LES MARIEES ETAIENT EN BLANC ( LYON - BOURGOGNE/AIX)
900 km dans le week-end, deux mariages, deux villes, deux régions, deux heures de sommeil, la "Marche des Fiertés" par hasard, des motards, des retrouvailles familiales et amicales, du beau temps dans l'ensemble. En résumé, une réussite tout du long.
Deux robes d'un style totalement opposé mais des princesses les portaient !
LYON
Arrivés à midi à Lyon, nous avons récupéré fils Cadet à la gare puis, trouvant une place pour la voiture à proximité d'un restaurant fort sympathique, nous nous sommes "posés" en attendant l'heure de la messe du mariage. Grand bonheur que de retrouver fiston que nous n'avions pas vu depuis Noël !
Nous nous sommes changés ... dans la rue ... C'est une passante qui m'a aidée à mettre mon bijou de coiffure !!! Bref, nous avons bien ri.
Après la cérémonie religieuse, nous avons regagné notre voiture et c'est avec surprise que nous avons vu une foule dense et joyeuse défiler à proximité ... Ouf, elle ne passait pas dans notre rue !
Beaucoup de joie et de bonne humeur pour cette "Marche des Fiertés" :
POUR EN SAVOIR PLUS C'EST ICI.
Même la police avait l'esprit taquin car ils nous ont arrosé avec des pistolets ... à eau ... lol !
La pelouse du petit parc si calme à notre arrivée et la fontaine étaient prises d'assaut par une jeunesse animée !
Baignade en fontaine !
Mais notre petite rue fut très vite envahie par une foule dense et, assise dans la voiture j'avoue que j'étais un peu mal à l'aise car tout ce monde la poussait, montait dessus, ... Bref, nous étions coincés pour un bon moment et pas moyen de partir pour aller à notre cocktail de 18 h à 50 km de là. Il fallait attendre !
EN ROUTE POUR LE CHÂTEAU DE PIZAY - SAINT-JEAN-D'ARDIERES (BOURGOGNE)
Deux heures plus tard nous étions sur la route du château de Pizay, une merveille que vous allez découvrir ci-dessous =
Au moment où je cliquais sur le portail d'entrée du parc, ce pigeon s'est trouvé dans le champs. Un bon présage pour les jeunes mariés !
Un sacré palmarès !
La configuration du site évoque celui d’une villa romaine, ou peut-être d’un camp de repos pour voyageurs qui venaient de Rome pour se rendre à Autun, hypothèse probable, compte tenu de la proximité d’une voie antique, en partie détruite aujourd’hui. C’est en 1030 qu’est mentionné pour la première fois le nom de PIZAY, dans les Chartres de l’Abbaye de Cluny (Hugues de PISET). La famille NANTON, durant les brillantes années de la Renaissance, marqua l’histoire du domaine, alors Seigneurie Foncière sans justice, sous l’autorité des Sires de Beaujeu. Au cours du règne des Rois Louis XIII et Louis XIV, la lignée des NANTON fit place à celle des SAINTE-COLLOMBE.
Au XVIIIème siècle, la riche noblesse de l’époque, descendante de drapiers Lyonnais, entreprit l’embellissement de PIZAY qui se poursuivit jusqu’aux années noires du XXème siècle, à savoir les deux guerres mondiales.
Le domaine jouxte le chemin FERRA, communément appelé « le chemin des Romains », reliant Belleville à Ouroux. Ce compendium prend son départ sur la voie principale arrivant à Lyon, franchit l’Ardières par le gué près duquel s’est édifiée l’église Saint-Ennemond avec sa tour seigneuriale appelée TANAY.
En aval de la rivière s’établit le prieuré de Saint-Jean d’Ardières, flanqué d’un autre site seigneurial, le château de l’ECLUSE... Ce dernier dépend de l’Ile Barbe, près de Lyon, alors que Saint-Ennemond dépend de Cluny. De Saint-Ennemond à Ouroux, l’itinéraire passe en dessous d’Avenas, débouchant plus au nord, sur l’actuelle route de Tramayes.
La lignée des PIZAY avec :
- Etienne, garant dans la Charte de Villefranche de 1260,
- Guillaume, Juge à la Cour de Blanche de Châlon, épouse de Guichard IV de Beaujeu,
- Un autre Etienne, Sergent d’Edouard II,
- Et enfin Henri de PIZAY,
s’éteignit lorsque l’unique fille de dernier épousa Antoine de NANTON.
Le patronyme disparut, ne suivant que le toponyme. Monsieur de NANTON possédait des prés et des vignes, dont une en Genetay et l’autre à Brouilly. PIZAY, Seigneurie foncière, percevait des droits d’impôts fonciers prélevés sur les habitants de certains hameaux des paroisses environnantes. Ces impôts étaient prélevés soit en nature, d’où nécessité de vastes greniers pour entreposer les graines de froment, seigle, avoine, etc…, soit en argent.
Autre droit que déclarait Monsieur de NANTON : La Rente Noble des « Devants », constituée par des remises de récoltes provenant de vignobles que l’on n’appelait pas encore « Grand Crus » : Chénas, Emeringes, Fleurie, Jullié, Pruzilly, Romanèche.
En 1546, François de NANTON, Chevalier, épousa Damoiselle Jeanne de Marcilly, originaire de Voulesvres, richement dotée... L’un des frères de l’épousée deviendra maître de la Grande Ecurie du Roi Charles IX, époux de l’une des Demoiselles d’honneur de Catherine de Medicis. L’autre frère sera Evêque d’Autun.
En 1604, PIZAY devient une Seigneurie à part entière, la justice ayant été achetée aux ducs de MONTPENSIER par l’un des descendants des NANTON, en 1570.
En 1722, François SABOT de SUGNY devient maître de PIZAY. Le règne des familles chevaleresques s’achevait pour laisser la place à la noblesse d’échevinage et d’offices.
Des travaux de transformation entrepris entre 1791 et 1811 par Monsieur Jean-Baptiste SABOT de PIZAY firent du Château un domaine viticole. A sa mort en 1810, il légua les terres à sa troisième épouse, Jeanne COMBIER qui les transmit à son neveu, le Docteur J.M. SARRAZIN. C’est ce dernier qui, à son tour, rénova le Château, lui donnant son aspect actuel. Il mourut en 1883. Ses petits neveux, fils de Jean-Marie BARTHET, vendirent PIZAY en 1916 à un manufacturier de TARARE, Monsieur Alfred PEPIN de BONNERIVE.
Photos du Net
Au centre, le cadran solaire que l’on y voit actuellement remplace probablement un sphère armillaire, servant à étudier le mouvement des cieux.
La Tour ronde de Tanay Saint-Ennemond présente la particularité d’avoir des murailles d’épaisseur inégale, comme si une reconstruction plus récente s’était appuyée sur des structures abolies.
Les deux guerres mondiales mirent un terme à un millénaire de présence familiale au domaine qui ne fut géré, ensuite, que par des collectivités
Les tourelles armées de croisillons de bois dessinent dans le ciel beaujolais une ornementation qui évoque les enluminures médiévales. Sur l’Aile opposée à la Tour, une façade Henri II, ornée de blasons, concrétise la généalogie (pas eu accès ni pu les voir ?!)
Les ifs du jardin, vaste marelle étoilée, sont posés en imitation des pièces d’un jeu d’échec.
Petite serre entourée de topiaires coupées au cordeau !
A deux pas de la serre, un grand magnolia très fleuri.
Le cocktail sous la charmille zébrée de lanternes ...
Je n'ai pas osé m'aventurer trop loin ni trop longtemps par politesse et à présent je le regrette car l'endroit était magique et très photogénique !
Prises au couchant (20 h 37)
D'un arbre immense jaillissait le chant divin (UN CLIC) d'un oiseau. Voyant une tache jaune plus grosse que les feuilles, je cliquais "à l'aveugle" et j'avais vu juste : un verdier d'Europe était bien là, magnifique !
Attirée par le chant des grenouilles, je découvris ce joli bassin rond fermé d'un portillon.
L'heure du dîner arrivait mais je n'avais déjà plus faim tant le buffet avait été copieux et rafiné ! La salle immense était superbe avec son plafond de poutres et ses pressoires et fûts énormes du temps jadis. Sur la table, un joli bouquet rappelait celui de la mariée.
Nous avons dansé jusqu'à plus de 2 h 30 du matin et je n'ai trouvé le sommeil que très tôt (vers 4 h 30) alors que nous nous sommes levés à 7 h pour prendre la route d'Aix et aller à notre second mariage du we ! Soit moins de 3 h de sommeil ... DUR DUR !
DIMANCHE 19 JUIN - EN ROUTE POUR AIX
Un hôtel de charme ...
Un château sur la route ...
AIX - DEUXIEME MARIAGE
Photos prises le 11 juin 1978 lors d'un trial à Ouirgane (Maroc) soit presque 33 ans jour pour jour par rapport à la date du mariage de Jean-Claude !
Les Hommes s'étaient "baignés" dans l'oued au milieu des scorpions d'eau !
Et pendant ce temps là ... les copines et moi ainsi que Fils aîné (3 ans à l'époque) faisions une balade à dos de mulet au milieu des villages alentours construits de terre rouge et de pierres. Pour ma part, je faisais quelques tours sur ma Yam 125 kitée en 175 que mon Homme avait tendance à m'empreinter ...
UN CLIC, ça le vaut bien ...
Notre fils attendait le retour du "guerrier" au portail et était fort intrigué par la cigogne du "Sanglier qui Fume", le célèbre hôtel-restaurant. Les garçons lavaient la vaisselle assis confortablement, ce qui m'avait beaucoup amusée ... Encore tout plein de souvenirs si chers à mon coeur !
19 juin 2011 : Jean-Claude, fou de bonheur avec sa jeune épouse et les potes motards réunis se racontant leurs souvenirs du passé !
Même le chien portait son blouson !
La marié et sa robe étaient très belles
Un chouette buffet ...
Une jolie table ...
Ouverture du bal ...
Une délicieuse pièce montée ...
Une fontaine de champagne et une deuxième tenue chinoise fort seyante avec des talons impressionnants.
Bref, ce fut un week-end haut en couleurs et en émotions où le champagne a coulé à flot et où les ambiances, bien que fort différentes, nous ont permis de revoir famille et amis.
J-12 pour l'arrivée de Maëlia !
J-15 pour notre départ en vacances à Bali via Kuala-Lumpur ... !!!!!! Boudiou, que le temps passe vite .....
Joyeuse semaine estivale à tous et toutes et à bientôt.