LE MARAIS : DE PLACE DES VOSGES A RUE DES ROSIERS - CHAPITRE 2
Je suis un peu anxieuse car fils Aîné a retardé son voyage
en raison des poussières du volcan Eyjafjöll ! Nous ne savons pas quand
il arrivera ...???
Quant à notre petite fille, les poussières
descendent et ce matin elles étaient juste au-dessus de Bordeaux ..... Ainsi donc, à l'heure où j'écris (dimanche 18 04), nous essayons de changer le billet de notre petite fille pour le vendredi 23 (nous ne la verrons qu'une semaine au lieu de deux ... si nous y arrivons ...???!!!). Je suis fataliste tout à coup mais au fond de moi ... très déçue !
Cependant, les 800 personnes "déplacées" en Islande en raison de cette catastrophe naturelle sont plus à plaindre que moi ....
LA RUE DES ROSIERS PAR DEUX ITINERAIRES
LE PREMIER (UN CLIC)
Un homme des sables Rue Saint-Antoine
Pique-nique sur l'herbe ...
Entrée du Musée Carnavalet - Rue de Sévigné (fermé le lundi ... Grrr, DOMMAGE !)
Le musée Carnavalet ou musée de l'Histoire de Paris est consacré à l'Histoire de Paris des origines de la ville à nos jours. Situé dans le quartier du Marais au 23, Rue de Sévigné à Paris, dans le IIIe arrondissement, il présente des collections exceptionnelles : souvenirs de la Révolution française, peintures, sculptures, mobilier et objets d'art. Il est dirigé depuis 1993 par Jean-Marc Léri.
Le musée est constitué de deux bâtiments : l'ancien hôtel de Carnavalet et l'ancien hôtel Le Pelletier de Saint-Fargeau (depuis 1989). En fait séparés par le lycée Victor-Hugo, les deux bâtiments sont reliés par une galerie située au premier étage.
Il a été construit à la renaissance entre 1548 et 1560 pour Jacques de Ligneris, président du Parlement de Paris. Inspiré du château d'Écouen, son plan en forme de quadrilatère « entre cour et jardin » constituait une nouveauté architecturale, et allait être un exemple pour de nombreux autres hôtels. Les statues qui l'ornent sont des chefs d'œuvre dus à Jean Goujon et à son atelier.
En 1578, il devient la propriété de Françoise de Kernevenoy, veuve d'un gentilhomme breton François, dit Carnavalet. Dans les années 1650, il passa dans les mains de Claude Boislève, qui confia la tâche de l'agrandir à François Mansart qui transforma l'aile gauche et le bâtiment d'entrée et ajouta l'aile droite décorée de sculptures de Gérard Van Opstal.
De 1664 à 1695 il fut habité par la Marquise de Sévigné, puis par Brunet de Rancy secrétaire du Roi jusqu'en 1777, puis enfin par la famille Dupré de Saint-Maur.
Après la Révolution, il fut occupé par l'École des ponts et chaussées puis par les institutions Liévyns et Verdot, avant son rachat par la ville de Paris en 1866 sur les conseils du baron Haussmann. Il fut agrandi et rénové de 1871 à 1890, dans le but d'y loger les collections historiques de la Ville de Paris. En 1881 une vente aux enchères d'une partie des collections du musée fut décidée par le conseil municipal (voir plus bas). Il lui fut incorporé des éléments architecturaux exceptionnels provenant du vieux Paris en pleine mutation :
l'arc de la rue de Nazareth dans l'île de la Cité (XVe siècle);
la façade du bureau de la Corporation des marchands drapiers des Halles (XVIIe siècle);
un avant-corps de l'hôtel des Marets (début XVIIIe siècle).
L'accroissement des collections imposa un nouvel agrandissement qui s'acheva en 1914. WIKIPEDIA.
J'ai quand même réussi à glisser mon zoom au travers des grilles ...
"Balcon" moyennageux rue des Francs-Bourgeois
Bibliothèque historique de Paris (hôtel d'Angoulême Lamoignon)
"L’hôtel d'Angoulême Lamoignon est un hôtel particulier parisien situé dans le 4e arrondissement, dans le quartier historique du Marais, où il fait l’angle entre la rue Pavée (numéro 24) et la rue des Francs-Bourgeois.
De style Renaissance, il fut édifié à partir de 1584 par Diane de France, fille légitimée du roi Henri II de France et d’une jeune piémontaise, Filippa Duci. On lui donne pour architecte Baptiste Androuet du Cerceau ou Thomas Méthezeau.
Diane de France, dont le prénom, en référence à la déesse romaine de la chasse, inspira le décor des frontons et des plafonds peints (croissants de lune, têtes de chiens et de cerfs, trophées d’armes), l’habita jusqu’à sa mort en 1619. Elle le légua à son neveu Charles d’Angoulême, fils bâtard de Charles IX et de Marie Touchet, grand capitaine et savant bibliophile, qui y demeura jusqu’à sa mort en 1650 et fit construire, le long de la rue des Francs-Bourgeois, l’aile nord ornée d’une échauguette.
À l’ouest, le large portail, au tympan duquel deux enfants nus, tenant l’un un miroir, l’autre un serpent, symbolisent la Vérité et la Prudence, fut rajouté par les Lamoignon, illustre famille de magistrats des XVIIe et XVIIIe siècles, dont le chiffre L figure au revers du fronton. C’est d’abord Guillaume de Lamoignon, premier président du Parlement de Paris, qui le loua en partie et en fit un rendez-vous des beaux esprits de son époque : Madame de Sévigné, Boileau, Jean Racine, Bourdaloue, Regnard, Guy Patin... L’hôtel fut habité par les Lamoignon jusqu’en 1750, quand Guillaume de Lamoignon de Blancmesnil le quitta pour la Chancellerie de France. Il fut acheté en 1774 par l’architecte Jean-Baptiste Louis Élisabeth Le Boursier qui en fit sa résidence.
Résidence d'Alphonse Daudet en 1867, il fut le centre de mondanités littéraires; "Périodiquement, Tourgueniev, Flaubert et Edmond de Goncourt venaient dîner chez mes parents, rue Pavée, au Marais", raconte Léon Daudet, son fils.[1]
Au XIXe siècle, un fabricant d'alambics et d'instruments de distillation alcoolique y tint son siège.
L’hôtel d’Angoulême fut racheté par la Ville de Paris en 1928, puis restauré de 1940 à 1968. Il abrite depuis 1969 la Bibliothèque historique de la ville de Paris. Celle-ci fait face au Musée Carnavalet, également consacré à l’histoire de Paris.
La façade donnant sur la cour, les toitures du bâtiment principal, deux pavillons d'escalier situés à droite et à gauche du bâtiment principal, le bâtiment bordant la cour d'entrée du côté de la rue des Franc-Bourgeois, la porte cochère donnant sur la rue Pavée, et le salon du deuxième étage orné de lambris à pilastres de style corinthien, ont été classés au titre des monuments historiques par un arrêté du 18 février 1937 ; deux mois plus tard, un second arrêté, en date du 28 avril, est venu inscrire le reste de l'édifice à l'inventaire supplémentaire." WIKIPEDIA
DEUXIEME ITINERAIRE (UN CLIC)
Pont Marie et quai de l'Hôtel de Ville
Magnifique demeure rue des Nonnains d'Hyères dont j'ignore le nom ?
NONNAIN (no-nin)
1. Synonyme, qui ne se
dit plus que par plaisanterie, de nonne. La rue des Nonnains
d'Hyères, nom d'une rue de Paris.
GRESSET, Ver-vert, II: Tel fut l'adieu d'une nonnain poupine
DE
LABORDE, Émaux, p. 406: Oeuvre de nonnain, un de ces ouvrages
de patience tels qu'on n'en pouvait faire que dans la tranquillité
du cloître, puis un genre de broderie qui en avait pris le nom
2. Variété de pigeon.
HISTORIQUE
Voy.
NONNE. Nonnain est le cas oblique de nonne, comme l'a montré M.
Jules Quicherat, qui a trouvé des preuves de formes directes en a et
obliques en ana dans les noms propres mérovingiens ; cela a été
amené par l'influence de la déclinaison faible germanique. Émile Littré, Dictionnaire
de la langue française
Détails
En traversant la rue St Antoine
Une autre façon de voir l'église Saint-Paul Saint-Louis (rue Saint-Antoine)
Nous voilà enfin RUE DES ROSIERS =
"C'est
la rue principale d'un quartier traditionnellement juif,
dont la communauté ashkénaze
est cependant récente. Elle
compte de nombreux magasins, commerces alimentaires, librairies et
restaurants typiques. La rue est connue pour ses falafels:
cinq restaurants s'y font une concurrence effrénée. Depuis les
années 1980, des boutiques de luxe (vêtements, parfums,
accessoires) ont pris place et modifient lentement l'aspect de la rue
(ce que déplorent certains commerçants et habitants, qui ont
pétitionné et manifesté). Des travaux de voirie réalisés en 2007
(pavage, plantations, éclairage) participent du même mouvement de
rénovation, et rendent à la rue le calme des petites rues du
Marais.
Un célèbre passage du film Les aventures de Rabbi Jacob de Gérard Oury, en 1973, se déroule rue des Rosiers - en réalité dans une rue de Saint-Denis pour les scènes d'extérieur et dans une reconstitution en studio pour ce qui est de la synagogue.
L'une des aventures de Nestor Burma, dans la série "Les nouveaux mystères de Paris", s'intitule Du rébecca rue des Rosiers. Léo Malet y décrit le quartier tel qu'il apparaissait à l'époque, en 1958. Il a été porté au petit écran en 1992 par Maurice Frydland (voir Nestor Burma (série télévisée)).
Histoire
La rue semble avoir été créée au XIIIe siècle, le long des remparts de Philippe Auguste. Des rosiers poussent alors contre les hauts murs, et lui donnent son nom, attesté dès 1230. Le mur d'enceinte est encore visible par endroit, dans la cour du numéro 8 par exemple (ainsi qu'aux nos 10 et 14).
À l'origine, la rue des Rosiers suivait un dessin en équerre. Elle partait de la rue du Roi-de-Sicile, continuait dans ce qui est actuellement la rue Ferdinand-Duval, puis tournait à angle droit jusqu'à la rue Vieille-du-Temple. La partie la plus à l'est de l'actuelle rue des Rosiers, entre la rue Ferdinand-Duval et la rue Pavée, était une impasse appelée rue de la Quoquerée (1292), cul-de-sac de la Lamproie (1400), rue Coquerée (1415), rue Coquerrie (1540), puis Cul-de-sac Coquerelle (ou impasse Coquerelle). De 1848 à 1850, la rue fut finalement élargie et prolongée jusqu'à la rue Malher. L'actuelle rue Ferdinand-Duval s'est séparée de la rue des Rosiers au XVe siècle, a pris le nom de "rue des Juifs", avant d'être rebaptisée en 1900 "rue Ferdinand-Duval" après l'affaire Dreyfus.
La présence de la communauté juive est ancienne, mais elle a été soumise aux aléas politiques (ordonnance d'expulsion des Juifs de Charles VI de France en 1394) qui provoquent afflux et reflux des populations. Au XXe siècle, un peuplement important a lieu entre 1881 et 1914: environ 20 000 personnes s'implantent dans le quartier, après avoir fui les persécutions en Roumanie, Autriche-Hongrie et Russie. Cet afflux de réfugiés explique la prédominance de la communauté ashkénaze, ainsi que la forte image du Pletzl au XXe siècle.
La rue des Rosiers fut également un lieu de culte chrétien. Une statue de la Vierge était érigée en effet à l'angle de la rue des Rosiers et de la rue Ferdinand-Duval. Elle fut mutilée en 1528, au moment des persécutions contre les Protestants. En remplacement, François Ier vint lui-même poser une effigie en argent, qui fut volée en 1545. Remplacée à nouveau par une statue de pierre, qui existait encore en 1789, la figure de la Vierge a finalement disparu.
Enfin, une "rue des Rosiers" a existé dans la Commune de Montmartre, qui ne faisait pas encore partie de Paris. Pour éviter la confusion, elle est devenue la rue du Chevalier-de-la-Barre. Une photographie truquée célèbre de la Commune de Paris porte ainsi l'ancien nom de la rue.
Une chanson, "La rue des Rosiers", interprétée par Pia Colombo dans les années 1960 se fait l'écho de l'atmosphère de l'époque d'immédiat avant-guerre (cf. extrait ci-dessous). Son auteur, Silvain Reiner, en raconte la genèse de manière poignante (cf. témoignage dans la revue Je chante).
« C'était en plein Marais
Une rue où grouillait
La vie belle et sa rage
Une rue qui sentait
Le hareng qu'on fumait
Et la folie des sages
Un bonjour se chantait,
Se riait, se criait,
Bonjour à la française
Un beau jour une affaire
Un beau jour une misère
Doux comme un lit de fraises
La rue des oubliés
La rue des émigrés
La rue des retrouvailles...»" WIKIPEDIA
UN CLIC POUR VOUS SITUER !
N° 4 - Hamman Saint-Paul
"... Construit en 1863 (à une époque où les appartements ne disposaient pas de salles de bain). Vendu en 1990, c'est devenu une boutique dont seule la façade, qui porte toujours l'inscription "HAMMAM SAINT-PAUL - SAUNA - PISCINE", rappelle l'ancienne destination. Des commerces de mobilier et de vêtements s'y sont successivement installés." WIKIPEDIA.
Boulangerie réputée, à l'angle de la rue des Rosiers et de la rue des Écouffes
La Boutique Jaune de Sacha Finkelsztajn (TRAITEUR - Pâtisseries juives et polonaises, yiddish sandwich).
"Quel endroit étonnant !
Au centre du Marais, au cœur du vieux quartier juif de Paris. On y retrouve les saveurs et les senteurs qui ont charmé l'enfance de Chagall, Soutine, Freud, ou Woody Allen. On y entend tous les accents des langues d'Europe de l'Est, des Balkans aux pays Baltes, et l'on y croise bien des célébrités du spectacle ou des Arts et Lettres.
La tête vous tourne du parfum enivrant des pains et des pâtisseries, aux recettes sans cesse transcendées par trois générations de Finkelsztajn.
Les spécialités gastronomiques du rayon traiteur s'étalent en une harmonieuse palette colorée ; vous serez invités à les goûter pour en découvrir toutes les saveurs.
Vous pouvez, bien sûr, déguster sur place, mais aussi emporter à la maison ou vous faire livrer, offrir à vos amis et faire préparer d'appétissants buffets pour vos réceptions. C'est un lieu unique qu'il vous faut absolument découvrir." http://finkelsztajn.com/
On se bouscule CHEZ MARIANNE ( cuisine kasher) au coin de la rue des Rosiers et de la rue des Hospitalières !
"A cette très bonne
adresse de la rue des Rosiers - un classique du week-end dans le
Marais -, le Restaurant
a gagné un peu de terrain sur l'épicerie fine et quelques tables
empiètent même sur la partie réservée à celle-ci, offrant ainsi
une charmante salle traditionnelle. On y retrouve les spécialités
juives casher d'Europe Centrale tandis que les badauds amateurs de
falafels trouveront leur bonheur sur le trottoir. Lisez les quelques
citations peintes à même la vitrine, à méditer."
Ignorant ce fait et compte tenu de la longue file d'attente ..., je n'ai malheureusement pas pu cliquer sur ces fameuses citations !!! A REFAIRE ...
SPACE INVADER ...
"Depuis les années
1990, un français connu sous le pseudonyme d’Invader
(aussi appelé Space Invader) envahit les villes
du monde entier avec ses mosaïques,
inspirées de Space
Invaders et autres jeux
vidéo de l'époque fin 1970
pré-1980." WIKIPEDIA.
Cette ancienne boulangerie dont les belles peinture de la devanture perdurent malgré les ans, abrite à présent une boutique de mode.
DETAILS
À l'angle de la rue des Rosiers et de la rue des Écouffes se dresse un bonhomme en fil de fer, symbolisant un juif orthodoxe traditionnel avec chapeau et papillotes, comme Rabbi Jacob. WIKIPEDIA.
J'ai été fort intriguée par ce personnage dans la vitrine !!! Qui est-il et quel rôle a-t-il joué dans ce quartier ???
PÊLE MÊLE EN ALLANT A LA TOUR SAINT-JACQUES
Rue Vieille du Temple
LE POINT VIRGULE, café-théâtre où nous allons souvent les soirs de douces goguettes ('Goguette' est issu du mot 'gogue' (d'où vient également l'expression à
gogo) qui, en ancien français, voulait dire 'réjouissance'.)... - 7 Rue Sainte-Croix de la Bretonnerie dans le Marais.
Encore un INVADER tout en haut à droite... mais mon regard a été plus attiré par cette belle mosaïque murale !
Et pour terminer ... fils Cadet m'a proposé de prendre le thé chez MARIAGE FRERES :
File d'attente à l'entrée bien entendu ... ! Décor quelconque et nous étions très serrés mais le service est impeccable bien que long !
Mariage Frères est une maison de thé fondée à Paris en 1854 et une marque de luxe dans le monde du thé.
Distribuée aujourd’hui dans plus de 60 pays chez plus de 1 000 revendeurs sélectionnés à New York, Los Angeles, Saint-Pétersbourg, Sydney, Singapour, on retrouve aussi sa gamme de thé dans de grands palaces, tels le Ritz à Paris, le Claridge’s de Londres, la Mamounia de Marrakech, et - depuis 2003 - à l'Oriental Hotel de Bangkok [1] - ou encore sur les menus de la 1re classe de Japan Airlines.
Mariage Frères possède cinq maisons de thé à Paris et quatre au Japon : à Tokyo (Ginza et Shinjuku), Kyoto et Kobe. Mariage Frères propose « au comptoir » des thés en vrac ou en mousselines, des créations à base de thé et des objets du thé.
Dans leurs salons de thé-restaurants on propose une cuisine à base de thé, avec notamment des pâtisseries et des viennoiseries au thé. Différents des restaurants traditionnels, on n'y sert pas de vin ni d'alcool.
La carte des thés de Mariage Frères regroupe 650 références de 36 pays producteurs et toutes les familles de thés (thé blanc, thé jaune, thé vert, thé bleu, thé noir, Pu-erh, thé compressé, thé façonné, thé rouge parfumé, thé parfumé).
J'AI EU UN MAL FOU A CHOISIR, vous comprenez pourquoi ...!!!
Abreuvés, nous avons repris notre route ...
... jusqu'à la TOUR SAINT-JACQUES ...
QUI FERA L'OBJET D'UN PROCHAIN POST.
DOUX WE A TOUS ET TOUTES ...