HYERES, LA MEDIEVALE ET SON CHÂTEAU (VAR)
J'avoue que je ne savais pas par quel bout commencer ce post mais je vais me lancer et cela viendra tout seul. En effet, j'ai fait de nombreuses recherches fort intéressantes ces derniers jours (tant dans mes livres que sur le Net) pour fouiller dans le passé de ce qu'A ETE CE CHÂTEAU DU TEMPS DE SA SPLENDEUR. Je n'ai trouvé qu'un PDF extrêment bien fait = ARCHITECTURE MILITAIRE MEDIEVALE - HYERES PATRIMOINE V - Interprétation des archéologues Laurent Boissin et David Ollivier.
www.ville-hyeres.fr/Guide_patrimoine_V.pdf
Ce qui m'a permis de partager avec vous un passé qui, bien qu'ayant une part d'imaginaire (et il en faut) est certainement ce qui se rapproche le plus de ce qu'il fut.
La Tour Saint-Blaise (tour des Templiers) sur la place Massillon aujourd'hui ...
La Chapelle Saint-Blaise dite Tour des Templiers : appelée également tour-chapelle Saint-Blaise, sa construction date de la fin du XIIe s. Elle constitue le seul vestige de la commanderie d'Hyères. Transformé au cours des XVIIe et XVIIIe s., l'édifice devint successivement halle puis hôtel de ville. Il a été restauré et conserve sa physionomie d'origine : une chapelle à nef unique au rez-de-chaussée, une vaste salle à l'étage et une terrasse fortifiée. http://www.net-provence.com/hyeres.htm
... et son joli clocher.
Aquarelle d'Arlette Beal
La place Massillon aujourd'hui ...
... et "hier" (vue ancienne trouvée ICI)
Le seul point d'interrogation pour moi est : où sont donc passées toutes les murailles d'enceinte de Aera ? Aera, ancien nom de la ville d'hyères, d'origine latine qui veut dire Aire ou cour, jardin, maison. Cette étymologie donnera plus tard Iero en Provençal puis Hyères.
En triant et revoyant toutes mes photos de cette ville prises au cours des 20 dernières années, j'ai bien trouvé quelques belles portes moyenâgeuses mais de remparts nenni (peut être ai-je mal regardé en me promenant ?!).
Porte Massillon
Vue de la porte Massillon, un jour de marché, en descendant la ruelle qui part de la place. Aquarelle d'Arlette Beal.
Avant/après (trouvé ICI)
La porte Massillon s'ouvre sur la place de la République où est érigée la statue de Charles d'Anjou à qui ont peut certainement attribuer les aménagements du XIIe siècle du château (lire plus de détails ICI)
(trouvé ICI)
Toujours en faisant mes recherches (...!), j'ai trouvé cette succulente BD qui illustre très bien ce qui précède ...
ALLONS A PRESENT VOIR LES RUINES DU CHÂTEAU SOUS TOUTES "SES COUTURES" ... =
Vues du château au passé (trouvé ICI)
Vues du château sur son rocher au présent (dont une peintured'Arlette Beal)
Petit panoramique
Les enceintes au fil des siècles
Je vous le présente tel qu'on le voit en arrivant sur la colline =
A DROITE =
Dominant la ville au nord-ouest, le château d’Hyères couronne à 200 m d'altitude une colline escarpée présentant à l’ouest un grand à-pic rocheux surnommé "la colline du Casteou". L'édifice date des 12ème et 13ème siècles, c'est un monument historique classé. Le site se prêtait à coup sûr à la défense d’une population et à la maîtrise de l’espace environnant : on peut penser qu’il fut occasionnellement utilisé dans ce but bien avant l’édification du premier château médiéval. Les vestiges sont du 12ème siècles et peuvent être attribués à l'aménagement et la modernisation du château de Charles d'Anjou qui rattache définitivement Hyères au domaine comtal.
... Le château fut construit à l'origine dans la première moitié du XIe siècle par les seigneurs de Fos, puis il fut plusieurs fois remanié au XIIIe siècle. C'était une des forteresses les plus importantes de Provence. L'édifice reçu de nombreux visiteurs de prestige : St Louis de retour de croisade en 1254, François 1er, puis Charles IX en 1323, la reine Jeanne en 1348. Il joua un rôle stratégique durant les guerres de religion, période durant laquelle le château fut détruit par les troupes deHenri IV et démantelé, par la suite, par Louis XIII.
A GAUCHE, la partie la plus spectaculaire =
L'heure de notre visite n'était pas la meilleure car il était en contrejour mais cela lui confère un certain mystère ...
En descendant par ce chemin, on aboutit au coeur de ville
Il faudra que nous refassions cette balade car je découvrirai peut être des restes de murs d'enceinte ?!
Ouverture de tir pour les albalétrier
Détail d'une des ouvertures de la tour ci-dessus
Une vue magnifique d'un côté comme de l'autre ...
A droite, le Mont Fenouillet et au fond le Mont Coudon
A gauche, la mer ...
Les tours de flanquement quadrilatère dite "ouvertes à la gorge"
ATTAQUONS LA GRIMPETTE POUR ALLER "A L'ASSAUT" !
Au détour ..., je n'ai pu résisté à cette tache de soleil sur ce beau tronc !
Le dessus ... du dessous ...
... de l'une des deux tours d'entrée
Archère à niche ...
Montons encore ...
Tiens, des lactaires magnifiquement orangés ! Mais est-ce bien cela ???
Nous atteignons la tour la plus haute pour admirer la vue le plus loin possible, ...
Cette tour comporte une table d'orientation ...
Légèrement en contrebas, cette "pièce" dont il ne reste que quelques pierres.
LA VUE MAGNIFIQUE AU SOMMET =
Coeur de ville de plus en plus près ...
Collégiale Saint-Paul
La Collégiale Saint-Paul : monument historique classé en 1992, elle présente une exposition permanente d'ex-voto qui racontent des évènements qui se sont déroulés pendant les guerres de religion. La légende veut que le trésor des templiers y soit caché. http://www.net-provence.com/hyeres.htm
Derrière le grand bâtiment peint en jaune (dont j'ignore le nom !), la villa tunisienne de Monsieur Godillot (l'inventeur des chaussures du même nom). Monsieur Godillot découvrit Hyères dans les années 1860 et fit l'acquisition de nombreux terrains. Il participa grandement à son extension et à sa modernisation.
La villa tunisienne
La villa de Noailles
Sa construction comme sa décoration firent appel aux artistes les plus renommés de l'époque comme Mondrian, Francis Jourdain, etc. Elle fut successivement agrandie jusqu'en 1933, pour atteindre 1 800 m², avec piscine, squash et gymnase privés. Sur la colline du vieux château dominant la ville d'Hyères, la villa comporte également un grand jardin méditerranéen planté par le vicomte de Noailles, complété par un jardin cubiste de Gabriel Guevrekian en 1925. http://www.net-provence.com/hyeres.htm
Ruines crénelées
Panoramique vers la mer
Les Vieux Salins
La presqu'île de Giens
Zoom sur le Roubaud et le port de l'Aygade
Le Roubaud est un ru du Var, long d'environ 13 km. Il nait à La Crau de la zone humide de l'Estagnol ("étang" en provençal), hameau de La Moutonne.Il reçoit au fur et à mesure de sa descente, les eaux de ruisselements et diverses sources notamment de la source de la vierge, de "la Faout de Saint Martin" et de la luquette. L'ensemble de ses sources ne lui assurerait pas de quoi arriver à la mer s'il ne recevait le renfort tout le long de son parcours des eaux du Canal Jean Natte ou Béal d'Hyères. Il quitte la Crau en longeant l'ancien Chemin de La Garde à Hyères. Il pénètre sur le sol Hyérois, le long de la zone commerciale Centr'Azur, passe sous l'autoroute A570, et, depuis 1822, longe le parc Olbius Riquier, puis se dirige vers la mer, pour s'y jeter à l'Ayguade. Sur les entrefaites, il communique avec la lône du ceinturon dans laquelle vient se perdre la Sauvette . De part et d'autre de l'embouchure du Roubaud, s'est développé le port de plaisance de l'Ayguade; Le Roubaud reste un ru stratégique pour la ville d'Hyères car il reçoit l'ensemble des eaux pluviales du côté est de la ville et contribue à lutter efficacement contre le biseau salé. Par ailleurs, sa partie terminale constitue un repaire remarquable pour diverses especes locales ou migratoires, notamment l'anguille d'Europe, espèce menacée.