculptures minimalistes, mais c'est aussi une sculpture optimiste et pleine de couleurs, qui rappelle un char de défilé, gai et chatoyant. http://www.guggenheim-bilbao.es/fr/oeuvres
Un régal pour l'objectif +++
Grand arbre et l'œil (Tall Tree & The Eye, 2009)de Kapoor, œuvre monumentale installée hors du musée aux côtés des œuvres extérieures de Louise Bourgeois (Maman), Daniel Buren, Jeff Koons (Tulipes)(Puppy) et Fujiko Nakaya (Sculpture de brouillard), consiste en 73 sphères réfléchissantes disposées sur trois axes. Dans cette œuvre qui crée l'illusion, l'artiste continue d'explorer les principes mathématiques et structuraux complexes de la forme sculpturale. Les surfaces des sphères se reflètent et réfléchissent les unes dans les autres, créant et dissolvant en même temps la forme et l'espace. Les images de la ville et de la ria de Bilbao, l'intervention sculpturale de Buren sur le pont de la Salve (Arcos rojos/Arku gorriak, 2007) et le propre musée acquièrent une suspension dynamique. Kapoor nous rappelle l'instabilité et le caractère éphémère de notre vision et par extension, de notre monde. http://www.guggenheim-bilbao.es/fr/oeuvres
Jubilation +++
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Après une pause rafraîchissante (il faisait 29° !), nous terminons notre visite par la montée des marches qui nous permettent d'avoir une jolie vue sur la ville.
L'entrée principale.
Le chien "Puppy"
Avec Puppy, Koons allie passé et présent, en employant un modèle d'ordinateur sophistiqué pour créer une œuvre qui fait référence à un jardin classique européen du XVIIIe siècle. Le West Highland Terrier géant avec sa livrée de plantes en fleur combine l'iconographie la plus édulcorée — fleurs et mascottes — dans un monument au sentimentalisme. Sa taille imposante, fermement contenue et en même temps, échappant à tout contrôle apparent (l'animal continue de grandir, au sens littéral et au figuré), et la juxtaposition de références élitistes et de la culture populaire (l'art de sculpter des arbustes et l'élevage de chiens, la céramique décorative et les cartes de vœux), peuvent être interprétées comme une analogie de la culture contemporaine. Koons a irrévocablement cherché, avec cette sculpture publique, à attirer, à inspirer l'optimisme et à transmettre, selon ses propres mots, « confiance et sécurité ». Puppy, gardien majestueux et robuste des portes du Musée, remplit les spectateurs d'admiration et de joie.
http://www.guggenheim-bilbao.es/fr/oeuvres
Dommage, il n'était pas encore bien fleuri !
Encore aujourd'hui, j'ai dans les yeux les images magiques de l'architecture de ce musée. J'espère que vous aurez autant de plaisir que nous à le découvrir.