ROUTE VERS LA CORREZE - TROISIEME JOUR
POUR MIEUX VOUS Y RETROUVER ... CLIQUEZ SUR LE CALENDRIER AU 22 08 2007, date de mon premier récit de vacances !
MARDI 14 AOUT 2007
Il est 9h quand nous quittons Saint-Agrève pour notre route vers la Corrèze par le chemin des pélerins de St J. de Compostelle (sans le savoir ! ...) et il fait assez frais (12°) ! Direction LE PUY-EN-VELAY (Haute Loire - région auvergnate).
Les villes traversées lors de notre route :
PUY EN VELAY, LANGEAC, PINOLS, ST FLOUR, MURAT, AURILLAC (la ville la plus froide de France !), MERCOEUR, ST PAUL DES LANDES, MONTVERT, RIEUSSEC, L'ARBRE DU RAISON (pique-nique), LAPEYRE, BEAULIEU, MEYSSAC, COLLONGE LA ROUGE, TURENNE, BRIVE LA GAILLARDE, TULLE, GIMEL LA CASCADE ... ET ARRIVEE A MONTAIGNAC !
Nous ne nous attendions pas au "spectacle" qui jalonnerait notre route ...
Ses
habitants
sont les Ponots et Ponote(s).
Appellations
Podium parce qu'elle est construite sur un rocher. Source : Histoire du Velay, Francisque Mandet - 1860
Dans le dialecte auvergnat de la langue occitane : Lo Puèi de Velai
Le Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle
Ici commence la Via Podiensis
Point de départ de la Via Podiensis, la prochaine étape est la commune de Vals-près-le-Puy, et son église Saint-Christophe.Nota : de lien en lien on pourra ainsi aller de ville en village jusqu’à Saint-Jacques-de-Compostelle.
« les Bourguignons et les Teutons » dont parle Aimery Picaud, et, plus généralement, les Jacquets venus de l’est de l’Europe, débutaient leur pérégrination par le grand sanctuaire marial qui a donné son nom à la Via Podiensis.
Dans son "Guide du Pèlerin" il ne mentionne rien sur la ville, si ce n’est qu’elle a donné son nom à cette "via".
En l’an 950 ou 951 (chaque année a ses fervents partisans), Godescalc, évêque du Puy, se rend en pèlerinage à Santiago de Compostela.
C’est une véritable troupe qui se déplace ! Outre l’évêque et les membres du clergé l’accompagnant, on y compte des troubadours, jongleurs, pages au service des ecclésiastiques, des barons et sénéchaux, tous ces beaux messieurs étant protégés par de nombreux gens d’armes : archers et lanciers.
Le parcours suivi est bien mal connu (et pourtant quelques cités n’hésitent pas à revendiquer leur passage). Par contre, ce pèlerinage est authentifié par les écrits de Gomesano, moine du couvent espagnol de Saint-Martin d’Albeda (proche de Logroño) : « L’évêque Godescalc, animé d’une manifeste dévotion, a quitté son pays d’Aquitaine, accompagné d’un grand cortège, se dirigeant vers l’extrémité de la Galice pour toucher la miséricorde divine en implorant humblement la protection de l’apôtre saint Jacques. »
À la fin d’un manuscrit, il arrive que le scribe mentionne son nom, son âge, la date de son travail. Ces données forment le colophon. Dans celui du De Virginitate, copié pour Godescalc, en 951, le moine Gomesano, s’exprime ainsi : « Le très saint évêque Godescalc emporta ce petit livre d’Hispanie en Aquitaine durant l’hiver, dans les premiers jours de janvier… » Godescalc serait donc parti fin 950, et son retour serait début 951, d’après cette inscription.
Le premier hôpital fut l’Hôtel Dieu, bâti contre la cathédrale. Il commença à fonctionner vers 1140.
Ses portes étaient largement ouvertes aux pèlerins, comme en témoigne le privilège concédé par l’évêque Bertrand de Chalançon, en 1210, de fabriquer et vendre les insignes de pèlerinage dans l’église Sainte-Claire, et les coquilles découvertes au cimetière du Clauzel où étaient ensevelis ceux qui décédaient dans cet hôpital.
À la fin du XVIe siècle, fut retrouvée une matrice permettant de fabriquer ces médailles de pèlerinage, ornées de coquilles et représentant saint Jacques pèlerin.
De nombreuses donations contribuaient à assurer des revenus à ce lieu d’accueil, tandis que des quêteurs se répandaient dans tout le royaume, et même à l’étranger, comme en témoigne une boîte à aumônes, conservée à Ripoll (en Espagne), marquée « Nostra Senyora del Puig de França » qui - selon des témoignages recueillis, il y a une vingtaine d’années - était encore en usage au début du XXe siècle.
L’église Sainte-Claire était le siège d’une confrérie Saint-Jacques érigée à la fin du XVIe siècle.
C’est de la même époque que nous avons un témoignage du pèlerinage à Compostelle d’un bourgeois de la ville, Jean Jacmon « 1591 et le 16 Ceptembre, suis party de ceste ville pour m’en aller à Saint-Jacques en Galice et en suis revenu et arrivé en ceste ville la veille de Saint-André. »
Le Puy eut aussi son hôpital Saint-Jacques, mentionné pour la première fois dans un testament de 1253. On ignore malheureusement tout de son fonctionnement. On notera simplement que, proche de la rue et de la porte Saint-Jacques, il était situé sur l’itinéraire idéal pour quitter la ville en direction de la Margeride.
Au loin se dessinait cette immense statue de la vierge à Puy-en-Velay
Puis ce rocher nous est apparu et la photographe amateur que je suis a vibré +++
A son sommet la Chapelle Saint Michel d'Aiguilhe
Un peu plus loin une autre statue (dans une autre ville ???)... J'étais à la fête !
Si quelqu'un connait le nom de la ville et de la statue ... ???
Et la "cerise sur le gâteau" à quelques kilomètres : le château de Polignac !
Château de Polignac
Le plateau, occupé depuis l'époque romaine, avec un temple dédié au dieu Apollon, est un lieu stratégique important. Ses falaises de 100 m de haut en fond une place forte naturel quasi-imprenable.
La famille de Polignac , suzeraine de la région depuis le IXéme siècle construit de petits remparts le long des falaises vers le XIIIéme siècle puis, à la fin du XIVéme siècle, elle édifie un magnifique donjon carré de 32 m de haut. Par la suite, le donjon est laissé pour des maisons plus confortables. Au XVIIéme siècle, une chapelle voutée et peinte est érigée.
Après la révolution, les Polignac quittèrent définitivement la forteresse pour aller habiter un manoir du XIIIéme siècle, réaménagé au XVIIIéme siècle, à quelques kilomètres. Le château Lavoute-Polignac devint le siège de la famille.
http://www.castlemaniac.com/chateaux-medievaux/chateau-Polignac.php
La forteresse de Polignac est perchée sur son rocher volcanique depuis le Xe siècle à plus de 100 mètres de hauteur. Par sa situation exceptionnelle, elle domine l'ensemble de la vallée et offre un diaporama magnifique.
La forteresse médiévale ou château de Polignac est remarquable et visible depuis une multitude d'endroits, il faut également grimper sur « La Denise » (par la route goudronnée qui mène à l'antenne) pour admirer simultanément Polignac et Le Puy...
Eglise "Saint Andéol" dans le château.
L'église paroissiale du village est un bel exemple d'art roman auvergnat. Elle date du XIIe siècle et offre d'intéressantes fresques présentant la vie de la vierge Marie dans deux absidioles et dans l'abside principale. On peut y voir également une sculpture du XIVe siècle représentant Sainte Anne tenant sur ses genoux la Vierge, qui elle-même porte sur ses genoux l'enfant-Jésus. WIKIPEDIA
Lors d'une pause ... ces magnifiques chardons et cardères à folon dont j'ai ramené une tige ...
Sur notre route et ... en roulant (prises à travers la fenêtre)
Nous attaquions la route sinueuse des volcans cantaliens et sa magnifique verdure !
Photos prises en roulant (routes étroites et vireuses ...!)
Pas de photo à Aurillac car la route empreintée ne montrait que les zones industrielles ... ! Mais je vous mets ici quelques renseignement ... climatiques :
La ville d'Aurillac (en occitan Orlhac [urˈʎak/urˈʎat], en occitan médiéval Aorlhac) est une commune française de la région d'Auvergne. C'est la préfecture du département du Cantal (15). Ses habitants sont appelés les aurillacois.
Aurillac est situé dans le Massif central au confluent de la Cère et de la Jordanne.
Aurillac est réputée pour être la ville la plus froide de france. En fait, elle est simplement sur le panel météo des chaînes de télévision françaises, la ville ayant l'altitude la plus élevée. Le délégué départemental de Météo France, Jean-Pierre Lemarchand, réfute cette rumeur, publiant des communiqués et distribuant des dossiers de presse pour infirmer cette vision des choses. Il se réfère fréquemment aux relevés de températures effectués dans le département depuis les années 1920 et souligne par exemple que la moyenne annuelle de jours de gelée est passée de 80 dans les années 1980 à 70 durant la décennie suivante[1]. WIKIPEDIA
VIC SUR CERE (déjà une approche de ville "rouge" ...)
A Beaulieu, nous avons emprunté la D41 en direction de Veyrac et Teulet puis à hauteur d'un drôle de bled appelé "L'arbre du raisin", nous avons cherché un pré pour pouvoir ENFIN grignoter ...
Cela faisait 6 heures que nous roulions pour ne parcourir que 166 kms depuis notre départ !!! Faut le faire ! ... Mais nous avons pris tout notre temps et ... j'ai mitraillé.
Je vous assure que c'est sportif : "Chéri, arrêtes-toi, lààà ... oui ... juste lààààà !" ! Et Jo de sortir de voiture, marcher pour trouver le meilleur angle, remonter, redescendre, remarcher, etc... hihihi !
Il y avait des bouses de vaches énooormes bien sèche mais ... l'herbe sentait bon et nous étions au frais à l'ombre des arbres.
Et voilà enfin cette COLLONGE LA ROUGE tant espérée ! Quelle déception (on m'avait prévenue !) ... Un monde foufoufou et les parking plein. De la route, la ville étant en contrebas et accrochée à la pente, ON NE VOIT RIEN DE RIEN ! GRRRR ... De plus, il pleuvait ... Qu'à cela ne tienne, la mère JO ne s'est pas laissée abattre et nous avons cherché une petite route pour que je la photographie au zoom de chez zoom !
COLLONGES LA ROUGE est une commune française, située dans le département de la Corrèze et la région Limousin.
Son nom est probablement dérivé du latin colonia.
Le village fait partie des plus beaux villages de France (c'est ici qu'est née l'idée de créer l'association en 1982), c'est un des sites les plus visités du Limousin.
Le village de Collonges est construit tout en grès rouge ; il est connu dès le VIIIe siècle par un don du comte de Limoges de l'église de la paroisse au monastère de Charroux.
Collonges tire son nom du latin Colonica : « maison du colon ». Les moines de l’abbaye de Charroux en Poitou fondent un prieuré au VIIIe siècle. Il attire sous sa protection une population de paysans, d’artisans et de commerçants. Autour de ses bâtiments protégés par une enceinte, la communauté prospère. L’accueil des pèlerins en route pour Compostelle via Rocamadour est une source durable de profits. En 1308, le vicomte de Turenne accorde à la ville une charte de franchises. Le droit de juridiction haute, moyenne et basse lui est accordé. Il préside à la naissance de lignées de procureurs, avocats, notaires. L’enclos ne suffit plus à contenir sa population. Naissent alors les barris : le faubourg de la Veyrie à l’est, celui de Hautefort, du Faure, la Guitardie. Après les guerres de Religion, la reconstruction du patrimoine de la petite noblesse coïncide avec la montée en puissance de la vicomté. C’est à cette époque que s’élèvent les nobles logis des officiers de la vicomté. Après la vente de la vicomté en 1738, puis la Révolution, qui détruit les bâtiments du prieuré, le bourg ne retrouve qu’une prospérité éphémère au début du XIXe siècle. Collonges va perdre peu à peu ses habitants, le village se transformant en carrière de pierres. Au début du XXe siècle, quelques collongeois créèrent l’association des Amis de Collonges permettant le classement du site tout entier en 1942. WIKIPEDIA
le château féodal, dont subsistent essentiellement la tour ronde, dite "Tour César" (XIe siècle) et le donjon rectangulaire de style roman (XIVe siècle) (visite de la salle des Gardes)
l'église, ancienne Collégiale, fondée en 1593 par Charlotte de La Marck, première épouse d'Henri Ier
La Chapelle des Capucins
Aux
mille et un miroirs de lauzes et d'ardoises,
Turenne brille de
tous ces feux au soleil de l'histoire.
Du
haut de son promontoire d'où l'on jouit d'une vue
exceptionnelle qui s'étend à l'est jusqu'aux monts
d'Auvergne et au sud jusqu'aux Marches du Midi Toulousain, la
citadelle a trôné, libre, pendant plus de 700 ans.
L'histoire
de la Vicomté est particulièrement remarquable en ce
fait qu'elle a bénéficié, grâce à
de nombreuses prérogatives royales, d'une quasi indépendance
à l'égard de la couronne. Elle a, sous les Comborn,
abrité de nobles croisés, bénéficié
sous les Roger de Beaufort, papes en Avignon, de relations
puissantes, atteint, avec la Tour d'Auvergne, une réputation
internationale grâce au grand "Maréchal de
Turenne".
Les corps de logis, démantelés, ont laissé la place à un beau jardin à la française remarquablement fleuri. Un accueillant restaurant, "Le Jardin Perché", vous permettra de profiter d'avantage du site tout en vous rafraichissant ou en vous nourrissant de délicieuses salades et patisseries maison.
http://www.chateau-turenne.com/index.fr.html
Désolée pour la "noirceur" de la photo mais il était 16 h 30 pourtant mais sous la pluie .... !
... et un pont sur la Corrèze.
Nous n'y avons fait qu'une toute petite escale en raison de l'heure tardive et surtout parce que je voulais ABSOLUMENT aller à GIMEL LA CASCADE avant de regagner Montaignac !
Tulle
(en occitan Tula
[ˈtylɔ]) est une commune
française,
du Sud-ouest de la France, située dans le département
de la Corrèze
et la région
Limousin. Ses
habitants
sont appelés les Tullistes, parfois les Tullois.
Tulle est située dans une partie très encaissée de la rivière Corrèze. De ce fait, la ville s'étire sur une bande très étroite mais longue de plusieurs kilomètres du nord-est près du stade au sud-ouest au delà de la gare.
Elle est au point de rencontre entre le sud-ouest de la France et le massif central. Elle est capitale du bas-limousin quercynois.
Dentelles de Tulle.
Manufacture d'accordéons de la fabrique Maugein.
Nous y voilà donc à GIMEL LA CASCADE mais ... pas le temps de nous y aventurer ! De plus la billeterie était fermée en raison de l'heure tardive (plus de 18 h !).
Très joli coin verdoyant et typique village au toit de lauze !
Sur les trois cascades, je n'ai donc pu photographier que celle-ci sous tous les angles !
chiffres
clé :
657 habitants ; superficie : 2086 ha ; altitude : 460
m
En arrivant à Gimel-les-Cascades, vous découvrez
l'un des endroits les plus pittoresques de Corrèze. Le village
lui-même a fait l'objet d'un classement et abondamment fleuri,
il vous propose en outre un environnement inoubliable avec la Montane
qui
l'entoure presque totalement
un peu d'histoire : le lieu est habité dès la préhistoire, puis à l'époque gallo-romaine et ensuite au bas Moyen Age. Il sera ensuite coseigneurie (dès le 10e siècle). Siège d'un archiprêtré du diocèse de Limoges dès le 13ème, Gimel-les-Cascades devra attendre 1822 pour devenir paroisse à part entière. Au 15e siècle, Gimel-les-Cascades obtient le titre de ville, avec franchises.
origine
du nom :
Gimel :
Gimel, 936 ; de Gemello, 1122. Nom masculin latin Gemelius.
©
Marcel Villoutreix : Noms de lieux du Limousin ; Paris,
Christine Bonneton éditeurs, 1995
Cascades (1er Site classé de France)
http://www.correze.org/communes/gimel.htm
Je me suis quand même sentie un peu frustrée car l'endroit est SPLENDIDE !
Après 9 h 30 de voyage nous atteignons MONTAIGNAC où nous resterons jusqu'au jour de notre retour (lundi 20 08 07).
Demain donc "nous serons" en CORREZE et d'autres merveilleux paysages nous y attendent ...