GRENOBLE ET SES MONUMENTS
PASSONS DES MINERAUX ET FOSSILES AUX ... "VIEILLES PIERRES" ... lol !
Les photos ci-dessous ont été prises en partie le matin (gris) et l'après-midi (bleu).
Il faisait gris ce matin là mais il ne pleuvait pas et c'est donc sereine et curieuse que je m'aventurais au coeur de cette ville de Grenoble que je n'avais jamais visitée.
Eglise Saint-Louis XVIIe siècle
... Je n'ai pas osé la prendre de face mais son serre-tête à oreilles complétait parfaitement sa tenue :) lol !
Château d'eau de Lavalette 23 08 1824 place de la Grenette
Le mot Dauphiné ne vous interpelle-t-il pas ? Grenoble, chef-lieu du département de l'isère est l'ancienne capitale du Dauphiné rattachée au royaume de France en 1349.
Le Dauphiné est l'ancienne province viennoise située dans le quart Sud-Est de la France actuelle. Ce fut un État, sous l’autorité des comtes d’Albon, qui prirent le titre de dauphins, ce dernier terme ayant donné au Dauphiné son nom. Cet État était une subdivision du Saint-empire romain germanique, de ses origines admises, au XIe siècle, jusqu'à son rattachement en 1349 au royaume de France. Le Dauphiné conserve une certaine autonomie jusqu’en 1457. Sous l'autorité française et jusqu'à la Révolution de 1789, le Dauphiné constitue l'apanage du fils aîné du roi de France qui prend, dès sa naissance, le titre de Dauphin. La province continue à l'époque de s'étendre et acquiert sa forme définitive au XVe siècle. À la suite de la Révolution française, la région se retrouve divisée en trois départements : la Drôme, les Hautes-Alpes et l’Isère. Durant les XIXe et XXe siècles, une partie de son ancien territoire est rattachée au département du Rhône. Ses habitants sont les Dauphinois.
Le Dauphiné dans ses limites du XVIIIe siècle et les communes et départements actuels. La partie de la province qui fait aujourd'hui partie de l'Italie a été perdue en 1713 au profit du duché de Savoie. WIKIPEDIA.
Avec une langue ... "on va à Rome". J'ai demandé mon chemin pour aller le plus directement possible au téléphérique et on m'a indiqué ce passage que je n'aurais jamais découvert sans ces explications ... ! Il débouche sur le Jardin de Ville nommé par le passé "Pré de la Trésorerie".
D'une superficie de 1,3 hectare, seul espace vert au cœur de la vieille ville, il a longtemps été le cadre d'une riche vie sociale. Il est toujours dominé par la terrasse de l'appartement du grand-père de Stendhal, près du passage qui le relie à la place Grenette. Stendhal lui-même ayant décrit avec précision ce jardin à la française dans son livre Vie de Henry Brulard, rédigé en 1835 et 1836. WIKIPEDIA
"La Trésorerie" ou Hôtel de Lesdiguières
C'est en 1602 que François de Bonne, Lieutenant-général du Dauphiné, et futur duc de Lesdiguières, confie à l'architecte Pierre La Cuisse, la tâche de construire sa résidence urbaine, à l'emplacement d'une dépendance du Palais delphinal, appelée aussi Trésorerie car les dauphins y avaient leurs trésoriers.
Tour de la « Trésorerie » côté jardin
Côté rue
La base de cette tour remonte à l'époque gallo-romaine (IIIe siècle) et fait partie de l'enceinte de Cularo (nom antique de Grenoble). WIKIPEDIA.
DETAILS
La statue d'Hercule
Le kiosque à musique est utilisé au mois de juillet pour le déroulement du festival d'été "Cabaret frappé".
Le jardin de Ville donne accès au bâtiment du téléphérique qui était encore fermé en raison de l'heure matinale. Les cabines fonctionnaient mais à vide pour contrôle !
Longeant les quais le long de L'Isère, je me dirigeais vers le pont Marius Gontard =
Pont Marius-Gontard côté Vercors
Le pont de pierre (vers 1860) Gustave Margain - Lithographie de l'imprimerie Allie - Grenoble. WIKIPEDIA.
J'ai toujours adoré voir les lieux que je visite tels qu'ils pouvaient être dans le passé !
Le pont Marius-Gontard et le clocher de la Collégiale Saint-André côté Chartreuse (si je ne me trompe pas ...!)
Place Aristide Briand = les drapeaux des pays de l'Union Européenne
?
Le pont de la Porte de France
La Porte de France
Fils de Jean II de Bonne, seigneur de Lesdiguières et des Diguières ou d'Esdiguières, mort en 1548 et de Françoise de Castellane, il rencontre pour la première fois, le futur Henri IV, de neuf ans son cadet, au collège de Navarre à Paris. Sa passion pour les armes ou le besoin financier le pousse à entrer sous les ordres du baron Gordes, lieutenant général du roi et du Dauphiné.
Lorsque le soulèvement protestant éclate dans le Dauphiné, il rejoint son cousin Antoine Rambaud, le premier des « capitaines Furmeyer », qui mène combat. Après la mort de son cousin, il est désigné comme chef des protestants du Champsaur en 1576, et livre de nombreux combats dont la prise de Gap, ville catholique, et le massacre de ses habitants. C’est à ce moment qu’il se fait remarquer par Henri III. Lorsqu’en 1584 Henri III désigne le roi de Navarre pour lui succéder, son autorité sur les Huguenots du Dauphiné est reconnue.
Le 22 décembre 1590, après plusieurs échecs sanglants, il s'empare de Grenoblecontrôlé par les catholiques et ordonne alors un grand nombre de modifications dans la ville :
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fortification de la colline de la Bastille sur la rive droite de l'Isère,
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construction d'une citadelle près de la tour de l'Isle,
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fortifications tendues sur la rive gauche,
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construction de quais au bord de l'Isère,
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embellissement de la ville : nouvelles rues, égouts collectifs, façades crépies,
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construction de la trésorerie qui deviendra sa résidence personnelle appelée Hôtel de Lesdiguières.
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reconstruction de la digue Marceline le long du Drac vers Claix et création d'un pont d'une grande hardiesse sur le Drac, le Pont de Claix, qui deviendra une des sept merveilles du Dauphiné. WIKIPEDIA
Détail du mur d'enceinte de La Bastille
Statue équestre de Philis de la Charce réalisé en 1900 par Daniel Campagne dans le jardin des Dauphins à Grenoble.
Philippe de la Tour du Pin de La Charce, plus connue sous le nom de Philis de La Charce, née le 5 janvier 1645 à Montmorin et morte le 4 juin 1703 à Nyons, est une figure historique du Dauphiné qui s'est illustrée durant la période de conquête de cette province par l'armée du duc de Savoie.
Originaire d'une éminente famille de la noblesse du Dauphiné,elle est la fille de Pierre III de la Tour du Pin-Gouvernet, marquis de la Charce et lieutenant-général des armées royales du Dauphiné, et de Catherine Françoise de La Tour du Pin-Mirabel, née de Montmorin. ...
Philippe est éduquée dans une famille nombreuse à Montmorin et à Nyons et est bonne élève. De 1672 à 1674, elle reste à Nyons où elle fait la connaissance de la femme de lettres Antoinette Des Houlières.
C'est après la lecture de L'Astrée, œuvre d'Honoré d'Urfé, qu'elle change son prénom en Philis, du nom de l'un des personnages du roman.
Lorsque Louis XIV fait révoquer l'Édit de Nantes en 1685, elle se convertit au catholicisme.
En 1692, lorsque le prince Victor-Amédée II de Savoie envahit le Dauphiné pendant la guerre de la Ligue d'Augsbourg, elle aurait, selon la légende, organisé la résistance populaire aux troupes de Victor-Amédée II et c'est à cheval et l'épée à la main qu'elle aurait libéré Gap, le Diois et les Baronnies à la tête d'une armée de paysans.Cette version est contestée par les historiens, notamment Paul Thomé de Maisonneuve, qui attribuent la plupart des faits d'armes de Philis de La Charce au maréchal Nicolas de Catinat. Il semblerait qu'elle ait simplement mobilisé les habitants de Montmorin, sa résidence d'été, face à une bande de pillards venue « faire payer la contribution ».Ses relations, notamment la marquise de Sévigné sauront assurer sa renommée auprès de la cour de Louis XIV.
Le roi Louis XIV décide alors de récompenser son engagement par une pension de 2 000 livres, des armes et des livres de Charles Perrault. Son portrait est également réalisé par le peintre Pierre Mignard.
Elle est souvent considérée comme la « Jeanne d'Arc du Dauphiné », surtout par les catholiques tandis que les protestants, qui n'ont pas approuvé sa conversion au catholicisme, ont souvent minimisé les faits.
Au début du XXe siècle, les catholiques du « Cercle Philis de la Charce » commandèrent une statue équestre de Philis mais l'obstruction de quelques protestants fit que ce fut la ville de Grenoble qui, ayant payé le fondeur, hérita de la statue. La société « les amies de Philis de la Charce » espère pouvoir faire rapatrier la statue dans leur ville.
De prime abord j'ai cru qu'il s'agissait d'un homme mais en y regardant de plus près ... quelques formes sur son buste m'ont intriguées et de Philippe j'ai mieux compris le changement de prénom en Philis !!!
QUELQUES BEAUX IMMEUBLES HAUSSMANNIENS
EN RETOURNANT A L'HÔTEL =
La fontaine aux trois boules (1986). Elle est constituée de trois sphères en pierre d' Hauteville représentant le système solaire l'eau et la vie. Elle était malheureusement à sec ce jour là !
L'HÔTEL =
Oh, ce n'était pas un 4* mais je l'avais trouvé charmant avec ses décorations amusantes sur les murs ...
... sa charmante salle de petit-déjeuner (copieux) ...
... et son petit coin de jardin décoré avec beaucoup d'originalité. Entre autre, ces tiges faites de lanières et culs de bouteilles ! Je sens que je vais utiliser cette idée pour mon jardin qui a déjà le même genre d'objet relooké au jardin rouge :
Par contre, je n'ai pas bien compris ce que faisait là cet ange de cimetière ? Très beau mais ... vraiment tristounet !
Les photos de sa main et de son pied m'aideront en dessin ... lol !
Hier, j'ai eu une envie subite de peindre une aquarelle représentant des hortensias pour l'envoyer à notre petite fille qui fête ses 12 ans aujourd'hui. Il y a beaucoup à redire mais je l'ai faite en moins d'une heure et sans aucune prétention ...