LE GRAND PALAIS AVEC ERVELENA
J'ai été obligée de "sucrer" l'article fleuri sur mon anniversaire en raison de problèmes technique avec Canalblog !
UN GRAND MERCI à tous et toutes pour vos bons souhaits !
DEUXIEME JOUR - UNE JOURNEE AVEC ERVELENA
MERCREDI 17 OCTOBRE 2007 : GRAND PALAIS : COURBET
J'étais en avance et j'ai pu me promener tranquillement et faire plein de photos en attendant l'heure de notre rendez-vous.
Photo aérienne trouvée sur le Net
"Le « Grand Palais des Beaux-Arts » est édifié à Paris à partir de 1897, pour l'Exposition universelle prévue du 15 avril au 12 novembre 1900[1], en lieu et place du vaste mais inconfortable Palais de l'Industrie de 1855. « Monument consacré par la République à la gloire de l’art français », comme l'indique l'un de ses frontons, sa vocation originelle consiste à accueillir les grandes manifestations artistiques officielles de la capitale.
Par arrêté du 12 juin 1975, la nef est classée au titre des monuments historiques. Un nouvel arrêté du 6 novembre 2000, protège le Grand Palais dans sa totalité.
Avant l'exposition universelle de 1900, l'amorce d'une longue perspective est déjà marquée par le Dôme, l'Église des soldats, l'Hôtel et l'Esplanade des Invalides. Mais, de l'autre côté de la Seine, le regard bute de façon malheureuse sur une des façades latérales du Palais des Arts et de l'Industrie. Longeant l'avenue des Champs-Élysées, cette imposante construction est, de plus, aperçue de biais.
Lors de la période de préparation des modalités du concours et, en particulier, du dessin des gabarits définissant l'emplacement précis de chaque bâtiment devant succéder à l'ancien palais, l'intention est d'inscrire ce projet dans une réalisation urbanistique plus large.
Il est ainsi prévu de prolonger l'axe des Invalides jusqu'au palais de l'Élysée et d'offrir, par là-même, une ossature à la future grande exposition.
L'axe républicain est né, tracé auquel se doivent d'obéir l'organisation et l'implantation des pavillons étrangers et à thème installés sur l'esplanade des Invalides comme l'ensemble formé par le Grand Palais, le Petit Palais devant lui faire face, de l'autre côté de l'avenue nouvelle ainsi créée, et le pont Alexandre-III lancé, en cette occasion, au-dessus du fleuve.
Cet axe, qui perdurera au-delà des festivités de 1900, constitue encore aujourd'hui la dernière réalisation d'envergure dans l'urbanisme parisien.
Les quadriges en cuivre repoussé de Georges Récipon couronnent les deux entrées et leur fronton, au nord-est et sud-est, sur l'avenue nouvelle. Ces œuvres allégoriques, s'imposant au piéton à une altitude de quarante mètres, représentent :
Du côté des Champs-Élysées : « L’Immortalité devançant le Temps » ;
Du côté de la Seine : « L’Harmonie triomphant de la Discorde ».
Face au Grand Palais, le Petit Palais où j'avais été voir une exposition sur de la Tour il y a quelques années. Je ferai un post pour ce beau bâtiment à part ...
Le vaisseau principal, d'une longueur de près de 240 mètres, est constitué d'un espace imposant surmonté d'une large verrière. La voûte en berceau légèrement surbaissée des nefs nord et sud et de la nef transversale (paddock), la coupole sur pendentifs et le dôme pèsent environ 9.000 tonnes d'acier, de fer et de verre. Le poids de métal utilisé, égal à environ 7.000 tonnes, équivaut à celui de la tour Eiffel. Le sommet de cet ensemble culmine à une altitude de 44 mètres.
La colonnade de Deglane, inspirée de celle de Claude Perrault au Louvre mais sans en avoir la grâce, dissimule prudemment, comme à la gare d'Orsay édifiée par Victor Laloux pour la même exposition, la splendide innovation de la structure métallique.
Ce type de bâtiment marque l'aboutissement de l'éclectisme, propre au « style Beaux-Arts ». Le Grand Palais constitue, à lui seul, un résumé des goûts de la « Belle époque » mais marque en même temps la fin d'une certaine conception de l'architecture où le maître d'œuvre, à la fois artiste et technicien, occupe un rôle prépondérant.
L'ouvrage est l'un des derniers jalons d'une époque antérieure à l'ère de la fée électricité. Il témoigne de ce moment des grandes structures transparentes, héritières du Crystal Palace de Londres conçu par Joseph Paxton en 1851, où l'apport en lumière naturelle est encore indispensable à tout grand rassemblement humain.
À l'origine, la construction et son fonctionnement interne sont organisés selon un axe est-ouest. La communication entre la grande nef et les autres parties du palais (salon d'honneur, aile centrale et palais d'Antin) se fait par un ample escalier de fer d'inspiration classique teintée d'Art nouveau. L'installation à demeure du Palais de la Découverte, à partir de 1937, en occupant l'espace du Palais d'Antin, s'inscrit en rupture avec le schéma des circulations intérieures et fait perdre, dès lors, une dimension au bâtiment et la raison d'être, autre qu'accessoire et décorative, du grand escalier d'honneur butant sur une paroi aveugle et une large porte, en plein-cintre, à jamais murée.
LA GRANDE GALERIE ETANT FERMEE ET N'OUVRANT QUE LE LENDEMAIN !!!... (VRAIMENT PAS DE BOL) TOUTES LES PHOTOS INTERIEURES ONT ETE TROUVEES SUR WIKIPEDIA QUE JE REMERCIE !
Nous y étions allés en 2005 pour les fêtes de Noël et j'avais été impressionnée par la taille de cette galerie et de la verrière ainsi que par la beauté des structures métalliques. Une fête foraine animait l'endroit et les manèges lumineux, les stales des vendeurs de barbe à papa, guimauve, ..., les stands de tir, ..., donnaient vie et chaleur à ce cadre immense !
Merveilleuses photos de fils aîné ou de Béa (?).
Ah, la guimauve !!!
LES MOSAÏQUES EXTERIEURES
Les frises extérieures, situées sous le péristyle de Deglane, se composent d'une longue bande aux vives couleurs rehaussées d'or utilisant la technique traditionnelle de la mosaïque.
Fractionné en plusieurs scènes, cet ouvrage, pourtant mal connu des parisiens, mesure près de soixante-quinze mètres de long. Les tesselles juxtaposées représentent les grandes civilisations de l'Histoire telles qu'imaginées au tournant du siècle. Ainsi, succède l'Égypte à la Mésopotamie, la Rome d'Auguste à la Grèce du siècle de Périclès, la Renaissance italienne et française au Moyen Âge, l'Europe industrieuse à celle des arts classique et baroque.
Les civilisations plus lointaines ne sont pas oubliées, glorifiant au passage la période alors à son apogée des grandes nations colonisatrices : l'Afrique méditerranéenne et subsaharienne, l'Orient et le sous-continent indien, l'Asie du sud-est et l'Indochine avec les khmers et les temples d'Angkor, la Cochinchine et les paysages annamites autour de la ville de Hué, l'Extrême-Orient avec des représentations de la Chine mystérieuse et du Japon (alors en vogue depuis le récent engouement des peintres impressionnistes et d'écrivains pour ce pays), des évocations des deux Amériques.
Néfertiti
Avant même le commencement des premiers travaux de réhabilitation de la nef du Grand-Palais, s'est très vite posée la question du choix de la couleur à donner à la structure métallique, voire si la restitution de l'état initial était possible. Le temps ayant fait son œuvre, de nombreuses couches de peinture ont recouvert l'ensemble des éléments. La couleur visible en 2001 était proche du gris.
L'option de la restitution ne peut être envisagée qu'après de minutieuses études et analyses :
L'observation, après dépose des plaques rivetées portant le nom des entreprises ayant participé au chantier. Jamais enlevées, elles révèlent une teinte proche du vert clair.
L'analyse physico-chimique de prélèvements. Réalisés par le Laboratoire de recherche des monuments historiques (ou LRMH) de Champs-sur-Marne et à l'aide, entre autres procédés, de la microscopie électronique à balayage, les examens permettent de définir le nombre de campagnes de remise en peinture, les différents composants et pigments utilisés dans les diverses couches, surtout la plus ancienne et, pour terminer, l'évolution de celle-ci en présence d'une exposition prolongée aux ultraviolets.
La recherche du produit d'origine en fonction des premiers résultats. La chance est au rendez-vous car le fabricant ayant fourni la peinture en 1900 a toujours pignon sur rue. Il s'agit de l'entreprise Ripolin qui possède encore des archives sur l'époque concernée. Le nuancier correspondant est vite retrouvé et l'on découvre le nom de la couleur utilisée, un vert “Réséda” dont il existe trois nuances : pâle, moyen et foncé. Les analyses précédentes correspondent sans hésitation possible à l'utilisation du “vert réséda pâle”.
Ainsi aujourd'hui, nous pouvons observer la charpente métallique peinte avec une couleur rigoureusement identique à celle employée lors de l'achèvement de sa construction à la fin du XIXe siècle.
Cette peinture, si l'on en croit un récent communiqué de presse du ministère de la Culture, serait susceptible d'obtenir le label « Vert Grand Palais », à l'image du désormais célèbre « Marron Tour-Eiffel ».
PHOTOS WIKIPEDIA
La restauration de la charpente va conduire également à celle de la verrière et de son tramage devenu peu esthétique. Au cours de l'étude préalable, l'architecte Alain-Charles Perrot suggère que soit restituée la trame initiale et la largeur des carreaux de verre, dénaturée au cours d'une campagne de remise en état. De plus, la constitution des vitres ne correspond plus aux règles de sécurité exigées aujourd'hui. Le verre armé est alors remplacé par un verre feuilleté de conception contemporaine qui possède deux qualités primordiales :
Il permet au personnel d'entretien et de maintenance de circuler sur les passerelles extérieures sans danger. Le verre armé, bien que renforcé par un grillage n'empêche pas un homme de traverser la verrière et de faire une chute mortelle. Le nouveau verre évite cet inconvénient majeur sans augmentation notable de poids. Il est, de surcroît, d'un entretien plus aisé.
Débarrassé du grillage interne et des défauts de finition de l'ancien matériau, le verre feuilleté bien que plus épais (9 mm) est nettement plus transparent. L'aspect d'ensemble des verrières de la grande nef et l'atmosphère qui règnent à l'intérieur de l'édifice en sont transformés. Si cette transparence ne correspond pas tout à fait à l'état d'origine, on ne peut nier l'amélioration apportée lors de l'utilisation des espaces d'expositions. Les reflets visibles de l'extérieur sont aussi modifiés. Les traitements appliqués à la surface du verre apportent une touche finale "hi-tech" et transforment la perception que l'on peut avoir en se promenant dans les proches environs du Grand Palais.
Les
profilés supportant le poids des nouveaux vitrages sont
également de section plus fine. L'aluminium,
en remplaçant l'acier, diminue ainsi le poids de cette
structure
secondaire."
Au milieu et à droite de cette photo, vous pouvez deviner la queue des personnes qui attendent d'entrer pour la visite ... Ervelena doit y être ... mais elle m'a "battue" au poteau en achetant un billet coupe-file à une personne malade et était dans le hall au moins 10 mn avant moi !
Dernière photo d'extérieur ... Mais pas le droit d'en faire à l'intérieur (avec ou sans flash) ! J'ai donc acheté un magnifique livre de l'expo mais l'ai égaré comme une gourde (certainement à Paris !) ... Grrrrrrr !
Dis moi, Ervelena, j'ai bien fait la queue pour acheter cette fameuse brochure, non ? J'avais même plaisanté avec une dame à propos d'une histoire de queue, tu te souviens ? Ôtes moi ce doute ???
Les photos que vous allez voir ne sont qu'une infime partie des oeuvres de G. COURBET présentées au Grand Palais (210 réparties en huit thèmes). Elles proviennent de ce site :
http://www.picturalissime.com/courbet_gustave.htm
Autoportrait du peintre REALISTE
Gustave Courbet (10 juin 1819 à Ornans, Doubs - 31 décembre 1877 à La Tour-de-Peilz en Suisse) est un peintre français chef de file du courant réaliste. Engagé dans les mouvements politiques de son temps, il a été l'un des élus de la Commune de 1871.
D'un profil assyrien et hongrois, buvant fort, parlant dru, pérorant, vaniteux, hâbleur, d'une truculence affichée, dont les outrances entretiennent la chronique scandaleuse dont Baudelaire s’afflige, mais sa correspondance révèle des traits plus subtils et sa peinture ne reflète nullement une nature aussi fruste. D'autre part, très attaché à son terroir natal, Gustave Courbet peindra plusieurs œuvres telles que Un enterrement à Ornans, ou encore Le Chêne de Flagey, (appelé aussi : "Le Chêne de Gwenole") Flagey étant un village proche d'Ornans et dont la famille Courbet est originaire.
Proudhon, le théoricien socialiste (et l’homme qu’il admira le plus) aurait voulu faire de lui un peintre prolétarien mais hormis les casseurs de pierre, pas d’ouvriers sur ses toiles et peu de paysans.
La colonne Vendôme
L'épisode le plus dramatique de sa vie survient en 1871, lors de l'insurrection de la Commune de Paris. Gustave Courbet adresse une pétition au gouvernement de Défense nationale le 14 septembre 1870 demandant « à déboulonner la colonne Vendôme », ou qu'il veuille bien lui-même en prendre l'initiative, en chargeant de ce soin l'administration du Musée d'artillerie, et en faisant transporter les matériaux à l'hôtel de la Monnaie ». Il n'a en fait que l'intention de la faire reconstruire aux Invalides. Mais l'insurrection de la Commune de Paris prend le pouvoir et cette fois les objectifs sont autres :
- « La Commune de Paris considère que la colonne impériale de la place Vendôme est un monument de barbarie, un symbole de force brute et de fausse gloire , une affirmation du militarisme, une négation du droit international, une insulte permanente des vainqueurs aux vaincus, un attentat perpétuel à l'un des trois grands principes de la République : la fraternité ! ».
Courbet, entraîné dans la tourmente ne peut se déjuger et, un peu malgré lui, portera historiquement la responsabilité de la destruction de la colonne. Le 16 mai 1871, la colonne est abattue, non sans mal, devant une foule en liesse. Les plaques de bronze sont récupérées et la colonne est reconstruite telle qu'on peut la voir aujourd'hui et Gustave Courbet est condamné à payer les frais de la reconstruction, ce qui le ruinera.
Après quelques semaines passées dans le Jura (Le Locle, La Chaux-de-Fonds), à Neuchâtel, à Genève et dans le Valais, Courbet se rend compte que c'est sur la Riviera lémanique, grâce aux nombreux étrangers qui y séjournent, qu'il aura le plus de chance de nouer des contacts et de trouver d'éventuels débouchés pour sa peinture. Il loge brièvement à Veytaux (Château de Chillon), Clarens et Montreux, puis jette son dévolu sur la petite bourgade de La Tour-de-Peilz (au bord du lac Léman) et s'installe dans une maison au bord du lac du nom de Bon-Port. Ce sera le port d'attache des dernières années de sa vie.
G. COURBET s'est donc exilé EN SUISSE, tout près de l'endroit où habite notre amie MEGAN ! Allez donc jeter un oeil sur son album "Photos de ma région" et vous y verrez le château Chillon "pour de vrai" et les Dent du Midi en toile de fond (En bas à droite de ma mosaïque). Quant aux falaises d'Etretat, elles ont été peintes lors de son séjour chez son ami peintre Eugène Le Poittevin dans sa maison d'Etretat en 1869.
La belle rousse en bas à gauche serait le modèle qui lui a inspiré L'ORIGINE DU MONDE
Gustave
Courbet enduisait sa toile d’un fond sombre, presque noir, à
partir duquel il remontait vers la clarté.
Le grand escalier d'inspiration "Art Nouveau" menant aux étages et d'où on peut voir les mosaïques et les colonnes
Après avoir "piétiné" pour nous arrêter et contempler les 210 oeuvres exposées, nous étions fourbues et affamées ! Il nous fallait rapidement trouver un petit restaurant sympa pour nous requinquer ! J'avais proposé à ERVELENA d'aller à LA DROGUERIE après l'expo. Nous avons donc emprunté le métro pour nous rendre aux Halles.
Un couloir totalement désert, chose assez rare à Paris. C'est Ervelena qui m'a donné l'inspiration de cette photo !
Nous avons "atterri" à Beaubourg, incontournable pour moi car il me rappelle tant de merveilleux souvenirs !
Nous nous sommes mitraillées mutuellement ...
Et Ervelena s'est beaucoup intéressée au Vélib !
La place est bien vide et triste ... : il manque les "nez rouges" qui faisaient tant rire la "galerie" dans les années 89/90 !
Nous y avions fait une virée en octobre 1989 avec mon Parrain, grand bout-en-train, et ce "nez rouge" me suivait en m'imitant mais je me suis "vengée" un peu plus tard en marchant derrière lui alors qu'il imitait un gentil passant !
Ce même jour, la place était décorée d'une "lune", d'engins "spatiaux" et de personnages clownesques
Les pièces de théâtre improvisées se faisaient dans la rue et nous y avions participé, à la grande joie des spectateurs qui avaient trouvé mon Parrain désopilant !
Vous comprenez donc pourquoi Paris n'est pas seulement pour moi cette grande capitale "dévorante" où tout le monde court, ni seulement une ville truffée de monuments superbes et de musées, mais qu'elle représente des dizaines de souvenirs qui ont jalonnés ma vie et qui sont chers à mon coeur !
Enfin, nous nous installons au hasard sur la terrasse bien chauffée de ce restaurant : "Le Petit Marcel"
Ervelena sort son carnet de pastels et j'ai le bonheur de voir "de plus près" tous ses dessins si réalistes !
Après le silence "obligatoire" du Grand Palais pendant la visite de l'expo, nos langues sont allées bon train et nous avons fait plus ample connaissance. Nous étions comme des amies qui ne s'étaient quittées que la veille et ce fut un réel plaisir que de passer ces moments chaleureux avec elle.
Nous nous sommes ensuite dirigées vers l'église St Eustache et LA DROGUERIE (magasin de perles, boutons, rubans, ................ où je me rends à chaque voyage à Paris pour réaprovisionner mon stock).
L'église Saint-Eustache fut construite de 1532 à 1640 dans le quartier des Halles. Son plan est celui d'une cathédrale gothique tandis que sa décoration est de style Renaissance. Elle fut communément appelée «l' église des Halles» et devint l'une des plus riches paroisses de Paris. L'église Saint-Eustache fut fermée lors de la Révolution et transformée en Temple de l'agriculture. En 1844, un incendie éclata qui abîma l'orgue, la chaire et les trois premières travées de la nef. L'architecte Baltard découvrit, lors de la restauration de l'église, des peintures murales du XVIIe siècle. En 1969, les Halles de Baltard disparurent : l'église Saint-Eustache-des-Halles devint «l' église du Forum» pour les nouveaux habitants. L'église, suivant le plan de Notre-Dame, se compose d'une nef de cinq travées, d'un double déambulatoire et de 24 chapelles. Les fenêtres hautes forment des coeurs et des fleurs de lys. Les vitraux signés Soulignac sont remarquables. Ne manquez pas un des deux exemplaires des «Disciples d'Emmaüs» peint par Rubens en 1611. Le triptyque de Keith Haring, dissimulé dans une chapelle, est la dernière oeuvre de l'artiste contemporain décédé du sida en 1990. Mais l'église Saint-Eustache est aussi un des hauts lieux musicaux de Paris avec ses conférences, ses animations thématiques, ses ateliers pour enfants, les manifestations culturelles, les expositions temporaires... et ses grandes orgues exceptionnelles et la qualité acoustique de la haute voûte. L'église Saint-Eustache fut longtemps considérée comme une église royale, ceci étant dû à sa proximité avec le Louvre. Louis XIV y fut baptisé, ainsi que Molière. Sully s'y est marié. Colbert, Scaramouche, Rameau, Marivaux y furent inhumés.
Cette photo est ancienne et prise avec un argentique puis scannée, ce qui explique sa mauvaise qualité.
Fils cadet m'avait fait la surprise, lors d'un séjour parisien, de me faire assister à un concert de musique grégorienne jouée par les
grandes orgues et la qualité acoustique due à la
haute voûte m'avait envoûtée !
Les piafs égayaient le temps gris par leurs gazouillis !
Voici la dernière photo de notre rencontre (les deux au dessus ont été prises en 2000). Cliquez sur ERVELENA et vous pourrez voir le très sympathique message qu'elle a rédigé en date du 17 octobre sur son blog concernant notre épopée.
Par contre, en arrivant à Colombes, la joie de cette bonne journée est tombée d'un coup en lisant cet avis de grève qui allait durer deux jours !