LA SEYNE SUR MER

Hier, je me suis rendue à La Seyne sur Mer, à l'Ouest de Toulon.

LA SEYNE SUR MER : en occitant provençal : La Sanha de Mar ou  La Sagno de Mar selon les norme mistralienne. La Sayna" est une commune détachée de Six-Fours en 1657. Petit port de pêche au Moyen Age. En 1580, les habitants descendirent du castrum perché de Six-Fours et s'établirent au quartier maritime de "La Sagno". Agrandissement du port au 17ème, sous l'impulsion de Michel Tortel, seigneur de Ramatuelle. L'indépendance administrative lui fut accordée en 1636. Passage de Napoléon en 1793 lors du siège de Toulon. Au 19ème siècle, création des ateliers des Forges et Chantiers de la Méditerranée ; La Seyne devint cité ouvrière et industrielle. Caractère résidentiel et balnéaire de la commune préservé, grâce à l'aménagement judicieusement mené par Michel Pacha des stations des Tamaris et des Sablettes.

J'y avais une réunion organisée par l'Association "FAIRE DU NEUF AVEC VOUS" qui présentera une exposition d'objets artisanaux et de tableaux à La Bourse du Travail le samedi 19 mai 2007. Nous serons 51 participants et j'y montrerai quelques colliers...

Ici quelques exposantes et Françoise, notre organisatrice. Françoise était à "Mains de Femmes" et peint sur verre. C'est elle qui m'a procuré les jolis verres à pied et la carafe de notre Noël 2006.

J'avais chipé le chapeau de paille de ma voisine pour poser avec Rose-Marie ! hihihi ...

Nous avons donc nos places et tous les renseignements nécessaire pour cette journée qui m'enchante, je l'avoue ! Je ferai en corollaire un reportage sur les exposants et leurs créations. Le bâtiment de la Bourse du Travail date des années 1900 et est paraît-il absolument magnifique. J'ai donc hâte d'y être ...!

Vous pensez bien que j'avais emporté mon appareil photo et que je me suis arrangée pour partir tôt afin de faire quelques clichés de la magnifique rade de La Seyne. Les voici donc :

Je voulais les prendre à leur insu mais l'un d'entre eux m'a repéré ! Sans joueurs de pétanque, mon reportage aurait été incomplet (hihihi) !!!

Le Raymond Croze et le René Descartes

Au bout du ponton de bois, l'un des célèbres bateaux d'IFREMER !

Et bien évidement, le Coudon vu sous un tout autre angle !

Le monument au morts sur fond de navires

Le pont transbordeur (1913)

LE PONT TRANSBORDEUR : en fait, un véritable pont transbordeur est un pont à tablier élevé auquel est suspendue une plateforme mobile, pour le franchissement d'un fleuve ou d'une baie.

J'ai vu, sur un document édité par la Mairie de La Seyne, qu'une demande a été faite en juin 2006 à l'Etat pour sa réhabilitation. Tant mieux car c'est "un monument" ...

Bateau à joutes

Ne perdant pas le Nord, je suis allée boire un thé au Bar de la Mairie, d'où j'avais une superbe vue sur la rade ...

et où une styliste exposait ses croquis ...

... ainsi que ses créations vestimentaires.

Le patron de l'établissement m'a fait tout un fromage parce que j'avais pris une photo de l'affiche de l'artiste pour vous la montrer ... Je lui ai cloué le bec en la supprimant, calmant ainsi d'un clic sec son esprit belliqueux !

Et comme cette ville possède d'autres merveilles, j'ai fait des recherches dans mes archives pour vous les montrer. Nous avions visité plusieurs monuments fermés au public lors des Journées du Patrimoine en 2004.

FORT BALAGUIER

Et cet endroit magique au couchant que sont les cabanes sur pilotis des mytiliculteurs

LA MYTILICULTURE : la Rade, protégée des grands courants et où se mêlent l’eau salée de la mer à l’eau douce des sources qui s’y déversent, est idéale pour la culture des coquillages. Marius Michel Pacha fondateur de la station de Tamaris, à la fin du XIXe siècle, envisage un moment la création de parcs d’ostréiculture (culture des huitres). Au début du XXe, siècle la moule de La Seyne est réputée et vendue dans la France entière. A la suite du Sabordement qui pollue la Rade, les parcs à moules disparaissent et ne recommencent à se multiplier que dans les années 1950-60. De nos jours, la technique est restée la même : on accroche les granilles en chapelets, dans des filets, qui sont suspendus à des portiques ou travées. Pendant quinze à dix huit mois, les moules sont régulièrement décrochées et dédoublées afin de les faire grossir. Les cabanes sur pilotis, qui donnent aux baies du Lazaret et de Balaguier leur physionomie si particulière, servent d’ateliers. L’exploitant y vient régulièrement en barque après avoir inspecté ses parcs. On y trouve la table de travail pour trier les granilles, « monter » les moules en chapelets, les nettoyer au jet de mer, mettre de côté celles à vendre, préparer celles à raccrocher en travées.

VILLA TAMARIS

L'INSTITUT OCEANOGRAPHIQUE

BASSIN DE GENIE OCEANIQUE FIRST

Comments

[laouen]

et bien! ce post là bat tous les autres en densité d'informations et de photos.
je retiendrai surtout les superbes photos du pont transbordeur. j'adore trainer sur les ports "de travail", et regarder les grues, les cargos, les remorqueurs. ce pont là est magnifique et mérite d'être classé "monument historique" et rénové.
merci pour la balade

[Espera]

Toujours aussi complets tes reportages, et variés !
J'aime tout particulièrement la photo du reflet du pont transbordeur.
Bises et à bientôt

[Philippe]

Jo, y a pas à dire, le chapeau te va très bien.
Et la casquette aussi !

Bonne journée !

[mickymath]

que de belles photos!!biiiiiises micky

[mange]

Comme toujours un très chouette reportage. Je te souhaite de passer une bonne journée à ton exposition, et de voir tes jolis colliers que tu va présenter. Je te fais de gros bisous et bon week end