LES GRANDES EAUX A VERSAILLES
Après la visite du Grand Trianon, du Petit Trianon et notre belle balade au Hameau de la Reine, nous avons regagné le château pour assister aux GRANDES EAUX. Il était déjà 16 h 15 et partout les fontaines jaillissaient en grands jets pour quelques instants puis s'arrêtaient et il nous fallait marcher très vite pour ne rien rater du spectacle. Une course éffrénée tous azimuts qui m'a laissée quelques belles cloquent sous les pieds !!!
Des statues en bronze, symbolisant les quatre grands fleuves et les quatre principales rivières de France ornent le parterre d’Eau. Dans l’Antiquité, les Grecs puis les Romains représentaient les fleuves sous la forme de vieillards barbus allongés, couronnés de roseaux, tenant un aviron ou une corne d’abondance, symbole de l’eau source de richesse. Pour identifier le fleuve et la région qu’il fertilise, le sculpteur de La Loire a modelé des asperges et des artichauts, légumes très appréciés de la Cour au XVIIe siècle et cultivés dans la vallée de La Loire.
Le grand canal en forme de croix, d’une longueur de 1,5 km et d’une largeur de 62 m et d’une périphérie totale de 5,5 km, prolonge dans son axe principal la perspective du jardin du château de Versailles vers l’infini. Bordé de hêtres, de chênes, de fresnes et de merisiers il forme un ensemble harmonieux. Le Grand Canal sert lors des somptueuses fêtes royales, comme point de départ des feux d'artifice, mais aussi comme réel décor de théâtre. Le Grand Canal a accueilli du temps de Louis XIV une flotte conséquente : un trois mâts, une galère, des chaloupes, des gondoles provenant de Venise, ….
D’un point de vue pratique le grand canal, situé en contrebas du château, servait également à récupérer l’eau des fontaines, qui étaient ensuite pompées pour revenir à leur point de départ.
Un beau plan d'eau et j'aurai volontiers fait un tour en barque +++++ mais pas le temps ... grrr !
Les "petits trains" cahotent sur les pavés où bon nombre de carrosses ont roulé et je plains ces dames de l'époque car même avec des pneus en caoutchouc, cela secoue ... lol !
Dès 1636, sous Louis XIII, existait à cet endroit un bassin, dit alors des Cygnes, que Louis XIV fit orner de l’impressionnant et célèbre ensemble en plomb doré représentant Apollon sur son char. L’œuvre de Tuby, d’après un dessin de Le Brun, s’inspire de la légende d’Apollon, dieu du Soleil et emblème du Roi. Tuby exécuta ce groupe monumental entre 1668 et 1670 à la manufacture des Gobelins, date à laquelle il fut transporté à Versailles puis mis en place et doré l’année suivante.
Construite à partir de 1685 par Jules Hardouin-Mansart, la Colonnade a remplacé un bosquet créé par Le Nôtre en 1679 : le Bosquet des Sources. Un péristyle accompagne les 32 colonnes de marbre ioniques. Les tympans triangulaires entre les arcades sont décorés de bas-reliefs représentant des enfants. Les claveaux des arcs s’ornent de têtes de nymphes et de naïades. Au centre, un soubassement circulaire de marbre sert de socle au fameux groupe exécuté entre 1678 et 1699 par Girardon : L’Enlèvement de Proserpine par Pluton.
Bassin dit de l’Automne, il est l’égal des trois autres bassins consacrés aux saisons et proches de l’Allée royale. Bacchus, figure mythologique romaine, enseigne à travers le monde la culture de la vigne. Dieu du vin et l’ivresse, il symbolise l’époque des vendanges et est entouré de petits satyres, moitié enfants, moitié boucs.
Inspiré par Les Métamorphoses d’Ovide, le bassin de Latone illustre la légende de la mère d’Apollon et de Diane protégeant ses enfants contre les injures des paysans de Lycie, et demandant à Jupiter de la venger. Ce qu’il fit en les transformant en grenouilles et en lézards.
Le groupe central en marbre, sculpté par les frères Marsy représente Latone et ses enfants. L’ensemble se dressait à l’origine, en 1670, sur un rocher. Il était entouré de six grenouilles à demi sorties de l’eau, et vingt-quatre autres disposées hors du bassin, sur la plate-forme de gazon. La déesse regardait alors vers le château. Cet aménagement fut modifié par Jules Hardouin-Mansart entre 1687 et 1689. Le rocher fit place à un soubassement concentrique en marbre et le groupe de Latone regarde désormais vers le Grand Canal. Le bassin de Latone se prolonge par un parterre où sont placés les deux bassins des lézards.
Ce bosquet, que l’on appelait le Marais, fut aménagé durant le règne de Louis XIV, entre 1670 et 1673, à l’instigation de Mme de Montespan, dit-on. En 1704, Jules Hardouin-Mansart conçut pour ce lieu un bosquet nouveau destiné à accueillir les groupes des Chevaux du Soleil et celui d’Apollon servi par les Nymphes. Cet ensemble fut sculpté entre 1664 et 1672 pour orner la fameuse Grotte de Thétis, et lorsque cette dernière fut détruite pour construire l’aile nord du Château, on le transféra au Bosquet des Dômes. Hardouin-Mansart aménagea donc ce lieu pour mettre en valeur ces œuvres particulièrement remarquables. En 1776, un an après l’ordre donné par Louis XVI de replanter le parc, on demanda au peintre Hubert Robert un projet d’aménagement nouveau. Le bosquet qu’il imagina, achevé en 1778, le fut dans le style, alors à la mode, des jardins anglo-chinois. C’est celui qui demeure aujourd’hui.
Exécutée par le sculpteur François Girardon sur un dessin de Le Brun, la Pyramide, au centre de son bassin, demanda trois ans de travail. Elle est composée de quatre vasques de plomb superposées, supportées par des tritons, des dauphins et des écrevisses en plomb.
D’après son frère Charles, célèbre pour ses contes, c’est Claude Perrault, l’architecte, qui dessina cette allée, dite aussi allée des Marmousets, mot familier issu de « marmot », désignant les enfants. La promenade est scandée de vingt-deux groupes en bronze soutenant des vasques de marbre de Languedoc.
L’Allée d’Eau débouche par une demi-lune sur le bassin du Dragon qui représente un des épisodes de la légende apollinienne : le serpent Python, qui fut tué d’une flèche par le jeune Apollon. Le reptile est entouré de dauphins et d’Amours armés d’arc et de flèches, montés sur des cygnes. Le jet d’eau principal s’élève à vingt-sept mètres de haut, c'est le plus haut des fontaines des jardins de Versailles.De chaque côté de ce bassin restitué en 1889, des allées donnent accès à deux bosquets, celui de la France Triomphante et à l’ouest, celui des Trois Fontaines.
C’est sous la direction de Le Nôtre que fut construit, entre 1679 et 1681, le bassin de Neptune, nommé alors pièce d’eau sous le Dragon, ou pièce des Sapins. Ange-Jacques Gabriel en modifia légèrement le tracé en 1736 et, en 1740, on mit en place le décor sculpté. Trois groupes : Neptune et Amphitrite, Protée ainsi que Le Dieu Océan réalisé par Jean-Baptise Lemoyne. Le nouveau bassin, inauguré par Louis XV, suscita l’admiration par le nombre, l’ampleur et la variété des jets d’eau jouant sur les sculptures de plomb. Il compte quatre-vingt-dix-neuf jets d’eau qui constituent un extraordinaire ensemble hydraulique.
UN CLIC car cela le vaut bien !
Le bassin de la Pyramide sans eau et donc plus visible.
J'ai apprécié les Grandes Eaux de Versailles, certes, mais elles cachent les magnifiques sculptures et j'avoue que je les préfère "à sec" ... lol ! Pour faire de belles photos des bassins "en eau", il faudrait beaucoup plus de temps que nous n'en avions ...
La façade et les fenêtres de la Galerie des Glaces ont pris une belle couleur orangée et nous pressons le pas pour aller admirer les ors et cristaux scintillants au soleil couchant ...
Tous les textes en italique proviennent du site du Château de Versailles =
FIN
LA GALERIE DES GLACES A VERSAILLES
37 ans de mariages aujourd'hui .... !
Laissez parler
Les p'tits papiers
A l'occasion
Papier chiffon
Puissent-ils un soir
Papier buvard
Vous consoler
Laisser brûler
Les p'tits papiers
Papier de riz
Ou d'Arménie
Qu'un soir ils puissent
Papier maïs
Vous réchauffer
Un peu d'amour
Papier velours
Et d'esthétique
Papier musique
C'est du chagrin
Papier dessin
Avant longtemps
Laissez glisser
Papier glacé
Les sentiments
Papier collant
Ça impressionne
Papier carbone
Mais c'est du vent
Machin Machine
Papier machine
Faut pas s'leurrer
Papier doré
Celui qu'y touche
Papier tue-mouches
Est moitié fou
C'est pas brillant
Papier d'argent
C'est pas donné
Papier-monnaie
Ou l'on en meurt
Papier à fleurs
Ou l'on s'en fout
Laissez parler
Les p'tits papiers
A l'occasion
Papier chiffon
Puissent-ils un soir
Papier buvard
Vous consoler
Laisser brûler
Les p'tits papiers
Papier de riz
Ou d'Arménie
Qu'un soir ils puissent
Papier maïs
Vous réchauffer