MONTMARTRE ET LE SACRE COEUR
LA RECETTE DES OIGNONS CONFITS EST COMPLETEE (CI-DESSOUS)
Ah, et puis vous dire qu'ici IL PLEUT ENFIN depuis hier midi sans interruption et ce n'est pas plus mal ! Le vent ne sait plus où il va ni d'où il vient : du sud avant-hier, d'est hier et Mistral (de l'ouest) depuis cette nuit, il "chiffonne" mon pauvre jardin qui était nickel chrome et les noix jonchent la terrasse (miammiam) : j'en ai ramassé dix tout à l'heure en grelotant car j'étais en tenue d'été ! Bof, faire et défaire, c'est toujours travailler et je n'ai plus qu'à recommencer ! GRRRRR ...! Un peu ras le bol ... quand même !
PREMIERE JOUR - APRES-MIDI A MONTMARTRE
MARDI 16 OCTOBRE 2007 : MONTMARTRE
La basilique a été conçue en 1873 comme lieu expiatoire des "exactions" commises par la Commune. Financée par 10 millions de fidèles pour un coût de 700 millions de francs actuels, la construction de la basilique n'a été achevée qu'en 1917 à cause des oppositions au projet et de la présence des carrières (de plâtre), qui rendirent obligatoires des fondations très profondes (83 piliers enterrés qui font dire à certains que c'est la basilique qui soutient la butte). La blanche façade romano-byzantine est caractéristique du goût du 19è siècle pour l'"éclectisme". L'intérieur est décoré de mosaïques de Merson.
Il est vrai que j'y suis allée deux fois ! Une fois avec fils cadet et un ciel bleu magnifique et le deuxième jour de grève vendredi 19 octobre (donc à pied) avec un temps gris de gris. Je publierai jour après jour et vous verrez donc encore des photos de Montmartre mais TOTALEMENT DIFFERENTES !
Il se faisait tard et nous avons déjeuné là !
Et voici ce que je voyais de ma table !!!!!
Puis nous avons fait "les touristes" comme tout le monde et cette homme "immobile", doré de haut en bas, s'est "voilé" la face pour qu'on lui donne quelques sous !
La chose faite, il shake hand et sourit à l'objectif !
Sur la photo précédente (l'homme immobile face cachée), deux africains nous on "pris en main" ... pour nous confectionner ceci en quelques secondes (pour 5 Euros les deux en marchandant ...) :
Il faut faire un voeu lors de la pose et ne pas l'enlever ... (attendre qu'ils se délitent) sinon votre souhait n'est pas réalisé !
Et une petite montée par le Funiculaire RATP pour atteindre le parvis du Sacré Coeur
Ma CARTE ORANGE à 20,30 Euros la semaine a été bien pratique car je pouvais accéder à TOUS les transports, y compris une réduction de 4 Euros sur le BATOBUS : 8 E au lieu de 12 E ! Elle m'a "accompagnée jusqu'au train du départ Gare de Lyon ! AVIS AUX AMATEURS !
Vue imprenable sur Paris en contrebas. En bas à droite : mur d'enceinte du Sacré Coeur.
Détail de l'écusson s'y trouvant (je n'ai pas réussi à trouver de renseignement là dessus. Grrrr !).
le campanile du Sacré Coeur.
Et nous avons atteint cette minuscule place si célèbre et prisée des touristes (dont nous étions !) : LA PLACE DU TERTRE !!!! J'ai été charmée cependant par les petites ruelles étroites pleines de charmes et de plantes et par les bistrots "à touristes" qui rivalisent pour être tous plus "DIFFERENTS et ORIGINAUX" ... Quant aux peintres, nous y reviendrons plus tard (ma ballade du vendredi).
Les
carrières de gypse (plâtre) exploitées par les
Romains furent utilisées comme lieu de refuge des premiers
chrétiens. Au Moyen Age, la butte de Mons
Martyrium
devint un lieu de pèlerinage consacré à saint
Denis : l'évangélisateur des Parisiens qui y fut
décapité au 3è siècle aurait alors marché
jusqu'à l'emplacement actuel de Saint-Denis où il
aurait été enterré. Au 12è siècle,
Montmartre passa sous la tutelle des Bénédictines (d'où
la place des
Abbesses)
qui y développèrent des vignes et des moulins, avant de
voir l'abbaye démantelée par la Révolution.
Annexé à Paris en 1860, le quartier a été
le berceau de la
Commune en 1870-1871 : les canons de la ville y furent dressés,
les ballons destinés à observer les lignes ennemies
décollaient de la place Saint-Pierre, Gambetta en décolla
pour Tours ; Louise Michel, enfant du quartier fut ensuite
emprisonnée en Nouvelle-Calédonie. En raison de la
lumière des hauteurs et surtout de la modicité des
loyers, la butte fut colonisée par les artistes à
partir du 19è siècle : on pouvait y croiser Corot,
Géricault, Renoir,
Degas, Cézanne, Max Jacob, Apollinaire, Juan Gris, Vlaminck,
Braque, Picasso etc.
Saviez vous que c'est au restaurant de la mère Catherine que le mot russe bistro ("vite") fit son apparition, amené par les occupants russes qui campèrent en 1814 sur la butte ?
La Belle Dame domine les toits de la butte ! Elle est belle même nappée de pollution !
Et nous avons enfin atteint le but principal de notre montée :
L'exposition se trouve en sous-sol permettant une vue d'ensemble intéressante en descendant les escaliers ! Photo en bas à gauche : reconstituée en stuc, cette chapelle représente l'une des plus anciennes églises romanes de France située à Montmartre (St Pierre de Montmartre - 1147).
Toutes les oeuvres présentes dans cet espace n'étaient bien évidemment pas à Figueras lors de notre visite du Musée Dali ! J'étais RAVIE ! Il y avait ici un grand hommage rendu à la mode (l'idée de cette exposition est née de la fascination que Dali a eue pour la mode, depuis sa rencontre en 1938 avec Coco Chanel) et ... beaucoup de montres "molles" et de sculptures superbes du Maître !
L'escargort et l'ange (1977 - 1984)
"Melkart, à la recherche éperdue d'Astarté"
Cette fabuleuse robe de princesse a été créée par Nohad El Chidiac, un jeune libanais, au début des années 80. Ce créateur, alors âgé de 21 ans, est l'assistant d'Olivier Lapidus puis il présente différentes collections avec succès et se consacre à une pretigieuse clientèle de princesses et de stars.
Ce pouce "arborescent" en bronze de S. Dali me fait étrangement pensé à celui de César ! Alors qui a copié l'autre ??? hihihihi .....
Et ma bad photo scannée prise de nuit mais on devine quand même ... hihihihi !
Voici celui de César à la Défense (empreinte de son propre pouce). J'ai eu l'occasion de passer à côté en allant à l'hôtel Georges Sand (soit dit en passant, un hôtel délicieux de charme et de bon goût entièrement décoré par sa propriétaire par des meubles et objets ayant appartenu à George (oui sans le S masculin) Sand, l'écrivaine, de son vrai nom Amantine (oui tine) Aurore Lucile Dupin qui épousa le Baron Dudevant, née à Paris le 1er juillet 1804.
En effet, je m'étais rendue à Paris en 1997 pour faire une conférence sur "l'intérêt de l'utilisation des raccourcis clavier en informatique" et ce, devant toutes les secrétaires des hôpitaux de Paris, Rennes, etc... J'avais un trac fou et seulement 20 mn pour convaincre du bien fondé de cette "science" ! Hihihihihi ... J'ai donc eu la joie de "vivre" deux nuits dans cette ambiance romantique du X1Xe siècle.
En voici quelques photos de l'époque que j'ai scannées. OUI, JE SAIS, JE M'ELOIGNE DU SUJET ...
le hall d'entrée
La salle du petit déjeuner
Le jardin intérieur
BON, REVENONS A NOS ... MOUTONS ! HAHAHAHAHA .....
Après l'espace Dali, nous sommes redescendus et en chemin ... :
Au sommet de la butte Montmartre, 30 moulins broyaient du grain, mais aussi du plâtre, de la pierre, des oignons pour la parfumerie. Sur la crête de la rue Lepic, les 13 moulins fermèrent tous vers 1860 à cause de la minoterie industrielle. Deux moulins subsistèrent, rassemblés sous le nom de Moulin de la Galette : c'était une ferme-buvette et un bal musette (peint par Renoir en 1876 image). Aujourd'hui, le dernier moulin a été inclus dans un "village résidentiel et privatif" donnant sur la place Marcel Aymé.
J'ai complètement craqué pour cette église ! Pourtant il y a nettement plus beau mais c'est ainsi ...
Constituée en béton armé par Baudot au début du siècle, l'église Saint-Jean l'Evangéliste située sur la Place des Abbesses a été surnommée Saint-Jean de Briques en raison des briques dont elle est revêtue.
En bas à gauche, un échantillon des mosaïque Art Déco qui couvre la façade
La station de métro des ABBESSES
La verrière de métro dessinée par Guimard provient de la station Hôtel de Ville. L'édicule Art nouveau a été remonté ici en 1976. Les escaliers d'accès en colimaçon ont été décorés de fleurs, de panoramas des toits de Paris etc. par les artistes de l'association Paris-Montmartre.
Nous l'avons emprunté pour nous rendre au Printemps Hassmann afin que je visite le "stand" luxe où travaille fils cadet.
En passant : la Madeleine qui me rappelle ... NON NON NON PITIE, vous exclamez vous !!! HAHAHAHAHA ......
Et une toute petite approche des bâtiments du PRINTEMPS que je développerai lors d'une prochaine ballade avec vous (OUF, dites-vous !) RE HAHAHAHA .....
La fameuse passerelle de verre entre les deux magasins
Et les fameux pneus-horloges de la Gare St Lazarre où j'ai pris mon train pour rejoindre fils aîné et sa compagne, Béatrice.
ET YOUPI ! J'ai déjà reçu mon alimentation pour que mon Homme répare mon ordinateur défaillant qui surchauffe de rester allumer ... OH Yé ...
BON, BEN ... A VOS SOURIS, HEIN ! ET PENSEZ QU'IL RESTE ENCORE ... CINQ JOURS DE VISITE ... HIHIHIHI